Pour faire face à ce problème «purement technique», le ministre a demandé de lui présenter un dossier ficelé sur la situation de la couverture téléphonique au niveau de ces zones.
Il a tenu comme responsable de la dégradation de la qualité du réseau dans ces wilayas les opérateurs de téléphonie mobile opérant en Algérie qui se sont, a-t-il souligné, «engagés dans les cahiers des charges signés lors du lancement de leur activité d'assurer une couverture à 99% du territoire et du réseau routier».
Lors d'une visite effectuée dans les wilayas frontalières de l'Est, le premier responsable du secteur a souligné que «ces régions font partie des 99% du territoire où les opérateurs doivent assurer une qualité acceptable du réseau».
A ce titre, il a appelé les trois opérateurs de téléphonie mobile à prendre les mesures adéquates pour renforcer la couverture du réseau de façon à éviter l'intervention d'un réseau étranger, en l'occurrence «Tunisiana», en réponse aux doléances des habitants de ces localités ayant soulevé ce problème récurrent.
Le ministre a affirmé que l'autorité de régulation sera saisie pour veiller à remédier à cette «défaillance». Moussa Benhamadi a noté qu'il est juste question de «l'installation de BTS et d’antennes au niveau de ces localités pour optimiser le réseau» comme cela a été fait précédemment dans la wilaya d'El Oued où la population a longuement souffert de ce problème avant qu'une solution ne soit trouvée.
«A El Oued, la situation a été totalement rétablie et tout se passe bien», souligne-t-il. «Mais c'est aux opérateurs de le faire», a-t-il indiqué.
La présentation de ce problème n'obéit à aucune considération politique, selon Zouhir Meziane, responsable de la communication au ministère des NTIC.
«C'est un problème entre Algériens qui ne nécessite guère l'intervention des autorités tunisiennes des télécommunications pour faire cesser l'interférence du réseau Tunisiana dans la bande frontalière algérienne», a-t-il expliqué en citant des informations publiées sur un site internet d'origine inconnue qui a tenté de donner une connotation politique à cette simple préoccupation tout à fait légitime des Algériens.
Il a souligné, dans le même ordre d’idées, qu’«un problème similaire a été constaté au niveau des frontières libyenne et marocaine et que des solutions sont apportées au fur et à mesure». Les opérateurs de téléphonie mobile algériens sont conscients de la nécessité de combler cette lacune.
«Nous allons faire le nécessaire pour développer la couverture sur la bande frontalière», dira Hamid Grine, responsable de communication à Orascom Télécom Algérie (OTA). Selon lui, l'opérateur va procéder à «l'étude de la situation dans cette zone pour identifier la solution technique adéquate qu'il faut mettre en place en vue d'améliorer ce qui doit l'être», a-t-il dit.Source : Quotidien Le Temps d'Algérie au 11/01/2012
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