mercredi 13 juillet 2011

Nouvelles technologies de l’information et de la communication : De grandes avancées

«Oui, je l’affirme et je l’assume, en cinq ans l’Algérie peut rattraper l’Europe dans le domaine de l’information et des technologies de l’information et de la communication», répond le professeur Malik si M’hamed, conseiller spécial auprès du ministère de la Poste et des Technologies de la communication et de l’information. Lors de la conférence-débat organisée au centre Echaab des études stratégiques sur le thème «la gouvernance électronique en Algérie», le Pr Malik, s’appuie sur l’argument du potentiel dont dispose notre pays en la matière, tant du point de vue humain que matériel. Il a également énuméré d’autres atouts qui permettent de rattraper le retard criard qui doit être comblé dans ce domaine. «Il y a quelques années l’Algérie avait du mal à se mettre au diapason avec les pays voisins comme la Tunisie et l’Egypte. Aujourd’hui, la donne a complètement changé. Notre pays est devenu un exemple dans ce domaine», a souligné le conférencier. «En l’espace de quelques années seulement, l’Algérie s’est mise au même niveau que ces deux pays voisins» a- t- il ajouté. Plus loin, le professeur explique que, le fait que «l’Algérie a connu une avancée dans le domaine des Tic, mais cela ne veut pas dire que c’est un acquis, il faut bien entendu faire en sorte que cela soit consolidé». Dans ce sens, il souligne également que «la ressource humaine en Algérie est extraordinaire mais malheureusement on n’arrive toujours pas à l’exploiter à bon escient». Ce retard est dû en partie aussi au problème des mentalités et des attitudes négatives qui entravent la réalisation de projets novateurs et très intéressants, que proposent des spécialistes. Il évoque des oppositions qui en réalité n’ont pas lieu d’exister, particulièrement dans le contexte actuel, qui impose à notre pays de s’arrimer au boom technologique formidable que connait le monde. Membre du Conseil national chargé de l’exécution du projet e-Algérie 2013, le conférencier regrette, non sans amertume, l’échec de ce projet. Il rappelle, par ailleurs, que les propositions du Conseil national économique et social (CNES) visant la matérialisation dudit projet sont restées lettre morte et n’ont pas eu un écho favorable, bien que e-Algérie 2013 comportait une série d’objectifs ambitieux, dont celui de mettre à la disposition de toute la société un certain nombre de services en ligne (état-civil, impôts, justice, etc.), permettant d’introduire les nouvelles technologies dans toutes les administrations.

«Certes, l’Algérie, est un pays en retard dans le domaine des TIC, mais il est aussi important de dire que la vie des citoyens a changé par rapport aux années précédentes» a-t-il estimé. Il fera part d’un certain nombre de suggestions susceptibles de permettre à l’Algérie de réaliser une percée dans ce domaine, notamment en banalisant l’accès à l’internet.

Source : Journal El Moudjahid au 13/07/2011

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