
vendredi 28 août 2009
OTH se plaint de ne pas pouvoir rapatrier ses dividendes

mercredi 26 août 2009
Orascom Telecom Algérie : un dossier géré dans l'opacité

Dans sa déclaration, Orascom Telecom s'est contenté d'évoquer les détails techniques. Selon le groupe égyptien, les autorités fiscales algériennes n'ont toujours pas fourni un document indispensable pour effectuer cette opération. Avant février 2009 et l'instauration des nouvelles mesures en matière de transferts de devises, ce quitus fiscal ne figurait pas parmi les documents demandés aux groupes étrangers souhaitant transférer de l'argent vers leur pays d'origine.
Comme nous l'avion révélé le 13 juin dernier, Djezzy est visé par une enquête fiscale. Les enquêteurs du fisc s'intéressent particulièrement aux revenus colossaux générés par la formule « flexy ». Cette dernière permet aux clients prépayés de Djezzy de recharger leur compte dans des taxiphones, des kiosques à tabacs ou magasins de téléphonie mobile, via un simple SMS. Contrairement aux cartes de recharge qui portent des numéros, les revenus générés par « flexy » sont très difficiles à contrôler ni à estimer. Or, plus de 95% du parc client de Djezzy est constitué de prépayé. Le « flexy » représente donc l'essentiel des revenus de l'opérateur.
En attendant les résultats de ce contrôle fiscal, la situation a peu de chances de se débloquer. En décidant de rendre publiques ses difficultés en Algérie, Orascom Telecom confirme implicitement avoir épuisé tous les recours, notamment politiques et diplomatiques.
Cette situation confirme l'existence d'un profond différend entre le gouvernement algérien et le l'opérateur mobile. Depuis la vente, en 2007, des cimenteries algériennes d'Orascom au français Lafarge, le groupe égyptien est vu davantage comme un spéculateur qu'un investisseur engagé durablement en Algérie. Des craintes confirmées par la décision d'OTA de réduire très fortement ses investissements ces deux dernières années, et ce malgré un rentabilité élevée. Enfin, des négociations engagées discrètement l'année dernière avec France Télécom puis cette année avec Vivendi pour la vente de Djezzy ont rendu quasi-impossible une amélioration des relations entre les deux parties.
Mais le dossier Orascom est loin d'avoir livré tous ses secrets. Dimanche dernier, lors d'une conférence de presse à Alger, le DG d'OTA, Thamar Al-Mahdi, niait encore l'existence de difficultés en Algérie. Il démentait jusqu'à la réduction des investissements de l'opérateur - des chiffres pourtant disponibles dans les rapports financiers du groupe- et annonçait de faux chiffres sur l'investissement -500 millions de dollars. Des affirmations démenties, mardi, par les propos de la maison mère de l'opérateur sur le dossier des dividendes. Ce décalage entre la communication de la maison mère et les propos du DG de sa filiale algérienne illustre une situation de malaise.
Pour sa part, le gouvernement algérien continue d'observer le silence. Hormis la critique formulée indirectement, le 23 juillet 2008, par le président Bouteflika sur l'affaire de la vente des cimenteries d'Orascom, aucun responsable algérien n'a évoqué publiquement le dossier. Pourtant, les dernières mesures en matière d'investissement étranger ont été prise en partie en réaction à l'affaire Orascom-Lafarge.
Affaire des dividendes d'Orascom Telecom : incompréhension dans les milieux financiers

En outre, les affirmations de la maison mère sur ses difficultés à transférer les dividendes issus des bénéfices de 2008 suscitent l'incompréhension dans les milieux bancaires et financiers. « Pourquoi le groupe Orascom est empêché de transférer ses dividendes d'Algérie ? C'est son droit à moins qu'il n'a pas présenté un bon dossier », ajoute le banquier.
Un financier ajoute qu'Orascom ne devait pas médiatiser cette affaire. « Il y a la justice si les Impôts s'opposent d'une façon arbitraire au transfert des dividendes d'Orascom », soutient-il. « Si son dossier de transfert est conforme à la loi, il n'y a pas aucune raison que les Impôts s'y opposent», ajoute le financier.
mardi 25 août 2009
Orascom Telecom Algérie (Djezzy) affiche des résultats semestriels en baisse

Le ralentissement de la croissance de l'opérateur a impacté négativement ses marges. Durant les six premiers mois de l'année, son Ebidta (Résultat brut d'exploitation avant impôts, taxes et dotation d'amortissement) est en baisse de 5,5%, à 570,80 millions de dollars. Son taux de marge est également en léger recul (-0,5%) à 60,6%. Mais ce taux reste exceptionnellement élevé dans un marché en ralentissement.
En revanche, les investissements sont en forte hausse durant les six premiers mois de l'année : ils s'établissent à 133 millions de dollars contre 72 millions durant la même période de 2008, soit une hausse de 85%. Mais ce chiffre reste loin de celui avancé, dimanche dernier, par le Directeur général d'OTA, Thamer Al-Mahdi. Ce dernier, devant les journalistes, avait évoqué 500 millions de dollars d'investissements depuis le début de l'année.
Cet effort en matière de dépenses d'investissements semble surtout destiner à améliorer les relations avec les autorités algériennes. La politique de désinvestissement menée depuis quelques années par l'opérateur avait fini par agacer le gouvernement. OTA est en effet une entreprise rentable - elle a réalisé en 2008 un bénéfice de 580 millions de dollars- qui transfère la quasi-totalité de ses bénéfices à l'étranger sous forme de dividendes.
Sur le plan commercial, malmené par la nouvelle stratégie de son concurrent Nedjma, Djezzy peine à recruter de nouveaux clients. Au premier trimestre 2009, son parc d'abonnés a confirmé la tendance du premier trimestre, avec une légère hausse (2,4%) par rapport juin 2008. Dans ce contexte, le revenu moyen par client (ARPU) reste orienté à la baisse (-10%) à 10, dollars. Djezzy continue toutefois de dominer le secteur de la téléphonie mobile, avec 63,7% de parts de marché.
Xperia X2 sera annoncé la semaine prochaine

Comme vous le savez, Xperia X2 est basé sur Windows Smartphone qui supporte Windows Mobile 6.5 OS Professional et dispose d'un écran tactile, clavier QWERTY, le stockage de la bonne mémoire interne et un appareil photo 8,1 mégapixels avec autofocus.il n'y a aucune information sur la date d'annonce et de l'heure. Restez à l'écoute avec SEMC blog pour plus d'infos!
Orascom Telecom affirme avoir été empêché de transférer ses dividendes d'Algérie

En juillet 2008, OTA a présenté un dossier de transfert de dividendes. « A cette date, l'attestation fiscale servant de décharge (quitus fiscal) ne figurait pas parmi les documents à remettre avant que la banque ne soit autorisée à exécuter ce transfert comme il est désormais prévu par la nouvelle instruction N ° 01-09 du 15 Février 2009 », explique le groupe dans sa déclaration.
« Ainsi, le dossier remis par l'OTA à sa banque était complet, selon l'ancienne Instruction n ° 10-05 relatives aux transfert des investissements mixtes ou des fonds étrangers en vigueur. Cependant, sa banque n'a pas exécuté le transfert demandé, et le traitement du dossier relatif à l'OTA a été suspendue jusqu'à présent », poursuit Orascom.
Orascom Telecom affirme avoir demandé à la Direction générale des impôts de lui fournir le document nécessaire pour effectuer ce transfert. Mais, « à ce jour, les autorités fiscales n'ont pas fourni à OTA le certificat requis pour » rapatrier les dividendes.
lundi 24 août 2009
Faut-il encadrer la communication des groupes étrangers en Algérie?
Dans les pays où les entreprises sont tenues à une rigueur dans la publication de leurs résultats et la communication autour de leurs chiffres financiers, de telles déclarations auraient entrainé de lourdes sanctions des autorités. Mentir sur le montant des investissements engagés est une pratique que rien ne peut justifier.
Mais Orascom Telecom Algérie n'est pas un cas particulier. Avant lui, plusieurs autres groupes étrangers ont avancé des chiffres d'investissements astronomiques avant de se retirer ou de réduire très fortement leurs engagements. C'est notamment le cas de Emaar -25 milliards de dollars-, EIIC - 20 milliards-, ArcelorMittal -1,5 milliards-, Lafarge - la promesse de construire plusieurs cimenteries-, etc.
Dans certains cas, ces fausses annonces ont mis dans l'embarras des membres du gouvernement. On se souvient des efforts déployés par Hamid Temmar pour défendre le dossier Emaar ou ceux du ministre du Tourisme Cherif Rahmani dans le projet Dounia Parc de l'émirati EIIC. Ces annonces ont également suscité un grand espoir parmi la population. Certains y voient de futures occasions pour trouver un emploi, avant de découvrir que les projets n'aboutiront jamais.
Dans ce contexte, faut-il exercer un contrôle plus sévère sur la communication des groupes étrangers en Algérie ? Les fausses annonces donnent de l'Algérie l'image d'un pays qui manque de rigueur dans le choix et la gestion des investisseurs étrangers.
les faux chiffres d'Orascom Telecom sur ses investissements en Algérie

Dans ses réponses, Tamer Al Mahdi s'est montré volontairement ambigu, confondant chiffre d'affaires et bénéfice net. Mais parmi les chiffres dévoilés par le DG de Djezzy, celui concernant les investissements est le plus surprenant. M. Al Mahdi affirme en effet que l'opérateur mobile a investi 500 millions de dollars depuis le début de l'année 2009. Or, au premier trimestre, ses investissements étaient de seulement 40 millions, selon les chiffres officiels publiés par la maison mère de Djezzy et disponibles sur le site Internet d'Orascom Telecom. L'opérateur aurait donc investi 460 millions de dollars durant le seul deuxième trimestre de l'année. Un chiffre qui représente l'équivalent de son chiffre d'affaires trimestriel ( au premier trimestre, il a réalisé un CA de 462,53 millions de dollars).
En attendant la publication, demain, des résultats d'Orascom Telecom, il est déjà facile d'affirmer que le chiffre avancer par le DG de Djezzy est faux. Hormis le fait qu'un opérateur ne peut pas investir la totalité de son chiffre d'affaires trimestriel surtout dans un marché en déclin comme l'Algérie, un tel investissement -460 millions de dollars- est trop important pour passer inaperçu. C'est en effet l'équivalent du déploiement de deux réseaux de type GSM ou d'un réseau de troisième génération de téléphonie mobile.
Or, ces trois derniers mois, Djezzy n'a pas déployé un nouveau réseau. Au mieux, il aurait engagé une extension des capacités de son réseau actuel, qui a connu quelques perturbations. Mais un telle opération représente un faible investissement, de quelques millions de dollars. Les seuls investissements de Djezzy concernent le marketing et la communication : quelques millions d'euros de dépenses.
En réalité, le message de Djezzy semble être le suivant : l'opérateur investit en Algérie donc il ne transfère pas ses bénéfices à l'étranger et, accessoirement, il n'est pas à vendre. Mais le chiffre avancé -500 millions de dollars en six mois- est trop exagéré pour être crédible. A moins que cette "erreur" ne cache une autre opération...
ACQUISITION DE DJEZZY PAR VIVENDI : Tamer Al Mahdi apporte son démenti
Baisse des investissements d’OTA : Le patron de Djezzy parle de « rumeurs »

Le recul des investissements d’Orascom Telecom Algérie (OTA) sur le marché national de la téléphonie mobile, ces derniers temps, n’est que « rumeur », estime Tamer Al Mahdi, son directeur général. « Je ne sais pas d’où vous avez sorti ces chiffres. Mais ce sont des rumeurs », a-t-il répondu à El Watan, qui l’interpellait sur les raisons de cette nouvelle politique, lors d’une conférence de presse organisée hier à l’hôtel Hilton. Cette déclaration du patron d’OTA a étonné les représentants de la presse.
Ainsi, M. Al Mahdi remet en cause la véracité des chiffres contenus dans les rapports financiers publiés périodiquement par la maison mère Orascom Telecom Holding (OTH), propriété du magnat égyptien Naguib Sawaris. Les chiffres officiels d’OTH prouvent on ne peut plus clairement une réorientation en douce de sa politique d’investissement en Algérie. Qu’on en juge ! L’investissement de la filiale algérienne OTA se chiffrait à 166 millions de dollars au troisième trimestre 2008, contre 222 millions de dollars durant la même période de 2007, soit une baisse de 49%, selon le rapport financier du groupe. Il faut dire que cette réduction d’investissement de la part des responsables d’OTH n’est pas la première du genre. Djezzy avait donné un sérieux coup de frein à son élan en 2009 en réduisant ses investissements à hauteur de 39% au premier trimestre et de 54,7% au deuxième trimestre 2009. Face à cette politique de désinvestissement, l’opérateur Djezzy demeure une sacré « poule aux œufs d’or ». Son chiffre d’affaires s’élevait à 1,5 milliard de dollars au troisième trimestre 2008, contre 1,3 milliard durant la même période de 2007, soit une hausse de 17,3%. Fait saillant, le chiffre d’affaires réalisé par OTA contribue à hauteur de 37,5% au chiffre d’affaires total de la maison mère égyptienne.
Ceci étant, M. Al Mahdi rassure encore en annonçant qu’OTA allait investir environ 500 millions de dollars durant l’année 2009. Par ailleurs, le premier responsable de Djezzy a annoncé un programme national de formation, en partenariat avec les universités et les instituts : « Nous voulons utiliser l’expérience d’OTA marketing et commerce au service de la jeunesse algérienne. C’est un programme de longue haleine. »Le programme en question, conclu avec les universités de Constantine, Oran et Alger, vise à la mise à disposition des étudiants algériens de postes de formation durant leur cursus universitaire ainsi que le sponsoring de diverses activités scientifiques et culturelles dans certaines universités. Sur un autre sujet, à l’occasion du Ramadhan, Djezzy a lancé une série de promotions. La première concerne la baisse des tarifs Allo OTA. Le client peut bénéficier d’une tarification exceptionnelle de 1,5 DA durant tout ce mois vers tout les réseaux OTA et seulement 2,5 DA l’appel d’Allo vers tous les autres réseaux nationaux. La seconde promotion a trait aux abonnés Djezzy Control qui peuvent souscrire à l’option 400 DA. Ainsi, les clients Djezzy Control peuvent passer des appels gratuits et illimités vers tous les réseaux OTA, tous les jours de la semaine, de minuit à 18h, pendant 15 jours (du 30 août au 5 septembre), annonce un communiqué d’OTA. Ceci, en sus d’une tarification exceptionnelle de 7 DA vers tout le réseaux national durant la même tranche horaire. La dernière option illimitée 500 DA touche les abonnés Djezzy Classic. Ceux-ci pourront effectuer des appels gratuits et illimités vers tous les réseaux OTA, 24h/24 et 7j/7 pendant 15 jours à partir de 30 août.
Source : Journal El Watan du 24/08/2009
_______________________________________________________
CONFÉRENCE DE PRESSE DE TAMER EL-MEHDI, DG D’ORASCOM TÉLÉCOM ALGÉRIE
“Djezzy n’est pas à vendre !”
Djezzy, au même titre que Mobiline, ne sera pas vendue. Ni à France Télécom, ni à Vivendi, ni à aucun autre groupe. Hier, lors d’une conférence de presse animée à Alger, le DG d’Orascom Télécom Algérie, M. Tamer El-Mehdi, a mis fin aux suppositions et autres spéculations des uns et aux rumeurs des autres. “Je ne comprends pas pourquoi ces rumeurs viennent toujours de France et pas d’Allemagne ou d’un autre pays au monde. Je démens formellement l’information selon laquelle Orascom et Djezzy sont à vendre ! Je démens également les rumeurs selon lesquelles Naguib Sawaris aurait déclaré que Djezzy ou Orascom seront cédées à d’autres groupes. La question a été tranchée pour nous”, a déclaré tout de go M. Tamer, visiblement surpris par une pluie d’interrogations à ce sujet. Continuant sur sa lancée, le conférencier a révélé que OTA a enregistré un taux de croissance de 7% en Algérie durant le 1er semestre 2009. Expliquant la bonne santé financière de son groupe, M. Tamer a encore démenti que OTA n’a jamais eu la moindre intention de diminuer ses investissements en Algérie. Au contraire, OTA a toujours ambitionné de maintenir la cadence, voire multiplier les initiatives pour détenir les plus grandes parts du marché des télécommunications, avec plus de 14 millions d’abonnés, et d’oeuvrer à la création d’emplois. Le conférencier a, à cette occasion, saisi l’opportunité pour rappeler que OTA, entreprise citoyenne par excellence, s’investit de plus en plus dans des entreprises de solidarité, de partenariat et de sponsoring, que ce soit pendant le mois du Ramadhan ou pendant les autres périodes de l’année.
À ce titre, les recteurs des universités d’Alger, de Constantine et de l’USTHB, MM. Hadjar, Djakoune et Benzaghou, au même titre que les DG de l’Institut supérieur du commerce, le représentant du DG de Polytech et de l’Institut des technologies des télécommunications d’Oran, MM. Benmadi, Boubekeur et Boutaleb, présents à la conférence, ont, tour à tour, expliqué que les conventions de partenariat qui les lient avec OTA auront un impact direct sur la création d’emplois, la recherche scientifique et l’amélioration des programmes d’enseignement ainsi que le recyclage. Véritable réservoir de cadres supérieurs, entre ingénieurs et techniciens en télécommunications et en technologies de pointe, ces universités et instituts ont trouvé, à travers OTA, un soutien substantiel pour consolider leurs objectifs. Ce à quoi M. Tamer a promis d’aller au-delà de ces conventions pour faire de ces partenariats de véritables assises d’échanges mutuels entre l’université et l’entreprise.
Enfin, le conférencier a mis l’accent sur les offres promotionnelles alléchantes de OTA pendant le mois du Ramadhan et qui toucheront les adeptes des formules Bonus à 100%, de Liberty 1 et des appels gratuits et illimités ainsi que Djezzy carte et Liberty/h24.
Source : Journal Liberté du24/08/2009
dimanche 23 août 2009
Cérémonie entre Ericsson et Mobilis

M. Hamid Bessalah, ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la Communication, présidera ce matin à 10 h au niveau du centre de supervision national de Mobilis à Hydra (Colonne Voirol) la cérémonie de transfert de la maintenance du

Suite à la signaure d’un accord entre “Ericsson” et “Mobilis”
Le ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, M. Hamid Bessalah, a souligné hier à Alger l'importance d'initier des projets de transfert de savoir-faire et de technologies pour des entreprises nationales dans différents domaines. "Le transfert du savoir-faire, des technologies, notamment en matière de maintenance, d'équipement, d'optimisation et de planification de réseaux, est à l'heure actuelle indispensable", a déclaré M. Bessalah à la presse en marge de la cérémonie de signature du protocole de transfert de la maintenance du réseau mobile entre la société suédoise "Ericsson" et l'opérateur national de téléphonie mobile "Mobilis".
Le protocole de transfert a été signé par le Président directeur général de Mobilis, M. Lounis Belharrat, et le Directeur général d'Ericsson-Algérie, M. Hans Nyqvist. Soulignant que "l'Algérie doit se positionner sur le marché international des télécommunications", M. Bessalah a indiqué que "l'Etat met (dans ce cadre) en premier lieu, le transfert du savoir-faire et des technologies". Précisant que 65 ingénieurs de Mobilis se sont appropriés les techniques de maintenance du réseau, fruit du partenariat Mobilis-Ericsson qui a été lancé en 2007, le ministre a assuré que durant cette période "il y a eu une exploitation sûre et fiable du réseau Mobilis".
Interrogé par ailleurs sur une éventuelle baisse des tarifs de la connexion Internet ADSL, M. Bessalah a fait savoir que cette question est en phase d'étude et de discussions au niveau du ministère avec l'ensemble des partenaires.
Source : Journal El Moudjahid du 24/8/2009
mercredi 19 août 2009
NextRadioTV prêt à racheter le groupe Volnay (SVM)

Lundi soir, NextRadioTV, dirigé par Alain Weill, a annoncé avoir déposé une offre pour la reprise des actifs de la société Volnay. Le groupe, propriétaire de RMC, BFM et BFM TV, détient également le groupe 01, leader français de la presse high-tech (L'ordinateur individuel, Micro Hebdo, 01net.com). « Si le plan de NextRadioTV était homologué, cela permettrait au Groupe 01 de conforter son leadership et de réaliser des économies importantes en optimisant les synergies entre les différents magazines », explique le groupe dans un communiqué.
Selon Presse News, le groupe Volnay envisage de déposer un plan de continuation intégrant la suppression de 9 postes. Selon les experts, l'offre de reprise de NextRadioTV, si elle était homologuée, pourrait entraîner un plus grand nombre de départs compte tenu de la restructuration du groupe 01 lors de son rachat par Alain Weill : les effectifs ont été divisés par 2 en 2 ans.
D'après Le Figaro, Volnay compte aujourd'hui 57 salariés et tablerait sur une perte nette de 1,9 million d'euros 2009, pour un chiffre d'affaires de 8,6 millions d'euros. En 2008, l'entreprise avait enregistré un déficit de 2,5 millions d'euros.
Les deux premiers nommés sont des poids lourds du secteur, et leur perte, si perte il y a, serait un véritable cataclysme dans le milieu. Pour le moment, les 57 salariés du groupe restent à leur poste, d'autant que la société est pour le moment en observation jusqu'au début de l'année prochaine.
Cumulant perte sur perte, Volnay Publication France n'a pas réussi à redresser la barre, malgré une réduction du déficit depuis 2007 (5,5 millions, puis 2,5 millions en 2008, et 1,9 million de prévu cette année).
Micro Hebdo lui aussi touché ?
Enfin, du côté du groupe Tests, qui édite lui aussi des magazines et des sites de renoms (01Net.com, 01 Informatique, l'Ordinateur Individuel, Micro Hebdo, etc.), ces dernières années n'ont pas été des plus florissantes non plus.
De nombreux licenciements ont ainsi eu lieu, que ce soit avant ou après le rachat par NextRadioTV (RMC, BFM, etc.). Si depuis le début de l'année, comme nous vous l'annoncions en juin dernier, le groupe Tests a perdu 20 % de ses effectifs, passant de 200 à 160 salariés environ. Mais depuis 2007, cet effectif a quasiment été réduit de 50 %.
Selon Le Figaro, le groupe Tests a vu ses revenus diminuer de 25 % au premier semestre, pour atteindre 18,6 millions d'euros. Alain Weill, le patron de NextRadioTV, semble néanmoins serein, et s'attend à un redressement dès le second semestre 2009.
lundi 17 août 2009
Ericsson accroît son avance dans les équipements, Alcatel recule

Source : Journal El Watan du 17/08/2009 et 01men.com
dimanche 16 août 2009
Le français Vivendi toujours intéressé par Djezzy
Selon une source proche du dossier, le président du Conseil de surveillance de Vivendi, Jean René Fourtou, a été reçu en juin par le ministre de la Poste et des technologies de l'information et de la communication, Hamid Bessalah. Dans ses démarches en Algérie, le groupe français s'appuie également sur une personnalité algérienne du monde du cinéma, connue pour sa proximité avec le président Bouteflika. Avant de pénétrer le marché algérien, Vivendi veut en effet s'assurer d'un accueil favorable des autorités.
Pour acquérir Djezzy, Vivendi pourrait s'associer avec un partenaire local d'autant que l'un des actionnaires algériens de l'opérateur bénéficie d'un droit de préemption dans le cas d'une vente de l'entreprise. Mais ce partenaire pourrait aussi être une entreprise publique, comme Sonatrach. Cette dernière se diversifie tous azimuts et possède une force de frappe financière importante. « C'est un dossier complexe mais Vivendi est très intéressé », affirme notre source.
Pour sa part, Orascom Telecom souhaite quitter l'Algérie où il est confronté à de nombreuses difficultés après l'opération de vente des cimenteries à Lafarge. La valorisation de Djezzy est estimé à 5 milliards d'euros, selon les analystes du secteur.
Recharges mobiles : quand le gouvernement instaure une taxe qui pénalise l'Etat et le consommateur
Mais en demandant aux opérateurs de ne pas augmenter les prix des recharges, la DGI et l'ARPT sont allées au-delà de leurs prérogatives. Aucune loi ni disposition ne peut interdire à un opérateur d'augmenter ses prix. Dans les télécommunications, le régulateur veille sur le respect de la concurrence en empêchant des opérations de dumping mais à aucun moment il n'est autorisé de surveiller les prix à la hausse.
En réalité, cette taxe va surtout pénaliser le consommateur qui payera plus cher ses communications ou sera contraint de réduire son temps de communication moyen et l'Etat qui verra ses recettes - notamment celles liées à la TVA- réduite du fait de la réduction de la consommation.
Car, en matière d'impôt, la règle est partout la même : l'Etat instaure une nouvelle taxe sur un produit pour réduire la consommation. Les exemples du tabac et de l'alcool sont les meilleures illustrations de cette méthode. Les taxes instaurées n'étant pas des charges déductibles, elles sont répercutées sur le prix final du produit qui sera payé par le consommateur. Ce dernier réduit alors sa consommation et les recettes directes de l'Etat, notamment la TVA liée au produit, baisseront.
Avec la nouvelle taxe, la facture d'une recharge mobile se présente comme suit : le prix en HT, la TVA (17%), la Taxe sur l'activité professionnelle (TAP, 2%), la nouvelle taxe (5%) et la taxe sur la marge de l'opérateur (IBS, 25%). De toutes ces taxes, cette dernière est la seule n'est pas à la charge du consommateur. Dans la loi de finances complémentaire, le gouvernement aurait dû simplifier les choses, en portant l'IBS à 30 ou 35%, voire au-delà.
jeudi 13 août 2009
Cartes de recharge : L’ARPT interpelle les opérateurs
L’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications sort de sa réserve et tient pour responsables les opérateurs dans l’application de l’article 32 de la loi de finances complémentaire.
Dans un communiqué adressé à notre rédaction, l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) sort de sa réserve et rend publique sa position dans l’application de la taxe des 5% relative aux rechargements prépayés, instituée par l’article 32 de la loi de finances complémentaire 2009. Le communiqué stipule qu’aucune augmentation de tarif n’est comprise sur les cartes téléphoniques ou sur les rechargements prépayés. Dans ce cas, les usagers n’auront pas à payer les 20 à 50 DA exigés par les revendeurs, comme tel est le cas actuellement. L’ARPT renvoie ainsi la balle aux opérateurs de téléphonie mobile en indiquant que “toute augmentation sur les prix des cartes ou sur les montants des rechargements, constatée par les usagers lors de l’achat desdites cartes ou du rechargement, devra être signalée auprès de l’opérateur concerné afin que des dispositions soient prises à l’encontre du revendeur et/ou du distributeur”. En effet, ce n’est pas au consommateur d’assumer cette taxe, effective depuis la promulgation de la loi de finances complémentaire. Ce sont les opérateurs eux-mêmes qui sont concernés par la taxe. Dans un autre communiqué rendu public hier par Orascom Télécom Algérie (OTA), l’opérateur de téléphonie mobile précise qu’“aucune modification des prix sur les tarifs du flexy et des cartes de recharge n’a été engagée. La taxe de 5% sur les rechargements prépayés est à sa charge et qu’elle n’est pas répercutée par conséquent sur l’abonné. Ainsi, les tarifs de la carte de recharge ou des rechargements à distance (flexy) ne subiront aucune modification. Orascom Télécom Algérie a instruit son réseau de distribution en vue du respect des tarifs”.
Mais force est de constater que depuis la publication dans le Journal officiel de la loi de finances complémentaire, et donc sa mise en œuvre, un flou total a entouré la disposition de l’article 32 concernant les 5% de taxe sur les modes de rechargement.
Et en l’absence de toute explication de la part de l’Autorité de régulation qui vient de prouver encore une fois son efficacité dans la prise en charge de situations conflictuelles, les revendeurs ont dû naviguer à vue en raison aussi de l’absence de toute information au niveau des distributeurs.
Ces derniers ayant facturé les 5% dans leurs ventes, les revendeurs ne pouvaient que répercuter cette somme sur le prix des recharges même si les cartes gardaient toujours les anciens prix.
Une situation qui a créé un mécontentement chez les consommateurs qui ne comprenaient pas pourquoi les opérateurs lançaient des promotions, alors que les prix des recharges augmentaient de façon informelle.
Il aura fallu l’intervention de la Direction générale des impôts pour clarifier les choses. C’était le 9 août dernier. En rappelant l’article 32 de la LFC 2009, la DGI a indiqué qu’“en aucun cas, le montant de la taxe ne doit être répercuté en sus des prix affichés par les opérateurs de téléphonie sur le prix de la carte ou sur le coût du rechargement”. “En conséquence, tout montant prélevé par des personnes autres que les opérateurs de téléphonie concernés expose leurs auteurs à l’obligation de reversement du montant du prélèvement majoré de pénalité, et ce, conformément à la législation fiscale en vigueur”, avait averti la DGI.
Source : Journal Liberté du 13/0/2009
mercredi 12 août 2009
APRT : Aucune augmentation de tarif n'est appliquée sur les prix des cartes ou sur les montants des rechargements en vigueur

Le groupe Vivendi veut-il racheter Djezzy ?

Source : Journal El Watan du 12/08/2009
mardi 11 août 2009
Les opérateurs de téléphonie mobile rejettent la responsabilité des augmentations
Les points de vente des services de la téléphonie mobile des trois opérateurs sont désertés par les clients qui préfèrent s’adresser aux différents bureaux des opérateurs. Ils fuient les augmentations anarchiques survenues depuis l’instauration de la nouvelle taxe appliquée au flexy, mais que les revendeurs font payer à tout acheteur de carte prépayée.
- Le directeur de l’information et de la communication chez le premier opérateur de téléphonie mobile Mobilis, Mohamed Salah Daas, a déclaré à Echorouk que Mobilis n’a pas taxé le client depuis le premier jour car le fisc a clairement signifié que cette taxe était à la charge de l’opérateur et non du client ou du revendeur. Donc, Mobilis n’a jamais augmenté ses tarifs, ne serait-ce que d’un centime. Les recharges sont toujours au même prix et les revendeurs qui encaissent un plus n’ont qu’à assumer leurs responsabilités.
- D’autre part, le conseiller du DG chargé de l’information chez Nedjma, Ramdhan Djazairi, a déclaré que la direction générale de Nedjma a instruit tous les points de vente de ses services de conserver les mêmes prix qu’avant et de n’y rien changer, donc aucune augmentation à appliquer. Il a ajouté qu’après les éclaircissements donnés par la Direction générale des impôts, aucun doute ne plane et la situation est limpide quant à l’application de la nouvelle taxe. Il assure qu’elle est à la charge de l’opérateur uniquement, et non du vendeur ou du client.
- Le directeur de l’information et de la communication de Djezzy, Hamid Grine, déclare n’avoir aucun commentaire relatif à la nouvelle taxe et de considérer cela comme la position officielle de Djezzy
L’ARPT averti les opérateurs mobiles "Les abonnés ne sont pas concernés par la taxe de 5%"

Après le cafouillage qu’à connu le marché de la téléphonie mobile, suite à l’instauration de la nouvelle taxe, l’ARPT vient d’envoyer une directive aux Djezzy, Mobilis et Nedjma, leur rappelant que cette taxe concerne les opérateurs et non les consommateurs. Ces derniers se sont vu imposer de nouveaux tarifs de rechargements électroniques des cartes ‘’prepaid’’, revues à la hausse, par les boutiques et les taxiphones qui se sont justifié par l’augmentation du tarif des différents services offerts par les opérateurs.
Dans un courrier adressé, aujourd'hui, aux opérateurs mobiles, l'ARPT a précisé que "la taxe ne doit pas être répercutée sur le client final". Ajoutant :"c'est aux opérateurs de téléphonie mobile de supporter cette taxe qui sera versée mensuellement de leurs chiffres d'affaires".
Il convient de signaler que la réaction de l’autorité intervient après celle de la direction générale des impôts avant-hier qui a carrément averti tous les commerçants que "le recours aux augmentations dans les rechargements téléphonique ne sera pas toléré par la direction des impôts.
Ainsi, cette institution a même prévu des sanctions pour ces points de vente.
Source : Mobile Algérie au 11/08/2009
Vivendi dément des négociations sur Djezzy : Orascom veut 10 milliards d'euros pour sa filiale algérienne
L'année dernière, Orascom et France Télécom avaient engagé des négociations sur Djezzy. Mais les discussions entre les deux parties ont échoué en raison de l'évolution jugée défavorable du climat d'investissement en Algérie et du prix élevé demandé par le groupe égyptien pour céder sa très rentable filiale algérienne.
Selon l'analyste télécoms de la société française de gestion d'actifs CM-CIC, le prix demandé par Orascom serait de 10 milliards d'euros, « ce qui paraît très élevé, compte tenu du nombre d'abonnés », précise le spécialiste. L'intermédiaire ajoute que la valorisation de cet opérateur devrait être plutôt de l'ordre de 5,5 milliards d'euros.
Le démenti de Vivendi devrait réduire les rumeurs et les spéculations sur l'avenir d'Orascom Telecom en Algérie. Depuis l'affaire de la vente des cimenteries Orascom au français Lafarge, le groupe égyptien est indésirable en Algérie. Un pays qu'il envisage de quitter pour s'implanter au Maroc où il convoite l'opérateur local Meditel.
Source : Tout Sur l'Algérie au 11/08/2009
lundi 10 août 2009
DÉTOURNEMENT DE 4,8 MILLIARDS À ALGÉRIE TÉLÉCOM : L’affaire devant la chambre d’accusation
dimanche 9 août 2009
Téléphonie mobile: précisions sur la taxe applicable aux rechargements
vendredi 7 août 2009
Le montant de chaque flexy, Arsseli et Storm majoré de 10%
La taxe de 5% des chargements prépayés est répercutée sur le consommateur algérien
Et cela même si l’article 32 de la loi est clair stipulant qu’«il est institué une taxe applicable aux chargements prépayés».
«Elle est due mensuellement par les opérateurs de téléphonie mobile quel que soit le mode de rechargement. Le taux de la taxe est fixé à 5%.
Il s’applique sur le montant du rechargement au titre du mois. Le produit est versé par les opérateurs concernés au receveur des impôts territorialement compétent dans les vingt premiers jours du mois suivant». A lire le texte de loi, cette taxe est à la charge des opérateurs mais, évidemment, elle est répercutée sur le consommateur. D’ailleurs, ce dernier l’a bien ressenti ce week-end. Tous les citoyens qui ont eu à recharger leur téléphone mobile ont dû débourser plus que d’habitude. L’opération flexy, Arsseli ou encore Storm, à titre d’exemple, qui coûtait auparavant 10 DA pour n’importe quel montant a été
augmentée de 100% à 1 000% avec une moyenne de 10% pour chaque 100 DA. Simplement dit, pour un flexy, Arselli ou Strom d’un montant de 100 DA il faut débourser aujourd’hui 10 DA, pour 200 DA ce sera 20 DA et ainsi donc le coût d’un flexy est taxé de 10% du montant demandé au niveau des points de vente. Sachant que le consommateur algérien recharge en moyenne la somme de 1 000 DA mensuellement, ce dernier aura à débourser 100 DA pour son rechargement et donc à subir une hausse de 1 000%. Concernant les cartes de rechargement de n’importe quel opérateur, le vendeur exige le paiement d’un surplus de 40 DA pour celle d’un montant de 500 DA et entre 60 et 80 DA (selon les points de vente) pour la carte de 1 000 DA alors qu’auparavant ces cartes étaient cédées sans aucune somme supplémentaire.
Ce qu’il faut souligner, c’est qu’avant même l’imposition de cette taxe, le consommateur algérien s’acquittait de la somme de 10 DA pour chaque opération flexy, Arsseli ou Storm alors qu’aucun texte de loi ne le prévoyait. Questionné à ce sujet, un des prestataires de services des opérations flexy, Arsseli ou Storm et de cartes de rechargement, a soutenu que les commerçants ne font que répercuter la hausse enregistrée au niveau des opérateurs de la téléphonie «auparavant, l’acquisition d’un montant de 10 000 DA destiné au flexy, Arsseli ou Storm coûtait 9 700 DA, cette fois-ci pour le même montant j’ai dû débourser 10 400 DA». Si les opérateurs doivent s’acquitter de 500 DA pour chaque 10 000 DA de rechargement, cela implique que ces derniers répercutent 80% (400 DA) de la taxe imposée par l’Etat à la charge du consommateur. Mais ce dernier devra débourser encore plus pour couvrir la marge bénéficiaire des commerçants ! A signaler que les revendeurs appliquent ces nouveaux prix du flexy, Arsseli ou Storm et des cartes de recharge pour tous les opérateurs
alors que les responsables de Mobilis -qui avaient pris l’initiative de saisir officiellement l’Autorité de régulation pour définir l’application de la taxe de 5%- ont assuré que ces nouvelles taxes n’auront aucun impact sur le citoyen. Du côté des pouvoirs publics et à en croire les déclarations du directeur général de la législation fiscale au ministère des Finances, M. Mustapha Zikara, cité par la presse nationale, la nouvelle taxe est «une mesure palliative des effets néfastes de la fraude fiscale». Grâce à ces dispositions, l’Etat engrangera certes des sommes importantes, sachant que le secteur de la téléphonie génère des profits estimés à plus de quatre milliards de dollars. Mais si l’Etat ne fait pas suivre l’article 32 de cette loi par des textes d’application explicites de la démarche à suivre de façon exhaustive et surtout applicable à tous les opérateurs de manière équitable, ce dernier se sera, encore une fois, trompé de cible, dans sa lutte contre la fraude fiscale. Et le consommateur algérien sera, une fois de plus, victime de cette taxe comme il l’a été pour la taxe sur l’acquisition d’un véhicule neuf.
jeudi 6 août 2009
Sony Ericsson ouvrira son app store en août
Après d’autres grands constructeurs de mobiles, Sony Ericsson va à son tour ouvrir un magasin en ligne pour ses clients. Il proposera des applications pour les principaux systèmes mobiles, Android, Symbian, Windows Mobile ainsi que Java.
Vu la tendance actuelle, ce n'est pas vraiment une surprise d'apprendre que Sony Ericsson va ouvrir son propre app store en août. Faite lors de la conférence JavaOne à Los Angeles, cette annonce arrive après celles de Nokia, Apple, RIM, Palm, Microsoft, Vodaphone, Orange qui ont ou vont ouvrir leurs propres plates-formes de téléchargement en ligne.
Face à cette concurrence, Sony-Ericsson compte tirer son épingle du jeu en proposant des applications (jeux, utilitaires, gadgets...) pour les principales systèmes d'exploitation du marché des smartphones que sont Android, Symbian, Windows Mobile et Java. C'est justement sur cette dernière technologie que Sony Ericsson veut s'appuyer pour élargir sa cible vers des téléphones plus « simples » que les smartphones haut de gamme auxquels les app stores s'adressent majoritairement.
Concernant l'aspect financier, c'est Sony Ericsson qui gèrera la facturation client et redistribuera 70% du prix de vente aux développeurs. Ceux-ci pourront commencer à soumettre leurs applications début juillet. L'app store ouvrira d'abord dans 13 pays. (Eureka Presse)
Source : business mobile.fr au 04/08/2009
mercredi 5 août 2009
Téléphonie mobile : le français Vivendi négocie pour racheter Djezzy

Avant de pénétrer le marché algérien, Vivendi veut en effet s'assurer d'un accueil favorable du gouvernement. L'épisode Lafarge-Orascom semble avoir laissé des traces. En France, certains analystes voient même un lien direct entre cette opération et les récents durcissements des conditions d'investissements étrangers en Algérie.
Interrogé par tsa-algerie.com, le groupe Vivendi n'a pas commenté l'information. Mais une source proche du groupe a reconnu l'existence d'un « intérêt » de Vivendi pour Djezzy. « Ils ont pris des contacts dans ce sens », a-t-elle indiqué, sans plus de précisions.
Cette opération arrange à la fois les affaires de Vivendi et celles d'Orascom. Elle va permettre au premier, déjà présent au Maroc, de se renforcer au Maghreb. Pour Orascom, c'est une ocasion de quitter l'Algérie, un pays où il n'est plus le bienvenu depuis l'affaire Lafarge.
Téléphonie mobile : la domination d'Orascom coûte cher à l'Algérie

Habituellement, un opérateur dominant est soumis par le régulateur à une série de contraintes réglementaires destinées à éviter à préserver la concurrence et protéger le consommateur contre des abus : limitation du nombre de promotions autorisées, surveillance des prix appliqués, interdiction de certains types d'offres comme celles dites d'abondance (communications illimitées, sms gratuits, etc)... Mais même si Djezzy a été déclaré opérateur dominant, l'autorité de régulation (ARPT) n'a pris aucune mesure concrète pour ramener ses parts de marché sous les 50%.
Or, dans le cas de l'Algérie, cette domination pose un sérieux problème. Car les gains réalisés par Djezzy en dinars sont transférés à l'étranger en dollars sous forme de dividendes pour la maison mère Orascom. L'opérateur égyptien transfère ainsi annuellement entre 600 et 800 millions de dollars, prélevés directement sur les réserves de change et l'argent du pétrole.
Cette situation est inquiétante dans la mesure où un opérateur mobile ne produit aucune richesse visible. Son activité ressemble au crédit à la consommation pratiqué par les banques étrangères : elles prêtent des dinars aux Algériens qui achètent des produits importés en devises et une fois qu'ils ont remboursés leurs prêts, les sommes récoltées sont transférées par les mêmes banques.
Dans ce contexte, le gouvernement doit-il réfléchir à une fiscalité spécifique pour les opérateurs mobiles étrangers à partir d'un certain seuil de rentabilité? Doit-il également limiter les offres et les promotions qui incitent les clients algériens à utiliser leurs téléphones, comme par exemple les offres illimitées ou les promotions internationales? Autre piste : gouvernement doit-il imposer, comme dans l'aérien, un partage des parts de marché : 50% pour l'opérateur public Mobilis et 50% pour les deux opérateurs étrangers?
Source : Tout Sur l'Algérie au 05/08/2009