mardi 26 octobre 2010

Algérie Télécom - Pas d'ouverture du capital/Gouvernement


actualisé avec démenti du gouvernement algérien.

Le gouvernement algérien a indiqué mardi qu'il n'avait pas l'intention de vendre de participation dans Algérie Télécom, alors qu'un dirigeant du groupe public avait indiqué que la vente à un opérateur étranger était en préparation.

La privatisation du premier opérateur algérien de lignes fixes, également deuxième opérateur de téléphonie mobile et fournisseur d'accès à internet, est prévue depuis plusieurs années mais a été repoussée à plusieurs reprises.

Le directeur de la stratégie du groupe, Chérif Yaici, avait déclaré à Reuters lors d'une conférence sur les télécoms au Caire qu'Algérie Télécom pourrait être prêt pour des discussions d'ici un an.

"Une nouvelle organisation interne se met en place (...). Quand tout sera prêt (...), nous annoncerons qu'Algérie Télécom est disposé à discuter avec un opérateur étranger pour voir à quel niveau cet opérateur pourra entrer au capital de l'entreprise", avait déclaré Chérif Yaici.

Il avait ajouté que les préparatifs en question prendraient encore "au minimum un an".

A la suite de quoi, le ministère algérien des télécommunications a publié un communiqué démentant la cession de telle ou telle partie de l'opérateur.

"Nous démentons catégoriquement cette information (...) (Algérie Télécom veut) consolider son statut d'entreprise publique et confirme sa mission de contribuer au développement économique et social à une échelle nationale", lit-on dans le communiqué.

L'Algérie a introduit en 2008 une série de règles sur les investissements étrangers, rendant impossible la détention de plus de 49% d'un groupe algérien par un investisseur étranger.

L'Algérie est en désaccord avec l'Egyptien Orascom Telecom (OT) (ORTE.CA: Cotation) et ce conflit pourrait mener à la nationalisation de la filiale algérienne d'OT, Djezzy, premier opérateur mobile d'Algérie.

Source : REUTERS au 26/10/2010


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire