Avec près d’une année de retard, le passeport électronique biométrique (PEB) est en circulation depuis hier mercredi. Les six premiers exemplaires de ce document de voyage ultra-sécurisé ont été remis solennellement à leurs détenteurs par le ministre de l’Intérieur, Daho Ould Kablia, le Directeur général de la Sûreté nationale, Abdelghani Hamel, et le Commandant de la Gendarmerie nationale, le général-major Ahmed Boustila. La cérémonie a eu lieu au Centre national de délivrance des documents sécurisés situé à El Hamiz, à l’est d’Alger, en présence de nombre d’officiers de la Police, de la Gendarmerie et des Renseignements de l’armée.
Le sous-système de comparaison automatique des empreintes digitales AFIS a été acquis auprès de la société américaine Cogent Systems, a indiqué un responsable de la Police lors de cette cérémonie. Il a ajouté que pour l’acquisition du sous-système de gestion de la production et de la personnalisation des PEB ainsi que du sous-système de gestion des certificats électroniques, les autorités avaient choisi deux sociétés françaises, Oberthur Technologies et Keynectis.
Fluidifier le passage aux frontières
« C’est le résultat d’énormes efforts », s’est félicité le ministre de l’Intérieur dans une brève allocution, avant d’exprimer sa conviction que ce nouveau document officiel sera d’un grand apport à la lutte contre la criminalité et le terrorisme. Rappelant le grand nombre de passeport falsifiés en circulation en France, il a jugé le PEB algérien « ultrasophistiqué » et répondant à toutes les normes internationales.
En plus du renforcement de la lutte contre la fraude, la criminalité et le terrorisme, le gouvernement espère, de la mise en circulation du PEB, la fluidification du passage aux frontières pour les concitoyens algériens et ce, par l’automatisation des formalités de contrôle frontalier.
Source : Maghreb Émergent au 05/01/2012
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