vendredi 17 juillet 2009

Créances d’Algérie Télécom : Ouyahia ponctionne les mauvais payeurs

La dette est passée de 70 milliards de DA à 40 milliards de DA.

L’opération du recouvrement des créances par Algérie Télécom se poursuit. La dette est passée de 70 milliards de DA à 40 milliards de DA. C’est ce qu’a affirmé le P-DG d’Algérie Télécom (AT), Moussa Benhamadi, lors d’une conférence de presse animée jeudi au siège de l’entreprise à Alger.
M. Benhamadi a expliqué qu’ à propos des entreprises qui n’ont toujours pas commencé à régler leurs créances, le Premier ministre Ahmed Ouyahia a décidé d’effectuer des ponctions à la source”. Il a aussi ajouté que “certaines créances sont difficiles à récupérer, comme celles d’anciennes entreprises qui ont disparu ou celles de l’ancien ministère des Postes”. Concernant l’offre WLL, venue pour renforcer l’utilisation du réseau du téléphone sans fil, le P-DG de AT a fait savoir que la dette enregistrée auprès des abonnés est estimée à 3 milliards de DA et qu’il “est difficile de la récupérer”. “Certaines personnes ont fourni de fausses identités pour avoir une ligne WLL, alors il est presque impossible pour nous de récupérer notre argent”, a déploré M. Benhamadi. Au sujet du litige AT à l’Eepad, M. Benhamadi a assuré que l’Eepad est un partenaire de AT tout en indiquant que la commission installée par la tutelle est en train d’étudier les factures des deux parties pour déterminer le montant exact de la dette. À propos de la mauvaise qualité de connexion dénoncée par plusieurs clients d’AT, le premier responsable d’AT a expliqué ces désagréments par la rénovation des installations que comptent les réseaux. Ces renouvellements des installations ont pour objectif de perfectionner la connexion et d’alléger le flux, selon M. Benhamadi.
La quatrième édition de l'université d'été, qui a pris fin jeudi à Alger, avait pour objectif le soutien et l’encouragement des compétences universitaires pour la création de leurs propres petites et moyennes entreprises (PME). Elle intervient également dans le cadre du renforcement de la relation entre le patronat entre l’université et le secteur économique. M. Benhamadi a indiqué dans ce cadre qu’Algérie Télécom contribuera par la formation et le parrainage des universitaires désireux d’évoluer dans le monde des télécommunications, à travers des stages et des formations au sein de l’entreprise.
Par ailleurs, M. Benhamadi a indiqué que l'organisation par AT de cette manifestation ne concerne pas uniquement les diplômés des instituts des technologies de l'information et de la communication mais aussi toutes les autres filières universitaires. Le P-DG d’AT a indiqué qu’à l’issue de cette rencontre, un premier lot de projets d’entreprises innovantes, au nombre de 50 verra le jour. Ces projets pilotes sont portés par les cadres de l’entreprise, car selon M. Benhamadi, AT a des difficultés à trouver des partenaires qui répondent à son cahier des charges et c’est pour cette raison que l’entreprise a opté pour cette démarche.
Néanmoins, le P-DG d’AT a certifié que “les cadres qui ont choisi de travailler dans ces entreprises garderont leur poste au sein d’AT et qu’ils peuvent reprendre leur poste dans la société dès qu’ils le souhaitent”.
Dans le cadre de son appui à la création de ce genre d'entreprises, AT entretient des relations de coopération avec plusieurs universités notamment l'université des sciences et technologies Houari-Boumediene (USTHB), l'Université de Médéa, des associations de recherche et de création, l'Agence nationale de soutien à l'emploi de jeunes (Ansej) et la Caisse nationale d'assurance-chômage (Cnac), a précisé M. Benhamadi. “Cette université d'été est itinérante, elle observera des haltes dans plusieurs villes du pays où des rencontres avec les étudiants universitaires et les nouveaux diplômés sont prévues”, dit-il.
Cette manifestation, qui a débuté mercredi, a été organisée par (AT), l'université des sciences et technologies Houari-Boumediene (USTHB) en collaboration avec l'Agence nationale de soutien à l'emploi de jeunes (Ansej), l'Agence nationale de gestion de microcrédit (Angem) et la Banque agricole et de développement rural (Badr).

Source : Journal Liberté du 18/07/2009

Aucun commentaire: