Le ministre algérien de la Poste et des TIC, Moussa Benhamadi, a mis fin aux spéculations sur les options possibles, acquisition ou partenariat, pour régler le litige financier qui existe entre Algérie Télécom et l’opérateur privé Eepad. La seule option laissée à ce dernier est de payer ses dettes.
Rien n’est réglé entre l’opérateur Eepad et le groupe Algérie Télécom (AT) a indiqué jeudi, le ministre de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication, M. Moussa Benhamadi qui a souligné que le contentieux financier entre les deux parties est toujours posé. Il revient à Eepad de payer ses dettes, a indiqué le ministre. Dans des déclarations passés, le ministre avait estimé à 3,8 milliards de dinars la dette de l’opérateur, mais une décision de justice, rendue le 26 décembre dernier à arrêté à 2,2 milliards de dinars la dette commerciale de l’opérateur ADSL vis-à-vis d’Algérie Télécom. Le ministre qui est DH d’Algérie Télécom au moment où le conflit commercial a atteint le point de rupture en 2009 était favorable au rachat d’Eepad par Algérie Télécom mais le Conseil d’Administration du groupe public avait rejeté cette option. Le propos du ministre de la poste et des Tic sur le fait que rien n’est réglé sur le litige financier va à l’encontre des spéculations sur un prochain retour d’Eepad en tant qu’opérateur Internet. En rappelant qu’Eepad devra payer ses dettes, il laisse entendre qu’il s’agit de la seule option offerte. Nouar Harzallah, le PDG d’Eepad a souhaité que litige financier soit réglé sous la forme d’un partenariat public-privé (PPP) rejetant l’option d’une acquisition pure et simple. « J’ai toujours défendu le PPP dans le TIC. Il est possible de faire beaucoup de choses ensemble, d’exporter des services. Il faut savoir que le MSAN que déploie en ce moment AT est techniquement compatible avec nos plateformes et que nous avons un réseau local qui offre la triple play avec la solution MSAN » a-t-il déclaré récemment à Maghreb Emergent. Pour rappel, le litige entre AT et Eepad remonte à 2009. Le ministère de la Poste et des TIC avait ordonné au groupe public de recouvrir toutes les créances dues auprès des fournisseurs de service internet dont Eepad.
Source :
Maghreb Émergent au 27/01/2012
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