lundi 22 février 2010

Déclarée indésirable, Djezzy attire les convoitises ; Nedjma et Mobilis en pôle position


Les déclarations officieuses du gouvernement Algérien quant à l’intention de l’Algérie « de voir la filiale Djezzy de la société égyptienne Orascom Télecom quitter le marché algérien » suscitent la convoitise de plusieurs opérateurs de téléphonie mobile arabes établies au Golfe Arabe, et en Moyen orient en général, et aussi en Afrique du nord. Une conccurence rude s’est ainsi installée entre ces opérateurs qui convoitent très sérieusement le marché Algérien pour acheter la part d’Orascom en Algérie.

  • En tète des prétendants concurrents pour s’offrir le marché Algérien, on y trouve la société Emirat « Etissalate », qui a affiché ouvertement sa « vive intention » de s’adjuger le marché Algérien, elle, qui siège déjà dans sept marchés dans le continent noire. Suivie par la société Koweitienne Zine, et bien évidemment des deux opérateurs de téléphonie mobile déjà installés en Algérie, en l’occurrence Nedjma et Mobilis, et qui sont les deux concurrent direct de Djezzy dans le marché Algérien.
  • Dans ce cadre, M. Mohamed Amrane, le président du conseil d’administration d’ « Etissalat » d’Emirat, a déclaré jeudi à l’agence de presse Reuters, que son entreprise est prête de s’opérer dans le marché Algérien si l’occasion se présente. Le quotidien Emirati The National a repris les déclarations de Amrane qui a affirmé dans ses colonnes que « Etissalate est très intéressée par le rachat de Djezzy en Algérie », et d’ajouter que « les rapports entre l’Algérie et la l’Union des Emirat Arabes Unies sont excellent et exceptionnels, d’ailleurs l’Algérie a ouvert grand ses portes pour plusieurs investissements Emirat dans plusieurs domaines en Algérie ».
  • De son coté, M. Ahmed Ben Ali, le président adjoint de la société Emirat a confirmé clairement au journal Acharq Al-Awsat que « le marché Algérien est très intéressant, et nous avons l’intention d’acheter la licence qu’occupe Djezzy en Algérie…mais cela est tributaire de la volonté de l’état Algérien, et si il le veut, nous sommes prêt d’investir le marché Algérien ».
  • Ben Ali n’a toutefois pas révélé le montant de leur offre, assurant seulement que le projet est à sa phase préliminaire. La banque d’investissement de Djezzy a indiqué que Mobilis est le deuxième prétendant possible de remplacer la filiale phare de la communication égyptienne. Sachant toutefois que Nedjma est le concurrent number one de Djezzy en Algérie. En effet, Orascom Telécom Algérie détient via sa filiale Djezzy plus de 63% du marché Algérien de téléphonie mobile, ainsi sa clientèle est estimée à plus de 14.7 millions d’abonnées. En deuxième position arrive Nedjma avec un taux de 26%, ce qui équivaut à plus de 5.9 millions d’abonnées. Les 11% restants sont à l’actif de l’opérateur public Mobilis.
  • La banque d’investissement Bolton a propulsé l’entreprise de communication Nedjma qui opère en Algérie, et qui est détenue par la société national du Koweït à 71%, comme étant la plus indiquée et la première candidate capable de remplacer Djezzy en Algérie dans le cas de sa mise à l’écart. Suivie en deuxième position par Mobilis Algérie. En dehors d’Algérie, la plus proche est, selon Bolton, la société « Etissalate » d’Emirat, qui se targuent d’avoir une grande fluidité et liquidité financière, et qui se retrouve efficacement dans sept marché Africain, suivie par Zine du Koweït.
  • La banque d’investissement Bolton Financier qui est basée au Caire, a estimé la valeur de Djezzy à hauteur de 6.7 milliard de dollars, c'est-à-dire 51% de la valeur de toute la société Orascom. Mais la banque « appréhende » que la société Egyptienne Orascom sera contrainte de vendre avec un coût inférieur où vendre à l’acheteur préféré par les responsables de Djezzy. Tout en ajoutant que si Orascom vendra avec ce montant où avoisinant, il ne sera que très bénéfique pour Orascom qui est dans un besoin pressant de liquidité pour combler ses dettes qui sont à hauteur de 2.5 milliard dollars.

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