Les difficultés de l'opérateur Orascom Telecom en Algérie inquiète les milieux financiers internationaux. Dans une note d'analyse, publiée lundi 7 septembre, l'agence de notation financière Standard & Poor's (S&P) indique avoir placé l'opérateur téléphonique égyptien sous surveillance avec une perspective négative. Cette mise sous surveillance reflète les inquiétude de l'agence concernant la visibilité sur les liquidités de l'opérateur, étant donné le retard potentiel dans la perception des dividendes de sa filiale algérienne, OTA, qui exploite la marque commerciale Djezzy.Avec Moody's et Fitch, Standard & Poor's fait partie des trois plus grandes agences de notation financière dans le monde. Les avis de ces organismes constituent des éléments précieux pour les investisseurs. Ces derniers se basent souvent sur leurs analyses pour effectuer des arbitrages.
Dans un déclaration publiée, mardi 25 août, à l'occasion de la présentation de ses résultats trimestriels, le groupe égyptien avait indiqué avoir échoué à obtenir les autorisations nécessaires des autorités algériennes pour le transfert des dividendes issus des 580 millions de dollars de bénéfices annuels de sa filiale OTA.
Or, selon S&P, les activités en Algérie représente 96,8% du flux de trésorerie de l'opérateur de téléphonie égyptien. « Le retard dans la réception des dividendes en provenance d'Algérie pourrait provoquer des tensions sur les liquidités pour les besoins d'investissements substantiels dans des opérations plus récentes dans le portefeuille d'Orascom Telecom, comme au Canada, ou le paiement d'intérêts et d'autres appels de fonds au niveau de l'entreprise-mère », précise S&P.
« Nous avons l'intention de suivre de près la situation concernant le rapatriement des dividendes en provenance d''Algérie dans les semaines à venir », a déclaré un analyste de Standard & Poor's.
Source : Tout Sur l'Algérie au 09/09/2009
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire