Moussa Benhamadi, PDG d’Algérie Télécom, a confirmé il y a quelques heures lors de son passage dans une émission de la radio algérienne (chaine I) que les créances non recouvrées d’Algérie Télécom, auprès notamment des ministères et autres administrations publiques, "s’élèvent à 70 milliards de DA". Il a cependant ajouté qu’elles n’ont pas constitué "un obstacle pour le développement globale de l’entreprise, ni dans la concrétisation des programmes d’introduction des technologies nouvelles qui visent à améliorer la qualité de service au profit des citoyens". Il a tenu a démentir catégoriquement que le groupe est en faillite et qu’il dispose de suffisamment d’argents pour améliorer la qualité des réseaux. Il a aussi reconnu que parmi les insuffisances figure "l’accueil médiocre dans certaines Actel car certains agents ne sont pas encore sensibilisés sur leur nouveau rôle. Ils doivent bien comprendre qu’ils ne sont plus des employés d’un ministère mais qu’ils doivent améliorer leurs relations avec la clientèle et répondre aux doléances et demandes avec rapidité". Les projets en cours sont nombreux : modernisation des réseaux, introduction du Next Generation Network (NGN) qui est une nouvelle architecture de réseau de communication et la mise en place d’un réseau de fibre optique FTTH qui signifie fibre jusqu’au foyer. Moussa Benhamadi a exprimé ses réserves quant à l’ouverture immédiate du capital de l’opérateur historique et qu’il était pour l’instant plutôt favorable à améliorer les résultats du groupe pour anticiper la venue d’autres groupes dans notre pays et dans ce cas, il vaut mieux être fort que faible. Algérie Télécom doit aussi avoir des ambitions régionales, voire internationales. Le dernier mot revient au gouvernement. "Les responsables algériens sont au courant de la situation d’Algérie Télécom et de son rôle stratégique et sensible dans le développement du pays et l’ouverture ne se fera que lorsque le groupe sera plus puissant", dira-t-il. Un groupe qui a besoin de management, de transfert technologique et d’innovation dans le cadre de partenariats.
Source : Journal El Watan du 14/10/2008
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GROUPE ALGÉRIE TÉLÉCOM
Moussa Benhamadi, annonce ses priorités
Moussa Benhamadi, PDG d’Algérie Télécom, a confirmé hier lors de son passage dans une émission à la Chaîne I de la radio algérienne que son groupe n’était pas «en faillite». Il reconnaît, cependant, que les créances non recouvrées auprès des ministères et autres administrations publiques «s’élèvent à 70 milliards de dinars». Des démarches ont été entreprises pour récupérer les sommes et le chef du gouvernement a donné son appui.
Ces dettes ont limité les capacités financières d’Algérie Télécom, mais n’ont pas constitué «un obstacle pour le développement global de l’entreprise, ni dans la concrétisation des programmes d’introduction des technologies nouvelles qui visent à améliorer la qualité de service au profit des citoyens. Nous attendons toutefois un apport de l’Etat pour construire les réseaux dans les zones isolées où l’investissement n’a pas une rentabilité élevée».
Il affirme que le groupe maîtrise les technologies modernes et qu’il sera prêt à «postuler pour une licence 3G dès que le gouvernement la mettra en vente». La feuille de route prévoit l’exploitation rationnelle des capacités humaines et les infrastructures de base et l’introduction de nouveaux services, car Algérie Télécom ne veut plus se limiter «à la téléphonie».
L’exploitation des infrastructures (les réseaux) n’est qu’à un taux de 60%, car beaucoup ont besoin de modernisation, de sécurisation et de développement. La majorité a été déployée pendant les années 1990 et le développement des télécoms a été fulgurant depuis cette époque.
L’objectif est de passer au Next Generation Network (NGN), qui est une nouvelle architecture du réseau de communication. Il est justifié par l’offre de nouveaux services (internet, télévision) et l’augmentation des recettes avec des services multimédias pour compenser la diminution des recettes des services vocaux et augmenter les activités commerciales dans le domaine de la large bande. Tout le plan de développement repose sur le renforcement de la téléphonie fixe en introduisant des services à valeur ajoutée.
M. Benhamadi a exprimé ses réserves quant à l’ouverture immédiate du capital de l’opérateur historique et qu’il était pour l’instant plutôt favorable à améliorer les résultats du groupe pour anticiper la venue d’autres groupes dans notre pays et, dans ce cas, «il vaut mieux être fort
que faible». Le groupe a besoin, selon lui, «de management, de transfert technologique et d’innovation dans le cadre de partenariats». Il a annoncé la constitution d’une structure qui sera chargée de la recherche et du développement pour «donner une vision à long terme à l’entreprise et l’assistera dans les grands projets ». Il dira que l’entreprise souffre d’un phénomène qui prend de l’ampleur : le vol de câbles, qui a occasionné une perte de 30 milliards de centimes.
Source : Journal El Wataan du 14/10/2008 version sur papier journal
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