mardi 16 août 2011

Le passage à la 3G exige des investissements conséquents, selon le DG de Mobilis

Mobilis n’a aucun problème d’ordre technique pour passer à la 3G mais cela demande des investissements conséquents a indiqué son directeur Mehmel Azouaou. Le patron de Mobilis a mis en avant le fait que les deux autres opérateurs présents sur le marché, Djezzy et Mobilis, bénéficient de l’appui financier et technique de leurs maison-mères. Un appel à l’Etat ?

« Nous travaillons avec nos propres moyens alors que nos concurrents profitent des ressources matérielles et de l’expertise de leurs maisons mères », a déclaré ce mardi à Alger le DG de Mobilis, M. Mehmel Azouaou . « Quand ils négocient des contrats d’acquisitions, ils le font dans un cadre global et cela leur donne des avantages », a-t-il ajouté. Les opérateurs Djezzy et Nedjma appartiennent respectivement aux groupes OTH et Qtel. Mehmel Azouaou a souligné que « 100 % des ressources dont disposent Mobilis sont issus de l’effort de l’entreprise. ». Mais cela ne veut pas dire pour autant que l’opérateur public est en crise. « Mobilis est en croissance par rapport à 2010 », a assuré son patron sans pour autant donner de chiffres sur le nombre des abonnés, le chiffre d’affaires ou des bénéfices. Mehmel Azouaou qui s’exprimait en marge d’une conférence de presse consacrée à la préservation de la Casbah d’Alger, a assuré que Mobilis n’avait aucun problème d’ordre technique pour passer à la 3G. L’operateur public a expérimenté son premier réseau 3G en décembre 2004 et une année plus tard, en 2005, il disposait de trois réseaux 3G, deux à Alger et le troisième à Oran, a-t-il fait valoir. Selon lui, le cout du passage à la 3G sera connu après la publication des cahiers des charges. «L’opération exige des investissements conséquents. On verra plus clair en connaissant les conditions contenues dans les cahiers de charges ». Ces derniers qui devraient être publiés à partir de septembre prochain, vont permettre aussi de voir « à quels équipementiers il faut s’adresser pour acquérir le matériel nécessaire ». Ce qui embarrasse le dirigeant de Mobilis est la difficulté d’assurer la couverture du territoire algérien : « L’Algérie est un pays vaste et cela demande des moyens importants pour le couvrir ». Le ministre algérien de la Poste de des TIC, M. Moussa Benhamadi a indiqué, dimanche 14 aout en cours, qu’il n y aura pas de 4ème opérateur au lancement de la 3G, prévue en début de l’année 2012.

Source : Maghreb Émergent au 16/08/2011

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