mardi 16 février 2010

L'Algérie souhaiterait qu'Orascom Telecom cède sa filiale Djezzy


Le gouvernement algérien ne veut plus d’Orascom Telecom en Algérie. Il souhaite que l’opérateur cède sa participation dans sa filiale algérienne Djezzy, ont indiqué, mardi 16 février, des sources gouvernementales citées par l’agence d’information Reuters. « Le gouvernement considère que la manière de faire des affaires d'Orascom en Algérie ne répond pas à ses intérêts. La conséquence en est qu'Orascom doit se retirer du marché algérien », a déclaré cette source.

L’opérateur n’a pas commenté l’information. Mais cette déclaration intervient au lendemain des propos tenus par Naguib Sawiris, PDG d’Orascom Telecom, en marge du Mobile World Congress, le salon mondial des télécoms à Barcelone en Espagne. M. Sawiris a laissé entendre qu’il était prêt à quitter l’Algérie s’il sentait ne plus être le bienvenu dans ce pays.
« Nous sommes très désireux de rester en Algérie, c’est l’un de nos principaux atouts et jusqu’à cet incident (ndlr : le redressement fiscal de près de 600 millions de dollars), nous avons été très heureux. Mais nous avons besoin de savoir si notre présence est la bienvenue ou non. Sinon, nous envisagerons d’autres options », a-t-il déclaré à Market Watch.

Selon une source proche du dossier, ces déclarations quasi-simultanées du patron d’Orascom Telecom et des autorités algériennes pourrait être le fruit d’un accord entre les deux parties. La cession de Djezzy pourrait profiter à une entreprise publique algérienne, probablement Sonatrach ou un groupement de banques, en partenariat avec un opérateur mobile étranger. Le français Vivendi est le plus avancé dans ses démarches en Algérie en vue d’une éventuelle prise de participation dans Djezzy.

Source : Tout Sur l'Algérie au 16/02/2010

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Selon l’agence Reuters… Orascom est indésirable en Algérie

Une source responsable du gouvernement, proche du dossier d’Orascom en Algérie, a révélé que le gouvernement algérien a voudrait bien que le groupe Orascom Telecom cède ses actions dans la société Djezzy.

  • Ce haut responsable, requérant l’anonymat, a révélé à Reuters que le gouvernement algérien « Ne veut pas de la présence de la compagnie Orascom en Algérie. » Cette même agence, à savoir Reuters, a rapporté d’une source bien informée que « Le gouvernement pense que la méthode adoptée par Orascom dans la gestion de ses affaires en Algérie ne joue pas en sa faveur. Et de ce fait, Orascom devrait quitter le marché algérien. »
  • Par ailleurs, le porte parole de Djezzy a refusé de faire le moindre commentaire à l’agence Reuters.

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