mercredi 7 octobre 2009

Prélèvement direct dans les budgets ministériels : Algérie Telecom aura recouvré ses créances d’ici la fin de l’année

Des sources autorisées ont indiqué à El Khabar que l’opération de remboursement des dettes contractées envers Algérie Telecom par des entreprises publiques, privés et des structures officielles, s’était considérablement accélérée ces deux derniers mois, et que l’entreprise publique avait réussi à récupérer 45 des 72 milliards de dinars ; le gouvernement a, quant à lui, entrepris de prélever les sommes nécessaires au remboursement de ces créances, des budgets ministériels.
Ces mêmes sources ont indiqué que l’opération de remboursement d’une bonne partie de cette somme, se ferait au début de l’année prochaine, mais qu’il lui serait impossible de rembourser 5 à 6 milliards, au regard de sa situation, particulièrement en ce qui concerne les entreprises dissoutes, les piratages, ou certains litiges qui tarderaient à être réglés.
Rappelons qu’Algérie Telecom bénéficie de procédures et de mesures spéciales, comme la circulaire Ouyahia dans laquelle il rappelait l’obligation qu’avaient les ministères de rembourser leur dette envers Algérie Telecom, estimée entre 15 à 20 milliards, et qui serait directement prélevée sur leurs budgets, comme paramètre servant aux différentes entreprises à respecter leurs engagements vis-à-vis de leur partenaire qui fait face à des défis et enjeux requérant une restructuration, une réorganisation et un renforcement de sa place sur le marché. Ce qui nécessite des ressources financières considérables.
Les mêmes sources ont par ailleurs indiqué que le groupe « France Telecom » attendait toujours une réponse aux suggestions d’élargissement et de renforcement de sa collaboration avec Algérie Telecom dans différents domaines comme la formation et l’accompagnement technologique. Cette idée ne fait pas l’unanimité au sein de l’entreprise, en raison d’une absence de réponse claire de la part de l’Algérie. L’entreprise « British Telecom » a, elle aussi, décidé de différer ses projets en Algérie comme la réalisation d’un institut de formation, pour la même raison.

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