L’équipementier chinois ZTE Corporation Algérie s’intéresse, selon M. Zou Ying, le directeur général de cette entreprise, au développement du réseau de téléphonie mobile de troisième génération 3G, si le gouvernement opte pour la vente d’une licence au courant de l’année 2008. La société ZTE Corporation a participé, déjà, au déploiement d’un réseau 3G expérimental au profit de l’opérateur historique Mobilis dans la ville d’Oran, indique M. Zou Ying. Le premier responsable de ZTE Corporation Algérie a souligné que “le développement d’un réseau 3G constitue une très bonne opportunité pour notre entreprise, mais cette nouvelle technologie nécessite au préalable une étude de marché afin de déterminer quel genre de service offrir aux consommateurs algériens et à quel prix le vendre.” Et d’ajouter : “Le prix des terminaux compatibles 3G reste encore élevé comparativement aux téléphones mobiles de norme GSM ou GPRS.” Autrement dit, les tarifs actuels demeurent loin de la portée du commun des usagers algériens du mobile dont la majorité préfère un mobile bas ou moyen de gamme. l’équipementier chinois dispose, selon M. Zou Ying, d’une gamme variée de terminaux mobiles 3G dont le prix oscille entre 30 et 500 euros. Cet équipementier a décroché, par ailleurs, un contrat pour le déploiement d’un réseau technique de 1 million de lignes en Libye, dont 700 000 lignes GSM et 300 000 lignes de téléphonie mobile de troisième génération. Il a également
signé un contrat dernièrement avec l’opérateur public Algérie Télécom pour la fourniture de 100 000 terminaux fixes CDMA. L’équipementier chinois a accompagné, aussi, l’opérateur historique dans le déploiement de 70 000 lignes Easy ADSL pour l’accès Internet à haut débit, affirme M. Zou Ying. La société ZTE Corporation Algérie travaille, dit M. Zou Ying, avec l’opérateur public Mobilis sur un projet de fourniture de 1 300 stations de base (BTS), dont 600 BTS sont compatibles avec la technologie EDGE. Cette société s’intéresse, ajoute M. Zou Ying, au développement d’un réseau Wi-Max en Algérie. Pour M. Zou Ying, “nous sommes, aujourd’hui, prêts à répondre à tous les projets lancés dans le secteur des télécommunications”, en précisant : “Nous suivons de très près l’évolution du marché algérien du mobile, notamment les terminaux portables.” Plus explicite, il a révélé : “Nous sommes prêts à investir dans le marché algérien des terminaux, sauf qu’il y a certaines contraintes qui nous empêchent d’y aller vite.” Il s’agit notamment du problème d’homologation et de la langue utilisée dans les terminaux ainsi que du prix de vente de ces produits sur le marché local, argumente M. Zou Ying. Ce dernier n’a pas manqué de citer le poids important du marché informel comme une entrave au développement du marché officiel des téléphones portables en Algérie.
Source : Journal Liberté du 15/10/2008
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