lundi 5 octobre 2009

Alors qu’un budget de 4 milliards de dollars lui a été alloué : Le CNES émis des réserves sur le projet E-Algérie

Le Conseil national économique et social (CNES) a émis des réserves sur le méga projet du gouvernement, qui envisage de connecter tous les secteurs d’activité et les institutions de l’Etat à un réseau national numérique, connu sous l’appellation, Algérie Electronique 2013 (E-Algérie).
Dans ce cadre, les réserves du CNES ont été adressées au Premier ministre, Ahmed Ouyahia, et elles interviennent suite à une notification datée au 14 janvier dernier, parue sur le journal officiel, selon laquelle il est difficile de réaliser ce projet dans une durée de cinq années, car le ministère de la Poste et des technologies de l’information ne semble pas capable de le réaliser dans les délais arrêtés.
Le CNES n’a pas ménagé le département de Hamid Besalah qui, selon l’institution de M. BAbes, a « ignoré » le projet E- Algérie, contenu dans le programme du gouvernement de 2002. Selon le CNES, l’enveloppe financière allouée au projet, estimée à 4 milliards de dollars, est très élevée. Celui-ci sera financé uniquement par le trésor public. Dans le même sillage, le Conseil national économique et social considère que la part consacrée aux entreprises qui bénéficieront de cette opération n’a pas été fixée. Il s’agit des fournisseurs du matériel, dont certain pourrait être favorisé et obtenir la part du lion. Ainsi, le CNES propose de revoir le budget du projet à la baisse, tout en mettant l’accent sur une réévaluation des résultats du projet.
Il semble que ce n’est pas uniquement le volet financier qui a attiré l’attention du CNES, mais aussi le côté humain, qui n’est pas à la hauteur.
La réussite du projet est tributaire des compétences, de ce fait le gouvernement est tenu de procéder à la révision des statuts du personnel qualifié dans le secteur des technologies de l’information. En ce qui concerne le voler logistique, le CNES a critiqué le manque de coordination entre les efforts et les moyens mis en oeuvre.
Il y a lieu de relever que l’actuel ministre de la Poste et des technologies de l’information est le père spirituel du projet E-Algérie. Pas moins de 300 cadres algériens ont apporté leurs contributions pour l’élaboration de ce méga projet, durant une période étalée à six mois.

Aucun commentaire: