Interrogée, une source autorisée à Mobilis a confirmé l'existence d'une enquête sur ces contrats. Ces derniers concernent la sous-traitance de l'exploitation du réseau de l'opérateur à Ericsson. Plusieurs audits internes ont été menés et un audit externe, confié au cabinet Ernst & Young a été réalisé il y a quelques mois, selon la même source. Le cabinet international aurait rendu des conclusions selon lesquelles Mobilis aurait agi de la même manière que les autres opérateurs mobiles à travers le monde, en choisissant un fournisseur unique pour son réseau, sans passer par la procédure de l'appel d'offres.
Mais les conclusions de cet audit ne semblent pas avoir satisfait les autorités. L'Inspection générale des finances (IGF) mène actuellement une enquête dans les locaux de Mobilis concernant l'exploitation du réseau par Ericsson. Et le ministère de la Poste et destechnologies de l'information et de la communication attend les conclusions de cette enquête pour décider de la suite à donner au dossier.
En 2007, Ericsson a été secoué par deux affaires de corruption dont une concerne directement l'Algérie. L'équipementier de télécommunication est accusé d'avoir embauché l'homme d'affaires et ancien député proche du mouvement islamiste Hamas, Djilali Mehri, pour pouvoir négocier et obtenir des contrats en Algérie (lire papier). L'enquête est toujours en cours d'instruction.
Source : Tout Sur l'Algérie au 19/07/2009
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