mardi 26 janvier 2010

Ericsson expédie du matériel télécoms


L’équipementier a une expertise dans le domaine et il a décidé de la mettre à la disposition de Haïti pour briser son isolement.


Sous l'égide des Nations unies, Ericsson, leader mondial sur le marché des technologies de télécommunication et des services aux opérateurs, se mobilise pour aider les victimes du séisme qui a durement frappé Haïti. L'équipementier va déployer son organisation de secours et d'assistance appelée Ericsson Réponse. 4 experts en télécoms d'Ericsson sont déjà sur place pour installer un mini-réseau GSM et rétablir les communications mobiles dans la zone sinistrée. Une vingtaine d'autres collaborateurs volontaires se tiennent d'ores et déjà prêtes à venir renforcer, si nécessaire, les équipes de secours actuellement en pleine intervention.

Rima Qureshi, responsable d'Ericsson Réponse, explique : «De nos expériences précédentes, nous savons combien il est crucial pour les secouristes de pouvoir coordonner les opérations sur le terrain avec des communications mobiles. Cela leur permet de localiser, d'agir et de porter secours plus rapidement aux personnes victimes d'une catastrophe naturelle.» En 2009, Ericsson Réponse a apporté son concours technologique au Congo, au Soudan, en Indonésie et aux Philippines.

Ericsson Réponse a été créée en 2000 sous l'impulsion du groupe Ericsson qui souhaitait mettre à disposition son expertise des télécommunications lors des catastrophes naturelles et des situations d'urgence en établissant des partenariats avec diverses organisations internationales comme les Nations unies. Après un séisme, «les télécommunications ne peuvent se faire que par téléphone satellitaire», a constaté un journaliste de Reuters. La technologie actuelle des communications et son utilisation pour les télécommunications d'urgence jouent un rôle essentiel dans la réaction face aux catastrophes.

Les téléphones mobiles, apparemment une solution possible pour les communications mobiles vitales lors de la réaction face aux catastrophes, dépendent de l'existence de stations de relais, les «cellules». Chaque cellule a une capacité typique de 6 à 30 communications simultanées et couvre une surface d'un rayon moyen de 1 à 5 kilomètres. Les cellules sont en majorité agglomérées en espace urbain et le long des grandes routes.

Source : Journal El Watan du 26/01/2010

Aucun commentaire: