dimanche 7 juin 2009

Le gouvernement algérien renonce à introduire la téléphonie 3G

L'introduction de la téléphonie mobile de troisième génération (3G) ne figure plus parmi les priorités du gouvernement. « La 3-G n'est pas une priorité pour l'Algérie, contrairement au développement de l'Internet sur le fixe (ADSL) », a déclaré, dimanche 7 juin, le ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, Hamid Bessalah, cité par l'agence APS. Le ministre s'exprimait en marge d'une rencontre sur les expériences des pays du Maghreb dans le développement de la culture numérique.

« Aujourd'hui notre priorité va vers l'Internet sur le fixe, notamment l'ADSL qui peut être soutenu par le wimax, notamment », a expliqué M. Bessalah. Pour lui, l'Internet haut débit mobile « n'est pas une priorité dans le mesure où nous avons un taux de pénétration à l'Internet qui demeure faible, entre 10 et 12% ». Le ministre a également précisé que la 3-G exige de « gros investissements et le coût pour le citoyen va être très onéreux », selon APS.


Fin mai 2008, l'Autorité de régulation de la Poste et des télécommunications (ARPT) avait lancé une manifestation d'intérêt en vue de l'attribution de la première licence mobile de type 3G. Mais dès son annonce, ce projet avait suscité le doute des experts (
lire notre article). La mise en place d'un réseau de troisième génération mobile nécessite en effet des investissements importants qui dépassent les capacités des opérateurs activant en Algérie. Et la 3G doit être accompagnée par la mise en place d'une véritable industrie de contenus (télévision sur mobile, jeux, musique...). Une industrie qui a peu de chances de se développer en Algérie avant de nombreuses années.

Source : Tout Sur l'Algérie au 07/06/2009

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