mercredi 22 juin 2011

LTE : Verizon équipe un nombre croissant de villes américaines Vers la fin des offres illimitées ?

La technologie LTE est désignée le plus souvent comme Super 3G ou 4G. Cette norme peut être décrite en fait comme étant à mi-chemin entre les 3G et 4G car elle représente une évolution très nette vis-à-vis de l’UMTS actuel, tout en n’étant pas tout à fait encore de la 4G, contrairement à la LTE Advanced. L’opérateur Verizon continue dans tous les cas son déploiement aux États-Unis et annonce la mise en service de son réseau dans une nouvelle série de villes.

LTE, l'étape suivante

LTE signifie Long Term Evolution, un nom qui a été choisi par l’institut européen des standards de télécommunications (ETSI), mais la norme LTE elle-même est le résultat d’un travail du 3rd Generation Partnership Project (3GPP). Le nom-même de la LTE suggère une avancée car cette technologie est un point de départ vers de prochaines modifications puisqu’elle ne remplit pas en l’état le cahier des charges d’une vraie norme 4G. Une 4G pour laquelle l'ARCEP invite en France les opérateurs à déposer leurs candidatures en ce moment.

Pourtant, la LTE dispose de nombreux atouts vis-à-vis de la 3G classique. Ses débits maximums théoriques sont de 323,4 Mb/s en descendant (downaload) et 86,4 Mb/s en montant (upload). Bien entendu dans la pratique les plafonds visés seront beaucoup moins importants. Autre avantage : la bande passante pour un utilisateur peut osciller de 1,25 Mhz à 20 MHz, alors qu’elle est d’une valeur fixe (5 MHz) dans le cas du CDMA par exemple. La LTE permet en outre de maintenir beaucoup plus efficacement la connexion active pendant les déplacements à grande vitesse, en voiture ou en train, jusqu’à plusieurs centaines de kilomètres par heure.

Verizon très actif sur le déploiement...

Et c’est cette technologie que Verizon implémente actuellement aux États-Unis, en commençant par les villes principales avant de s’occuper des autres. Car la LTE a beau être une évolution de l’UMTS/HSPA, elle nécessite des équipements appropriés. À partir du 21 juillet, les zones de couverture de Los Angeles et San Diego seront ainsi particulièrement étendues. Les nouvelles villes équipées comprendront entre autres :
  • Charleston (Caroline du Sud)
  • Raleigh (Caroline du Nord)
  • Chattanooga et Knoxville (Tennessee)
  • Augusta (Géorgie)
  • Huntsville (Alabama)
Parmi les villes déjà intégrées au réseau LTE depuis quelques semaines, on trouve notamment New York, Detroit, San Francisco, Washington, Atlanta, Phoenix, la Nouvelle-Orléans, Chicago, Boston ou encore Baltimore.

Un grand nombre de nouveaux smartphones vendus aux États-Unis sont compatibles LTE. Une fois qu’un téléphone utilise le nouveau réseau, Verizon autorise des débits allant de 5 à 12 Mb/s en descendant et de 2 à 5 Mb/s en montant. Ces vitesses sont valables pour les ordinateurs portables disposant de puces cellulaires compatibles LTE.

... mais tout n'est pas rose

Mais Verizon n’est pas vierge de toute critique. L’opérateur a en effet annoncé le mois dernier qu’à compter du 7 juillet, tous les nouveaux abonnés devraient obligatoirement choisir un plafond pour les données consommées, puisque l’illimité va disparaître. Ceux qui possèdent actuellement un illimité y resteront, mais il n’est pas dit que la situation perdure indéfiniment. Les nouveaux arrivants paieront en revanche en fonction du plafond choisi.

La question mérite du coup d’être posée : le marché mobile évolue profondément et accroit la pression sur les réseaux cellulaires. L’augmentation des débits permet de nouveaux usages et booste l’utilisation qui est faite de ces réseaux, plaçant les opérateurs devant certaines limites. Va-t-on vers un durcissement des paliers ?

Source : PCINpact au 22/06/2011

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