samedi 18 octobre 2008

Ce que propose ZTE pour la 3G en Algérie

Les trois opérateurs de téléphonie mobile sont toujours en attente de la décision du gouvernement algérien sur le choix du mode d’attribution de la licence

Convergence, Innovation, Leading The Future 2008”, a été l’intitulé de la rencontre d’hier organisée
par ZTE à l’hôtel Mercure en présence de nombreux cadres de ATM Mobilis, partenaire de choix
de la firme chinoise ainsi que le secrétaire général du ministère de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication. Ce dernier s’est d’ailleurs refusé à toute déclaration concernant l’évolution du dossier 3G, se contentant de lancer laconiquement : “Vous n’avez qu’à demander au ministre.” En attendant, l’équipementier chinois semble très avancé dans le domaine et propose une nouvelle technologie appelée SDR (Software Design Radio) qui ne manquera pas d’intéresser les opérateurs de téléphonie mobile en Algérie.

“L’Algérie, qui a déjà connu une croissance substantielle d’abonnés en mobile depuis 2002, est toujours un marché intéressant ayant un grand potentiel, même si l’ARPU n’est pas élevée. Par ailleurs, la licence 3G sera lancée prochainement et cela contribuera sûrement à l’amélioration de l’APRU”, a déclaré M. Tian Ning, l’actuel directeur général de ZTE Corporation Algérie pour expliquer que ZTE compte sur la solution SDR pour garantir l’amélioration de l’ARPU et la réduction de l’Opex et du Capex pour ses partenaires.

Autrement dit, le n°1 mondial des télécommunications pousse l’innovation jusqu’à présenter une
nouvelle solution des réseaux radios basés sur la nouvelle station SDR qui peut fonctionner parallèlement dans le réseau GSM et le réseau WCDMA. En clair, une station de base qui peut supporter les réseaux 2G et 3G parallèlement et qui peut être mise à niveau facilement vers LTE (Technologie qui succède à l’UMTS).

“Nous voudrions partager notre concept et expérience avec nos partenaires et discuter du futur développement du réseau sans fil aussi bien que le futur du SDR”, avance-t-on du côté de ZTE
Corporation, fournisseur d’équipements et de solutions réseau de télécommunications et partenaire d’Algérie Télécom pour la partie ADSL, notamment avec Easy pour qui il a fourni 120 000 lignes ADSL. Le partenariat pour une durée de 5 ans consiste à ce que ZTE fournisse l’équipement et d’en partager ensuite les bénéfices pour un investissement de 6 millions de dollars pour l’équipement et un investissement global de 10 millions de dollars.

ZTE a fait état, hier, d’une norme tout à fait particulière à la firme chinoise qui voudrait se débarrasser de toute dépendance extérieure en se distinguant avec la DSCPMA qui a, d’ailleurs, été déployée dans certaines villes de Chine lors du déroulement des jeux Olympiques (match en direct, presse, résultats des compétitions, etc.).

En Algérie, on en est encore très loin de tout cela même si les opérateurs ont compris que la tendance future se passera loin de l’arène de gain du plus grand nombre d’abonnés à travers les tarifs d’appel, mais plutôt sur la fidélisation grâce au développement des valeurs ajoutées. Préoccupation prise en compte par ZTE qui prendra en charge les véritables questions du futur à l’image de la convergence entre le fixe et le mobile ou encore la percée de l’IMS avec opération orientée services et technologie.

M. Hannache, cadre au niveau de ZTE, en parlera longuement et d’insister, entre autres sur le tout IP. M. Zou Ying, ancien directeur général pour l’Algérie, aujourd’hui promu pour s’occuper de toute la région Afrique du Nord, nous a assuré que les trois opérateurs sont fins prêts, au même niveau, pour exploiter la 3G dès que le feu vert gouvernemental sera donné. C’est que la phase test a été, en effet, opérée par les trois opérateurs qui sont unanimes à dire, cependant, que les investissements seront très lourds.

Source : Journal Liberté du 19/10/2008
_______________________________________________________________________________________

ZTE : Présentation d’une solution globale pour la téléphonie 2G et 3G
ZTE, équipementier et prestataire de services, dans les solutions de nouvelles technologies de
l’information et de la communication, a organisé une conférence au cours de laquelle il a présenté
de nouveaux produits, susceptibles d’intéresser les opérateurs de téléphonie en Algérie.
Il s’agit, en premier, d’une solution pour les réseaux radio basée sur de nouvelles stations de base appelées SDR. Ces stations de base ont la particularité de pouvoir fonctionner aussi bien sur les réseaux GSM de deuxième génération (2G) que sur ceux de la 3G. Selon M. Tian Ning, directeur général de ZTEAlgérie, cette solution est des plus intéressantes pour les opérateurs à plus forte raison pour l’Algérie qui s’apprête à lancer l’exploitation de la téléphonie de troisième génération. Le directeur de ZTE a assuré que les SDR sont à même de réaliser d’importantes économies sur le coût d’exploitation. En effet, ce procédé épargne aux opérateurs la phase de reconstitution des stations de base. A cela, s’ajoute la possibilité de réutilisation des BTS existant pour la densification de la couverture dans les zones rurales. M. Tian Ning a, par ailleurs, souligné qu’une offre a été faite à l’opérateur public Mobilis. Ce choix est dû à l’existence de relations de travail entre ZTE et le groupe Algérie Télécom, d’autant que le réseau de Mobilis est prédisposé à l’utilisation de la téléphonie de troisième génération. Le patron de ZTEAlgérie a, par ailleurs, rassuré sur l’efficacité du TDS/CDMA, qui est la version chinoise de la 3G. Le conférencier a expliqué que la Chine a décidé d’opter pour sa propre solution, afin d’éviter de tomber sous le coup des lobbys qui détiennent la 3G classique. La TDS/CDMA a été testée avec succès, lors des Jeux olympiques de Pékin a-t-il expliqué. L’autre solution présentée lors de cette conférence, c’est le procédé IMS. Il s’agit d’un système qui permet la convergence entre téléphonie fixe et mobile. Cette convergence est réalisable à travers des terminaux spéciaux. Ces derniers assurent aussi bien les fonctions de la téléphonie cellulaire que du fixe. Interrogé sur la notoriété des équipements ZTE, M. Tian Ning a affirmé que des opérateurs japonais, naguère équipés par Nokia, ont résilié leur convention avec le constructeur finlandais et ont choisi ZTE comme équipementier. L’orateur a, par ailleurs, affirmé que ZTE occupe la 6e place mondiale en termes de vente de téléphones portables. «Si les téléphones ZTE ne sont pas très connus des utilisateurs finaux, c’est parce qu’ils sont vendus uniquement aux opérateurs de téléphonie, qui, a leur tour, les proposent sous forme de packs.» Les mobiles ZTE sont souvent badgés au nom de l’opérateur, à l’exemple de Vodaphone. Au sujet d’Internet et du partenariat avec Easy ADSL, il a été expliqué que le contrat d’exploitation avec la partie algérienne porte sur une plateforme globale de 400 000 lignes. 160 000 lignes sont déjà déployées et 120 000 sont opérationnelles Il a enfin été annoncé que les investissements de ZTE en Algérie sont de l’ordre de 10 millions de dollars, dont 6 millions en équipements.
Source : Journal Le Soir d'Algérie du 19/10/2008

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Nice post and this fill someone in on helped me alot in my college assignement. Gratefulness you for your information.