mardi 9 février 2010

Le gouvernement égyptien trompe ses citoyens sur la vérité concernant la crise du gaz


Les membres du parlement égyptien n’ont pas cessé de chercher une issue, ou une équation de tromperie pour justifier la grave crise de gaz que vit leur pays et qui met à dure épreuve même le pouvoir égyptien. S’enfonçant encore davantage dans la boue, hypocritement, ces députés ont trouvé apparemment le bouc émissaire qui lave l’affront ; ils n’ont pas trouvé mieux que de faire endosser la responsabilité de la faillite de la politique du gouvernement des Al Moubarek et de la crise du gaz que subie le petit peuple Egyptien, à cette « ennemie qui est l’Algérie », au moment même oû le ministère du pétrole égyptien nie en catimini que " la crise actuelle du gaz butane " est la résultante des facheuses conséquences des événements du match du football entre l’Algérie et l’Egypte.

  • La joie, l’euphorie et la grande délivrance des Egyptien après la consécration de leur sélection en coupe d’Afrique des nations, mais surtout d’avoir laver l’affront devant « cette Algérie de…», le peuple égyptien s’est réveillé et a retrouvé se dure réalité : des conditions de vie sociale pénible avec une crise de gaz butane aigue. Le prix d’une bouteille de gaz a en effet atteint des summums arrivant jusqu’aux 60 Jounaih, un prix qui est hors de portée des « simples égyptiens» et qui les plonge dans une situation très critique, car sachant que la butagaz en Egypte est « la reine de la cuisine ». Cela se passe dans une Egypte qui offre et exportent une grande quantité de gaz naturel à des prix symbolique pour son "amie et alliée" en l'occurence Israël.

  • Dans le sillage des recherche sur les causes de cette crise qui se répète chaque hiver, les députés égyptiens, ont jeté tout leur dévolue sur « l’ennemie Algérie ». Ils accusent l’Algérie d’être à l’origine de tous les maux de l’Egypte, car, ajoutent-t-ils, l’Algérie n’a pas respecté ses engagements de fournir l’Egypte en butagaz, et cela, incriminent encore les députés, est dû au conflit entre l’Algérie et leur pays à cause des événements d’Oum Dourman.
  • Dans un comportement le moins que l’on puisse dire stupide, un membre du conseil du Choura égyptien s’est emporté contre les pays arabe en les accusant des « pays qui ne respectent jamais ses engagements politiques, économiques et autres ». Continuant dans son cinéma à l’égyptienne, le député tire à boulet rouge sur les pays producteurs de gaz, en particulier, le Qatar, l’Iran, et bien évidemment quand il s’agit d’insulte, ils n’oublient pas l’Algérie. « Comment se fait-il qu’un petit pays aussi petit qu’il est comme le Qatar puisse abriter le siège des pays exportateurs du gaz », s’est-t-il interrogé.

  • Dans le même contexte, le représentant du gouvernement, le chargé du service du gaz au ministre du pétrole égyptien, Tarek Al Hadidi, a déclaré hier son ministère importe de l’Algérie 20 à 30% du gaz butane, mais il a incombé la responsabilité du manque de ce produit aux conditions climatique hivernales, qui, dit-il, empêchent l’approvisionnement en gaz. Il a nié en effet toute relation avec la rencontre de football entre l’Algérie et son pays, tout en affirmant que les relations avec l’Algérie sont « bonnes ».

  • Mais le gouvernement égyptien nie et cache aux Egyptiens que l’Algérie et l’Arabie Saoudite ont procédé à la fermeture des vannes du gaz pour non payement de l’Egypte de ses dettes envers ses deux pays.

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