lundi 19 janvier 2009

LE MINISTRE DE LA POSTE ET DES TIC RÉUNIT LES CADRES DE SON SECTEUR

Le plan de redressement décidé pour Algérie Télécom, en exécution depuis le mois de juin dernier, a fait l’objet d’une première évaluation, au cours de la réunion des cadres du secteur de la poste et des TIC tenue, hier, à l’hôtel El-Aurassi. Présidée par le ministre de la Poste et des TIC, la rencontre a porté sur le programme de l’année 2009, l’organisation et le fonctionnement du secteur.

M. Bessalah, après avoir fait l’évaluation des activités de la Poste et énuméré les points positifs et négatifs de l’entreprise, a néanmoins, insisté sur “la nécessité d’informatiser les guichets des bureaux de poste avant la fin du premier semestre 2009, afin de lutter contre le fléau des détournements de fonds”, a-t-il déclaré. Il a ensuite passé la parole à M. Benmehrez qui, quant à lui, s’est appliqué à présenter “la stratégie e-algérie 2013” qui sera mise en oeuvre une fois “le plan d’urgence 2008-2009” achevé, à savoir le redressement d’AT. Ce dernier englobe plusieurs volets, notamment celui de la politique commerciale et financière de l’entreprise.

M. Benmehrez annonce, entre autres, “une réduction des dépenses, le lancement de nouveaux produits, une amélioration de la relation clientèle…” S’agissant du même volet, il ajoute qu’une campagne de recouvrement des nombreuses créances de l’entreprise sera lancée, doublée d’une formule “pre-paid” pour les abonnés au téléphone fixe.

Il faut savoir que seuls 40% des créances d’AT ont été récupérées en 2008 et que ces créances sont essentiellement accordées aux institutions publiques. Concernant le volet infrastructures et réseaux, il est prévu d’optimiser l’utilisation des investissements déjà réalisés et le redéploiement du WLL qui avait fait un flop. Pour le personnel d’AT, des formations sont également prévues et une grande importance sera accordée à la recherche et développement, un thème sur lequel s’est attardé le ministre.

L’objectif de ce plan de redressement étant de rembourser les crédits contractés par l’entreprise, notamment l’emprunt obligataire, de rentabiliser les investissements (77 milliards
de 2003 à nos jours) et de rehausser le chiffre d’affaires car “AT a du mal à faire face à la forte concurrence”, a déclaré en substance M. Benmehrez.

D’ici à la fin du premier semestre 2009, ce plan de redressement sera suivi de “la stratégie e-algérie 2013”, un programme qui prévoit une modernisation d’AT et surtout le passage du haut débit au très haut débit. Le contenu de cette stratégie ressemble beaucoup au programme “portail e-gouvernemental”, qui avait été lancé en 2004 lorsque Amar Tou était en charge du ministère de la Poste et des TIC. Il faut dire que le secteur a changé trois fois de ministre en quatre années et qu’AT a également vu se succéder quatre P-DG entre 2000 et 2008.

Enfin, le plan de redressement d’AT comme la stratégie e-algérie 2013 seront tous deux sanctionnés par des contrats de performance signés avec l’État. Le suivi a été confié au conseil d’administration d’AT et l’évaluation à une commission ad hoc, qui siègera auprès de son assemblée générale.

Source : journal Liberté du 19/01/2009

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ALGÉRIE TÉLÉCOM : Signature d’un contrat de performance avec l’Etat

Algérie Télécom compte axer ses efforts d’investissement autour de la mise à niveau des infrastructures de télécommunications dans le but d’offrir aux clients de nouveaux produits et services. Moussa Benhamadi, PDG de l’entreprise, n’a pas caché, hier lors de la réunion des cadres du secteur de la poste et des TIC, que le chiffre d’affaires a connu une baisse en 2006-2007, expliquée par «la concurrence de la téléphonie mobile, la libéralisation du marché, faible optimisation de certains investissements, insuffisance d’adaptation des ressources humaines aux évolutions technologiques et une carence dans la pratique marketing et commercialité».

Le dense réseau national en fibre reste insuffisant. Il reconnaît «les coupures fréquentes et la mauvaise qualité de services ainsi que l’obsolescence des équipements de commutation». Algérie Télécom a investi entre 2003 et 2007 près 77,4 milliards de dinars. L’analyse de la situation générale, notamment au plan de l’infrastructure des télécommunications, fait ressortir des insuffisances en matière de support sécurisé et de qualité du haut et très haut débit.

La téléphonie mobile supplante aujourd’hui la téléphonie fixe. L’ouverture de ce marché a eu des conséquences immédiates : la pénétration de la téléphonie mobile en Algérie est très supérieure à la moyenne africaine et approche celle des pays développés. Un contrat de performance Etat-Algérie Télécom a été établi pour «garantir et réaliser les performances projetées pour la période 2009-2013».

Algérie Télécom veut se transformer en opérateur de services. Les priorités sont assainissement et recouvrement des créances, rationalisation des dépenses et outils de maîtrise des coûts, une meilleure dynamique de l’offre ADSL, installation de prépaid pour le fixe et développement de l’activité Call Center comme centre de profit.

Source : Journal El Watan du 19/01/2009
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Le programme e-Algérie 2013 pour rattraper le retard

La nouvelle trouvaille du gouvernement algérien est l’« e-Algérie 2013 ». Intervenant hier lors d’une réunion des cadres du secteur des postes et des TIC tenue à l’hôtel El Aurassi, Hamid Bessalah, ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, a donné la couleur de ce que seront les grands axes de son nouveau programme. 

Il s’agit d’une stratégie qui vise à rattraper le train en marche des nouvelles technologies. « L’économie numérique peut être une économie alternative », a-t-il insisté lors d’une conférence de presse, en précisant que « ce programme attend l’approbation du gouvernement ».

Un meilleur accèsau haut débit

Auparavant, M. Benmehraz avait esquissé les contours de cette stratégie qui s’appuie sur l’accélération de la couverture en accès à haut et très haut débit à l’ADSL, la sécurisation pour « mieux répondre aux différents services développés », l’accélération de l’usage des Technologies de l’information et de la communication (TIC) par l’administration et leur intégration dans l’activité économique comme l’e-éducation, l’e-banking et l’e-commerce. En outre, ce projet s’attellera, a-t-il poursuivi, à développer des mécanismes et des mesures « incitatives » à même d’accroître l’accès des ménages et des petites entreprises aux équipements et réseaux à haut débit, l’élaboration d’un statut particulier pour les ingénieurs en TIC, la mise à niveau du cadre juridique national et la mise en place d’un observatoire national des TIC.

Ce programme s’inspire, selon M. Bessalah, des « expériences mondiales, mais tient également compte des spécificités nationales ». Interrogé sur le sort réservé à la licence 3G, le ministre a jugé que ledit projet « n’est pas prioritaire ». « Le plus important est de permettre aux citoyens un accès facile à l’utilisation de l’intérêt », a-t-il dit. On se souvient encore que l’ancien ministre, Boudjemaâ Haichour, avait annoncé fin 2006 le lancement de ce projet pour 2007.

L’opération Ousratic a échoué

Son successeur vient enterrer ce projet, du moins pour l’instant. Interpellé sur l’échec de l’opération Ousratic, lancée en grande pompe, le ministre a imputé cet état de fait à l’absence de services et de relais au niveau des infrastructures des secteurs de l’éducation, de l’enseignement supérieur et surtout à la cherté des PC. « Nous allons vers un autre méthodologie de travail », a-t-il noté, en estimant à 50 000 le nombre des PC distribués dans le cadre de cette opération. M. Bessalah a dressé, par ailleurs, un bilan des réalisations de son département jusqu’à 2008. Le nombre des abonnés aux téléphones fixe et mobile a atteint 31 millions avec un taux de pénétration de 92%. Le nombre d’utilisateurs d’internet était de 3,2 millions avec un taux de pénétration de 9,5% en 2007, alors que l’Algérie dispose de 5000 cybercafés.

« Une performance insuffisante », a-t-il commenté. Il affirme aussi que son département a pu mettre en place un réseau en fibre optique de quelque 65 740 km. Le ministre a encore donné quelques statistiques relatives aux opérateurs de téléphonie mobile. Selon lui, Djezzy dispose de plus de 14 millions d’abonnés (52,2% de parts de marché), suivi de Mobilis avec 7 millions d’abonnés (28,7%) et de Wataniya avec 5 millions d’abonnés (19,3%). M. Bessalah a refusé de se prononcer sur la polémique entre Wataniya et Mobilis, qui revendiquent chacun « la seconde place du podium » derrière Djezzy.

Source : Journal El Watan du 19/01/2009

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Le problème des créances pénalise Algérie Télécom : L’opérateur recouvre 28 milliards de dinars

La vaste opération de recouvrement des créances lancée par Algérie Télécom (AT) en 2008 a permis à l’opérateur historique de récupérer 28 milliards de dinars. Estimée à près de 70 milliards de dinars, les créances accumulées avant 2008 ont été recouvrées à 40 %, selon le P-DG du groupe, M. Moussa Benhamadi, qui s’exprimait hier lors d’une rencontre des cadres du secteur, tenue à Alger. S’agissant des créances de 2008, dont le chiffre n’a pas été avancé, le taux de recouvrement a atteint 76 %, a-t-il précisé, alors que selon les standards internationaux, le taux devrait osciller entre 3 % et 4 %.
Selon M. Benhamadi, la question des créances, mais aussi et surtout la baisse de
50 % des tarifs d’Internet, ont lourdement affecté le chiffre d’affaires du groupe, qui se situera à moins des 63 milliards de dinars enregistrés en 2007.
Le P-DG a néanmoins indiqué que l’année 2009 devrait connaître une reprise, grâce à un plan d’urgence d’un an lancé en juin dernier. Ce plan prévoit, outre l’assainissement des créances, la rationalisation des dépenses et le lancement de nouveaux services comme le prépayé pour le fixe.
Les premiers résultats de ce plan devraient être perceptibles durant le premier trimestre de cette année. L’opérateur historique est tenu de mettre à niveau ses prestations et d’optimiser ses installations et ses infrastructures de télécommunication pour les besoins de la prochaine stratégie e-Algérie 2013, a affirmé le ministre de la Poste des Technologies de l’information et de la communication, M. Hamid Bessalah, qui a assuré que «l’Etat soutiendra financièrement AT, mais sans s’ingérer dans son fonctionnement».
Par ailleurs, dans le cadre de la mise en œuvre de e-Algérie 2013, l’Etat et l’opérateur historique ont signé un contrat de performance qui fixe les responsabilités de ce dernier. AT s’engage à mettre en place un dispositif de pilotage par objectifs et des résultats pour chaque activité, ainsi qu’un business plan.
Des investissements de l’ordre de 3 milliards de dollars sont prévus au cours des cinq prochaines années par AT, a dit M. Benhamadi. Pour sa part, le ministre n’a pas avancé de chiffre quant au coût de la nouvelle stratégie quinquennale.
«Des estimations ont été faites mais cela reste encore à parfaire, car la stratégie est en cours d’enrichissement, a-t-il déclaré, ajoutant que vers la fin du mois en cours, le dossier sera clôturé et présenté au gouvernement.


Source : Journal le jeune independant du 19/01/2009
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Un contrat de performance Etat-Algérie Télécom

La présentation de la nouvelle stratégie «e-Algérie 2013» hier à l’hôtel El-Aurassi était l’occasion pour le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, M. Hamid Bessalah, de faire le point de la situation sur son secteur avant d’exposer les grands objectifs assignés à la nouvelle politique quinquennale soumise à enrichissement.

Ciblant 13 axes majeurs, la stratégie qui s’assoit sur un contrat de performance Etat-Algérie Télécom devrait engendrer un impact direct sur l’emploi, la croissance, la productivité et la compétitivité, offrir des outils d’intégration économique et culturel et améliorer l’attractivité du pays à l’international.

Partant d’une situation générale de pénétration de la téléphonie fixe de l’ordre de 9,06%, du mobile de 81,41%, de connexion à internet de 10,34%, de nombre d’abonnés large bande de 12% et d’une pénétration du PC de 1,06%, il est attendu de propulser ces chiffres à 24% de télédensité fixe, 107% du mobile, 69% d’internautes, 12% d’abonnés large bande et 28% de pénétration du PC.

Dans un marché de Tic exploité par 3 opérateurs VSAT, 3 opérateurs GMPCS, 11 opérateurs actifs VoIp, 25 ISP actifs sur les 76 existants, 08 audiotex opérationnel sur les 11 recensés et 28 call centers, le total d’abonnés à la téléphonie fixe et mobile a atteint les 31,66 millions à mars 2008, soit un taux de pénétration de 92,6%, dont 3,68 millions abonnés au fixe. Ainsi, l’opérateur public du fixe, qui bénéficie désormais d’un contrat de performance formalisant le cadre de pilotage de l’entreprise en sa qualité d’entreprise publique économique contribuant au développement socio-économique, devrait de part son nouveau programme de développement 2009-2013, appuyé par le plan d’urgence juin 2008 - juin 2009, redresser son chiffre d’affaires, en baisse depuis 2005, et remédier aux insuffisances de son réseau, au moment où les mesures prises dans le cadre du plan d’urgence commencent à donner des résultats concrets, à en croire le P-DG qui s’attend à un chiffre d’affaires 2008 proche de celui réalisé en 2007. Le P-DG du groupe retiendra, entre autres, actions engagées en catastrophe le redéploiement de la WLL dans les zones rurales et semi-urbaines, le lancement de l’accès haut débit sans fil WiMax couvrant actuellement 90% de la capitale et 9 autres wilayas. Mais l’une des actions qui a porté le plus de résultats reste incontestablement l’action de recouvrement qui a permis la récupération de 40% des anciennes créances et l’encaissement de 76% des créances 2008. Quant au programme 2009-2013 non encore finalisé et qui devrait mobiliser la coquette somme de 3 milliards de dollars, il est notamment orienté vers le déploiement d’infrastructures nouvelles d’accès multiservices et ADSL, l’introduction de solutions VPN-Ip de réseaux intranet pour entreprises et institutions, le développement de l’activité des Call Centers, la migration vers un réseau nouvelle génération et la mise à niveau du réseau filaire haut débit de 300.000 lignes. Il est prévu aussi à ce titre la réalisation d’un centre d’amplification de secours du centre d’Alger qui régulera le routage des artères à haut débit et très haut débit national, lequel centre abritera également le Data Center de secours.

Du côté du mobile, les chiffres arrêtés à la même période de mars 2008 font ressortir 14,1 m i l l i o n s d ’ a b o n n é s chez Djezzy (52,2% du marché), 7,7 millions chez M o b i l i s 28,5% et 5,2 millions chez N e d j m a (19,3%). Et dans le souci de propulser davantage l’opérateur public Mobilis qui tend à perdre sa position de leadership après la perte de près de 2 millions de ses clients prépayés lors de l’opération d’identification, l’une des orientations majeures de la stratégie porte sur la mise en place d’une commission chargée d’élaboration d’un contrat de performance
avec Mobilis, lequel sera orienté notamment vers le marketing et la stratégie de convergence fixemobile. S’agissant de la généralisation de l’Internet qui tarde à se concrétiser avec seulement 9,5% de pénétration enregistré en 2007, soit 3,2 millions d’internautes, le ministre a reconnu que l’opération Ousratic qui a réalisé la vente de 50.000 PC n’a pas atteint les résultats escomptés alors que le réseau haut débit ADSL de 400.000 lignes est en faible croissance.

Par ailleurs, dans le secteur de la Poste enregistrant des avoirs CCP dépassant les 500 milliards de dinars avec plus de 10 clients, l’un des soucis principaux reste la sécurisation des bureaux postaux exposés aux détournements à répétition et la réduction des longues files d’attentes devant les guichets à cause notamment d’une densité postale dépassant dans les grandes agglomérations les 14.000 habitants par bureau et une moyenne nationale dans les meilleurs cas de 9.800 habitants/bureau alors que la moyenne internationale est de 6.000 habitants par bureau. A ce niveau l’on table sur une campagne de sensibilisation permanente et la formation en direction des agents des guichets et les receveurs, l’amélioration de la densité postale notamment dans les grandes villes et la poursuite des mesures déjà arrêtées et relatives à la disponibilité des fonds dans les bureaux de poste. A travers la mise en oeuvre d’actions intersectorielles, il est aussi question d’améliorer les délais de distribution du courrier et la révision du plan d’acheminement, de collecte et de distribution et le développement du courrier hybride. Durant ce premier trimestre 2009, il est attendu la mise en service de 200 réseaux locaux des bureaux de poste (IBP).

A noter que la stratégie «e-Algérie 2013» qui prévoit également des programmes de développement pour Algérie télécom satellite, l’Agence nationale de radio navigation maritime, l’Agence nationale de fréquences, l’Institut national des télécommunications et des Tic devrait arrêter un montant financier pour l’ensemble des actions inscrites à travers les 13 axes majeurs (généralisation des Tic auprès de l’administration publique, les entreprises et les citoyens, développement de compétences humaines, mise à niveau du cadre juridique national, valorisation de la coopération internationale…) avant la soumission de la mouture finale du projet au gouvernement vers la fin du mois en cours.


Ce que prévoit le contrat de performance Etat-Algérie Télécom

Le contrat pluriannuel de performance Etat-Algérie Télécom, confirmant le statut d’entreprise publique économique d’AT, précise les axes de développement, d’organisation et de gouvernance et formalise le cadre de pilotage de l’entreprise. A travers ce contrat de performance, Algérie Télécom s’engage, en effet, à mettre en oeuvre un plan quinquennal de mise à niveau de son infrastructure et à améliorer ses compétences et ses outils stratégiques en matière d’expertise économique et financière. L’Etat apportera de son côté son soutien nécessaire humain et matériel alors que le suivi de l’exécution du programme est confié au Conseil d’administration d’Algérie Télécom et l’évaluation à une commission ad hoc qui sera constituée auprès de l’assemblée générale du groupe.

Source :
journal El Moudjahid du 19/01/2009

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