Malgré toutes les dispositions prises par l’Autorité de régulation des postes et télécommunications (ARPT), pour freiner la vente illégale des puces téléphoniques, ce phénomène persiste. Des jeunes continuent de proposer aux passants des puces sans contrat à 100 dinars. « Il suffit uniquement d'insérer la puce et de former le code inscrit sur l'emballage, et le client peut téléphoner facilement», nous a expliqué un vendeur au marché Ferhat-Boussad à Alger. Ce qui a suscité notre attention durant notre virée à Belfort et El-Harrach et au marché de Boumaâti, ces vendeurs à la sauvette sont rarement inquiétés. Ces produits se vendent sur la place publique au vu et au su de tout le monde. Contacté hier par téléphone, le directeur de la communication de l'opérateur Nedjma, Ramdane Djazaïri, a souligné que «toutes les puces de l’opérateur Nedjma se vendent avec contrat. Celle qui sont sur le marché informels sont désactivées». Ramdane Djazaïri trouve regrettable que des puces téléphoniques se vendent sur le marché parallèle et souligne que ce phénomène n’est pas du ressort de l’opérateur. Notre interlocuteur rappelle que les produits Nedjma se vendent conformément à la réglementation dans toutes les boutiques et espaces de l’opérateur. «Toutes les puces sont identifiées et vendues sur présentation d’une pièce d’identité», affirme-t-il. Pour ce qui est des puces vendues sur les trottoirs et qui sont activées, le directeur de la communication dit que «ce sont des anciennes puces avec des contrats sous d'autres noms qui reviennent après avoir changé de numéro ou d'opérateur».
Source : Journal El Moudjahid du 07/08/2011
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