lundi 19 octobre 2009

Nedjma : La marche vers l’algérianisation des cadres

toute la ressource humaine qu’il faut…
Et les moyens qu’il faut avec. Tel peut être le résumé de l’emploi dans le secteur des postes, des télécommunications et des technologies de l’information en général. Avec au final des résultats différents selon les entreprises.

Mis à part le secteur des hydrocarbures, ce dernier secteur des télécoms et de la téléphonie a été un puissant élément de l’introduction de nouveaux standards du 21e siècle dans l’emploi et le travail. C’est une toute autre dimension de la ressource humaine, inconnue jusqu’ici en Algérie.
Exemple : Wataniya Télécom Algérie (WTA), connue sous son premier service, Nedjma, a, par contre, misé sur une stratégie à long terme, en devenant le premier opérateur multimédia de téléphonie mobile en Algérie, après avoir obtenu une licence de desserte nationale des services de téléphonie sans fil en Algérie le 2 décembre 2003, grâce à une soumission gagnante de 421 millions de dollars US.

Depuis 2004, sans s’inquiéter outre mesure du chemin à parcourir devant deux opérateurs qui la devançaient, (Mobilis et Djezzy) Nedjma a introduit de nouveaux standards dans l’industrie des télécommunications en Algérie, mettant au service de la clientèle algérienne non seulement
des produits et services novateurs, mais aussi une haute qualité de transmission grâce à des équipements issus des technologies les plus récentes.

Tout en tenant compte des objectifs tracés par ses actionnaires, Wataniya Télécom Algérie met en oeuvre une stratégie basée sur le long terme, sans abattre encore ses cartes, avec un personnel formé et recyclé en permanence, préparé d’avance aux futures évolutions et imprégné
d’une mentalité “el-wataniya”, un personnel (1 700 employés et cadres) à l’encadrement
de plus en plus algérianisé, les cadres étrangers laissant la place à d’autres Algériens, de plus en plus nombreux.

Au siège de Wataniya, on n’en est pas peu fier : de 200 cadres étrangers en 2004, on est passé à 20 seulement aujourd’hui, soit 90% d’algérianisation des cadres dirigeants.

Et personne n’y exclut de porter le taux à un niveau bien supérieur, la question se résumant simplement à trouver l’homme qu’il faut grâce à un système d’évaluation quasi quotidien des performances, des qualifications et des résultats, par recrutement externe ou par promotion interne.

Pour les commerciaux, les cadres de direction et ceux techniques et informatiques notamment, mais pas exclusivement, la direction des ressources humaines est organisée de manière bien
précise avec tout ce qu’il faut pour assurer la bonne exécution des objectifs, y compris
ceux à long terme.

C’est dire toute l’importance et le soin qu’accorde Wataniya à tous les niveaux de sa composante humaine. Apparemment, elle a décidé de miser sur l’Algérie plus que sur son marché. C’est ce qui fait peutêtre sa différence.

Source : Journal Liberté du 19/10/2009

Aucun commentaire: