Selon une source proche du dossier, le président du Conseil de surveillance de Vivendi, Jean René Fourtou, a été reçu en juin par le ministre de la Poste et des technologies de l'information et de la communication, Hamid Bessalah. Dans ses démarches en Algérie, le groupe français s'appuie également sur une personnalité algérienne du monde du cinéma, connue pour sa proximité avec le président Bouteflika. Avant de pénétrer le marché algérien, Vivendi veut en effet s'assurer d'un accueil favorable des autorités.
Pour acquérir Djezzy, Vivendi pourrait s'associer avec un partenaire local d'autant que l'un des actionnaires algériens de l'opérateur bénéficie d'un droit de préemption dans le cas d'une vente de l'entreprise. Mais ce partenaire pourrait aussi être une entreprise publique, comme Sonatrach. Cette dernière se diversifie tous azimuts et possède une force de frappe financière importante. « C'est un dossier complexe mais Vivendi est très intéressé », affirme notre source.
Pour sa part, Orascom Telecom souhaite quitter l'Algérie où il est confronté à de nombreuses difficultés après l'opération de vente des cimenteries à Lafarge. La valorisation de Djezzy est estimé à 5 milliards d'euros, selon les analystes du secteur.
Source : Tout Sur l'Algérie au 16/08/2009
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