jeudi 3 juin 2010

MOUSSA BENHAMADI À LA RADIO CHAÎNE I : «Créer un climat de concurrence»


Dans sa première sortie médiatique depuis qu’il est à la tête du ministère de la Poste et des Technologies de la communication et de l’information, Moussa Benhamadi a plutôt affirmé sa volonté d’achever l’œuvre de son prédécesseur.

En intervenant hier sur les ondes de la chaîne I de la Radio nationale, M. Benhamadi a, en effet, estimé qu’il est nécessaire de créer la concurrence entre les différents opérateurs, une ligne conductrice afin de dynamiser le secteur et atteindre l’objectif tracé, à savoir généraliser l’utilisation par les Algériens des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC). «Il ne faut pas réduire les mesures d’encouragement aux seules facilités administratives. Nous devons limiter l’intervention de l’Etat et aborder le sujet d’un point de vue économique, c’est-à-dire créer un climat sain de concurrence», déclarera-t-il. Dans ce contexte, il a surtout précisé que le litige opposant le provider privé Eepad à l’opérateur public Algérie Télécom, dont il assurait la direction avant d’être nommé ministre, ne regarde pas l’Etat. «Je précise qu’après moult tentatives, les négociations avec ce provider sont à l’arrêt. Disons, et beaucoup d’observateurs le reconnaissent, qu’il a activement participé à l’expansion du réseau Internet en Algérie, mais ses relations avec Algérie Télécom n’étaient pas fondées sur des bases commerciales ou économiques. L’Eepad doit à la compagnie publique trois milliards de DA. Raison pour laquelle celle-ci a décidé de rompre avec lui. L’Etat n’a rien à faire là dedans. En tant que ministre, j’estime que seuls les deux opérateurs peuvent trouver une solution à ce problème», soulignera-t-il. Le ministre était néanmoins évasif quant à l’opérateur Orascom Télécom. Il a simplement réitéré que le gouvernement n’a pas l’intention de revoir son choix en matière d’ouverture du marché du mobile. «J’estime que le marché du mobile en Algérie est saturé et n’acceptera pas un autre opérateur, mais la politique du gouvernement ne changera pas et nous n’avons nullement l’intention d’interdire à quiconque d’investir dans ce créneau. La loi ne l’interdit pas», affirmera-t-il. En fait, Moussa Benhamadi a axé son intervention sur les éléments sur lesquels se base la stratégie de son département. En substance, ces éléments consistent en le développement des ressources humaines pour s’assurer d’un usage efficient des TIC. Ce faisant, le projet Ousratic II est ressuscité, expliquera-t-il. L’Ousratic I (un PC pour chaque famille), une première tentative plutôt dogmatique, n’a pas abouti. «Ce deuxième projet, qui sera incessamment entamé, est beaucoup plus pragmatique. La mise en compétition des entreprises assurera plus d’efficacité et influera sur les prix, même si nous devons subventionner certains services», annoncera-t-il. Et de commenter le classement à la 113e position de l’Algérie en matière d’utilisation des TIC : «Ce classement a pris en compte certaines informations émanant d’associations ou d’organismes de statistiques étrangers et ne reflète pas la réalité. Je dis que la responsabilité nous incombe, car nous n’avons pas cette culture de communication et de publication des statistiques. Il faut sensibiliser les responsables à l’importance de l’information. Donner l’information valorise l’activité économique».

1 commentaire:

Anonyme a dit…

situation
Les Abonneé d Internet sans fil WLL mécontents en toutes les limites du mandat de Chlef, les interruptions de nombreux points différents de wilaya, la vitesse de l'Internet n'a pas excéder 40 k/s, combien de temps cette situation va continuer à être décevant??? Je veux savoir les réactions des abonnées dans le reste des wilayas