jeudi 29 septembre 2011

Warren East (ARM) :«Avec nos licenciés, nous serons peut-être l'Intel de demain»

Windows 8, la prochaine version du système d'exploitation de Microsoft, tournera sous l'architecture ARM. Quel est l'enjeu de ce partenariat ?

Le marché des PC portables est encore considérable, et reste d'autant plus attractif qu'il s'agit de processeurs à haute valeur ajoutée. La décision de Microsoft nous permet d'être présent sur tous les formats de la mobilité, ce qui est important car nous ne savons pas quels produits l'emporteront dans les prochaines années. Aujourd'hui, le marché des puces pour «Mobile Computing» (tablettes, notebooks...) s'élève à 230 millions d'unités. En 2015, il passera à 750 millions... Pour en profiter, il était indispensable de s'allier à Microsoft. Quoiqu'on en dise, on ne peut pas faire grand-chose dans l'univers du PC sans eux. Souvenez-vous des netbooks, ces mini-PC développés il y a quelques années. Au départ, ils étaient basés sur un système d'exploitation Linux plutôt que Windows. Puis Microsoft a décidé de s'attaquer au marché avec une version revisitée de Windows, ce qui lui a permis d'en reprendre l'intégralité en quelques semaines...


Ce partenariat a-t-il vocation à être exclusif ?

Pas du tout. Windows continuera aussi à être soutenu par des puces Intel. Et, de notre côté, nous ouvrirons aussi notre architecture à d'autres systèmes d'exploitation. Ce sera le cas avec Google dont nous supportons le système d'exploitation Chrome pour PC. C'est à l'image de notre modèle économique, qui reste agnostique.


Quels sont, pour les industriels, les avantages de ce modèle par rapport à celui proposé par Microsoft-Intel, qui a dominé l'industrie ces dernières années ?

Théoriquement, il n'y a pas de raison que le modèle «Wintel» ne soit pas profitable pour les autres industriels. En pratique, on s'aperçoit néanmoins que les bénéfices sont largement captés par Intel et, dans une moindre mesure, par Microsoft. Les très faibles profits des fabricants de PC montrent ainsi que la chaîne est déséquilibrée. Au point que le leader mondial, HP, est en train d'étudier une scission de sa branche d'ordinateurs ! Notre modèle amène une plus forte diversité et une plus forte concurrence : nous accordons des licences à plusieurs fabricants de puces, sur plusieurs systèmes d'exploitation.


Intel est en train d'optimiser la consommation d'énergie de ses puces. Ne craignez-vous pas que votre technologie soit bientôt rattrapée ?

Intel est bien sûr un concurrent très sérieux. C'est une excellente entreprise, qui peut s'appuyer sur des ressources industrielles et financières impressionnantes. Si leurs puces ne fonctionnent pas sur les produits mobiles, c'est avant tout parce qu'elles n'ont pas été conçues pour cela. Nous travaillons depuis plus de vingt ans là-dessus, nous savons bien que le bon design ne se trouve pas du jour au lendemain. Mais je pense qu'Intel parviendra à faire des progrès rapidement et à se rapprocher d'ARM. La question est : Avec quel modèle économique ? S'il s'agit d'investir lourdement pour délivrer une technologie trop coûteuse, cela sera compliqué pour eux, surtout face au modèle proposé par ARM.


Vous êtes avant tout connu pour la téléphonie, mais vous êtes aussi présent sur d'autres segments... Quels sont les plus prometteurs ?

Nous sommes très présents sur les «set top box», qui constituent un marché en plein développement. Sur les téléviseurs aussi, grâce à l'émergence des télévisions connectées, qui exigent un processeur plus complexe, ou à la généralisation des écrans ultra-fins, qui nécessitent des puces peu gourmandes en énergie. Les nôtres sont ainsi présentes dans les téléviseurs LG ou encore Samsung. Autre segment particulièrement porteur, les serveurs où, là encore, le critère de la consommation d'énergie est important avec les fermes de serveurs et le développement du Cloud Computing. Nous sommes encore en phase d'expérimentation dans ce domaine et ne serons pas présents avant 2015, mais nous avons de vraies ambitions.


Au final, pensez-vous être le futur leader des semiconducteurs, celui qui détrônera Intel?

Nos perspectives sont très intéressantes, mais soyons réalistes : étant donné notre modèle économique, nous ne serons jamais une entreprise de plusieurs dizaines de milliards de dollars. Dans les faits, néanmoins, nous serons peut-être l'Intel de demain via nos licenciés qui, ensemble, ont livré cette année autant de puces que notre concurrent américain...


Vu la taille modeste de votre entreprise, ne risquez-vous pas d'être racheté ?

Nous ne commentons pas ces rumeurs. Ce que je peux dire, c'est qu'il n'est pas dans l'intérêt de l'industrie de voir ARM disparaître en tant qu'acteur indépendant, puisque notre modèle profite à tout le monde.


Vu la taille modeste de votre entreprise, ne risquez-vous pas d'être racheté ? On dit qu'Apple pourrait être intéressé, lui qui songerait à passer tous ses PC portables sous l'architecture ARM...

Nous en avons eu par le passé, mais aujourd'hui, les concurrents les plus présents sont paradoxalement les entreprises de semiconducteurs qui développent leur propre architecture pour certains produits. C'est le cas d'Infineon dans l'automobile, tout comme STMicroelectronics... A nous de les convaincre qu'il est plus efficace et moins coûteux de faire appel à ARM.

Source : Les Échos au 29/09/2011

Et la meilleure application mobile en Algérie est…

C’est aujourd’hui que s’est clôt, au niveau du palais de la culture (Alger), la 8eme édition du salon des professionnels du monde de l’I.T, à savoir le MED-IT.

Entre les divers stands, conférences et autres ateliers organisés, les professionnels qu’ils soient entrepreneurs, cadres ou PDG ont eu loisir à découvrir les nouveautés du mobile, du web ou encore de l’informatique en Algérie.

Mais force est de constater que le salon suit l’actualité et que c’est bel et bien le mobile, à l’orée de l’introduction de la 3G dans le pays qui a reçu les honneurs des organisateurs. On en veut pour preuve, la conception d’une application mobile multiplateformes donnant toutes les informations nécessaires autour du salon.

Un concours devant récompenser la meilleure application mobile s’ajoute à cela, et c’est en ce dernier jour des festivités que les gagnants furent connus. Quelques chiffres autour de ce concours ont également été donnés, à savoir que 24% des applications présentées au concours ont été développées par des étudiants, contre 76% par des entreprises.

Parmi les applications ayant reçu l’attention du jury, notons « Dr Krayem », application de jeu mathématique, qui obtient le prix coup de cœur. ICOS, une application sur la préservation des données reçoit le 3eme prix. Le premier prix quant à lui est revenu à « WinRani« , application de géolocalisation.

Abdelmalek Belahouane, directeur technique de GpcDZ et concepteur de Win Rani nous a entretenu sur le pourquoi du comment de cette initiative : « Nous sommes spécialisés dans la conception de données cartographiques et géographiques, et nous travaillons essentiellement avec des entreprises. Avec Win Rani, nous voulions vulgariser la donnée cartographique et la mettre à la portée de tout le monde, il n y a pas de but lucratif derrière cette initiative ».

Déplorons toutefois qu’aucune application n’a été testée devant le public et que seuls des slides de présentation ont été projetés, mettant à mal la volonté de promotion des smartphones et des applications mobiles en Algérie.

En espérant que l’arrivée de la 3G booste ne serait-ce qu’un tant soit peu le domaine du contenu mobile dans le pays.





Source : JAM MAG au 29/09/2011

[France] Interférences entre 4G et TNT : aux opérateurs de payer

Ce sont peut-être bien les opérateurs mobiles qui devront finalement supporter le coût des mesures destinées à éviter les interférences entre réseaux 4G et diffusion TNT sur certaines fréquences.

En amont de la procédure d'attribution des fréquences 4G, l'opérateur Bouygues Telecom s'était inquiété du problème des interférences entre les futurs réseaux 4G et la diffusion TNT du fait d'une proximité de certaines fréquences dans la bande 800 MHz, dont l'attribution interviendra après le 15 décembre.

Cette observation l'avait conduit à déposer un recours devant le Conseil d'Etat, estimant que l'accès à certaines fréquences 4G serait moins intéressant que d'autres puisqu'il faudrait ajouter le coût des mesures destinées à régler le problème.

La question semblait avoir été depuis éludée ( mais non résolue ), laissant l'espoir aux opérateurs de ne pas être obligés d'en supporter les investissements supplémentaires. Pourtant, le projet de budget 2012 du gouvernement présenté ce mercredi indique clairement le contraire.


Projet de répartition du coût entre opérateurs

" En cas de brouillage, les opérateurs prennent les mesures nécessaires permettant de rétablir la réception des services de télévision par tout moyen approprié ", souligne le texte. En cas de mauvaise réception de la TNT, c'est l' ANFR ( Agence Nationale des Fréquences ) qui gère les plaintes mais elle n'a pas les ressources financières suffisantes pour régler ce type de problème.

Le gouvernement propose donc que les opérateurs en supportent le coût, avec une proposition de répartition entre les opérateurs et une prise en charge " limitée à deux millions d'euros par an ". Les opérateurs ne se montrent pas plus surpris que ça de cette proposition, anticipée et prise en compte dans les dossiers de candidature pour les fréquences de la bande 800 MHz, même si personne ne veut donner d'estimation chiffrée du surcoût. Mais on peut s'attendre à ce qu'ils se manifestent pour contester cette proposition.

Source : Génération Nouvelles Technologies au 29/09/2011

mercredi 28 septembre 2011

NFC : face à Google Wallet, 7 fabricants soutiennent Isis

Alors que Google vient de lancer son système de paiement mobile et sans contact Google Wallet, les opérateurs américains mettent en avant leurs partenariats avec les fabricants pour l'alternative Isis. La guerre du contrôle du paiement mobile est déclarée.

En prenant de court les opérateurs mobiles américains avec la présentation de son système de paiement mobile / paiement sans contact Google Wallet, le géant de la recherche tente de positionner son environnement pour occuper rapidement ce secteur.

De l'annonce au mois de mai à la disponibilité en septembre, Google est allé vite pour conquérir le marché US, en attendant de prendre pied sur d'autres marchés. Sur ce segment, à côté des concurrents directs comme PayPal ( qui vient aussi de lancer son propre service de paiement mobile ), il y a un front d'opérateurs mobiles ( AT&T, Verizon et T-Mobile, l'opérateur Sprint ayant rejoint le camp de Google ) et un système concurrent : Isis, toujours à base de NFC ( Near Field Communication ).

Bien décidés à ne pas se laisser déposséder d'une source de revenus particulièrement intéressante, à l'heure où le m-commerce prend de l'ampleur, ils réaffirment leur poids dans l'industrie en annonçant que pas moins de sept fabricants de terminaux et acteurs mobiles ont accepté d'intégrer la technologie NFC Isis dans de futurs terminaux.


Soutien de l'industrie mobile
Il s'agit de HTC, LG Electronics, Motorola Mobility, Research in Motion, Samsung Mobile, Sony Ericsson et DeviceFidelity, ce dernier fournissant des solutions pour rendre des terminaux non NFC compatibles avec cette technologie sans fil à courte portée ( par des coques spéciales intégrant un module NFC ).

Là où le système Google Wallet n'est disponible que sur des terminaux Nexus S distribués par Sprint ( même si on peut s'attendre à un élargissement de l'offre ), les opérateurs réunis derrière Isis vont proposer un large choix de terminaux mobiles et une technologie fonctionnant avec les divers opérateurs.

De quoi inciter les partenaires commerciaux à se tourner vers leur solution, susceptible de toucher beaucoup plus de monde. Il reste que pour le moment, c'est Google Wallet qui est actuellement disponible et fonctionnel aux Etats-Unis.

Source : Génération Nouvelles Technologies au 28/09/2011

Le Windows Marketplace en ligne

Tout comme l’Android Market, Microsoft vient de lancer une version web de son Marketplace pour les terminaux sous Windows Phone 7. Sur ce site, vous pourrez facilement rechercher des applications et surtout, une fois logué, les installer à distance sur votre smartphone sans avoir à passer par le logiciel Zune.

site web : http://www.windowsphone.com/fr-FR/marketplace

Source : Le Journal du Geek au 28/09/2011

le Canada prêt à accompagner l’Algérie dans la 3G

Les entreprises canadiennes sont prêtes à accompagner l’Algérie dans son ambitieux programme relatif à la modernisation des technologies de l’information et de la communication (TIC), notamment le lancement de la troisième génération de téléphonie mobile (3G), a affirmé, mardi à Alger, l’ambassadrice du Canada à Alger, Geneviève Des Rivières.

Source : Algérie Presse Service (APS) au 28/09/2011

XAVIER DRIENCOURT AU MED-IT : La 3G fait courir les entreprises françaises

Des entretiens de haut niveau entre des responsables algériens et français ont eu lieu à propos de la 3G. L'ambassadeur de France en Algérie, s'est rendu hier au MED-IT ou Salon sur les technologies de l'information et de la communication dont la clôture est prévue pour aujourd'hui au Palais de la culture, à Alger.


En effet, Xavier Driencourt, qui était accompagné d'une délégation de patrons d'entreprises françaises a effectué une visite des différents stands représentant l'Hexagone à cette manifestation. Elles sont une trentaine d'entreprises françaises qui participent à cette 8e édition du MED-IT. Toutes veulent accompagner l'émergence du marché algérien, notamment dans le segment décisif et actuel des nouvelles technologies. A la faveur d'un point de presse, Son Excellence l'ambassadeur de France à Alger a encouragé les acteurs de cette 8e édition du MED-IT, un événement qu'il considère désormais comme un indicateur de poids qui renseigne sur l'intérêt que portent les entreprises européennes et algériennes aux nouvelles technologies.

Cet intérêt ne peut qu'aller crescendo surtout que le Bassin méditerranéen est appelé à être formidablement connecté, a-t-il expliqué, soulignant que le marché algérien va considérablement se développer à l'aune de cette nouvelle donne qui servira et le grand public et le secteur industriel. Les entreprises françaises sont fortement intéressées par ce créneau, a en outre indiqué le diplomate français qui n'a pas alors manqué de rappeler des entretiens de haut niveau entre de hauts responsables français et algériens à propos de l'avènement de la 3G et de la 4G, des technologies qui sont appelées à se développer inéluctablement. «Pour des raisons historiques et géographiques, la France et l'Algérie coopéreront inexorablement autour de ce chantier», a-t-il précisé non sans ajouter: «L'avenir passe par la France et l'Algérie.»

L'ambassadeur s'est ainsi exprimé devant les représentants de quelques fleurons de l'industrie de pointe française, à l'instar du géant Dassault qui compte s'installer en Algérie. Ce dernier vise à s'implanter de manière directe sur le sol algérien, en procédant au transfert de technologie et en mettant sur pied un partenariat local qui charriera une valeur ajoutée certaine, avec à la clé, le développement des compétences algériennes.

Citons également la représentante de l'université de Versailles qui a fait part d'un plan d'approche des compétences dont la finalité est de diversifier et de modulariser les formations mais également la qualification de la ressource humaine et la proposition d'une offre de formation intermédiaire.

L'intervenante citera à ce titre des expériences concluantes réalisées depuis 2008 avec d'importantes entreprises algériennes. Elle évoquera en outre un module de qualification et un diplôme en relation avec le génie logistique. Elle annoncera enfin un diplôme universitaire en import-export.


Nombreuses sont donc les entreprises françaises à vouloir figurer aux premières loges dans le monde des TIC en Algérie. Toutes font valoir un long parcours de partenariat avec l'Algérie et louent les nombreuses possibilités de transfert de savoir-faire. Certaines ont plus de soixante ans d'existence sur le sol algérien, alors que d'autres qui ne totalisent que quelques années dans notre pays, n'ont pas hésité à passer à l'investissement direct.

Source : Quotidien L’Expression au 28/09/2011

Moussa Benhamadi, ministre des PTIC, à Liberté “Djezzy ne sera pas exclu de la 3G”

Le ministre des PTIC lève les équivoques et rassure en affirmant que les délais fixés pour le lancement de la 3G ont été faits d’un commun accord avec les trois opérateurs.

Liberté : Des experts considèrent les délais fixés par les pouvoirs publics pour le lancement de la 3G, à savoir durant le 1er trimestre 2012, comme une sorte d’empressement. Les délais sont-ils raisonnablement acceptables ?
Moussa Benhamadi : Oui, ces délais sont raisonnables. Depuis plus d’une année, nous sommes en discussion avec les opérateurs potentiellement éligibles à la licence 3G. Le processus a été déclenché après avoir collecté l’avis de tout le monde, des opérateurs et même des équipementiers pour connaître leur capacité à fournir le matériel pour les opérateurs.
Nous avons même discuté à la veille du lancement du processus avec les opérateurs et avons arrêté la date du 31 mars 2012 au plus tard ; ils ont dit qu’ils étaient partants. Mais cela ne veut pas dire qu’au 31 mars 2012, ils vont couvrir le territoire national. C’est une couverture progressive qui sera appelée à s’améliorer.
Même pour la 2G, nous avons commencé comme ça : les opérateurs ont eu une durée de 4 ans pour couvrir une moyenne de 95% du territoire national habité et l’Autorité de régulation a suivi cette opération de couverture. Nous avons donc arrêté le même processus mais nous avons ajouté une année, c'est-à-dire 5 ans. Jusqu'à la fin 2016. Ils ont ainsi tout ce temps pour répondre pleinement au cahier des charges. Sur le plan pratique, je peux dire qu’il peut y avoir une offre commerciale de la 3G dès le 1er janvier 2012 sans que cela soit une offre à l’échelle nationale. Il y a déjà certains opérateurs qui ont préparé leur réseau, certains ont commandé leur équipement. Il y a donc une opération d’installation et de mise en service. Le réseau commercial existe déjà. C’est une offre qu’ils vont rajouter à leur service. Par exemple Mobilis durant le Med-It a présenté la solution 3G.

Parlant justement de Mobilis, ne pensez-vous pas qu’il risque d’être pénalisé du fait des procédures bureaucratiques entre appels d’offres vu qu’il est soumis au code des marchés publics ?
Mobilis est entre les mains de son conseil d’administration qui a été fortement sensibilisé pour l’accompagner afin d’être au rendez-vous, pas seulement pour la 3G. Il fallait qu’il mette à niveau son réseau sur le plan technologique et c’est ce qu’il est en train de faire ; Et le conseil d’administration accompagne très bien Mobilis. Cet opérateur a des partenaires et il n’est pas question pour lui de changer ses partenaires fournisseurs et équipementiers.
Donc ce sont des contrats d’extension qu’il va signer avec ses équipementiers pour compléter et mettre à niveau son réseau. Je peux même vous dire que Mobilis sera même le premier à offrir la 3G.

Mais à quel prix ?
Le prix n’est pas encore déterminé. Nous avons tout fait pour qu’il soit attractif et nous laissons la liberté aux opérateurs pour déterminer ce prix-là et comme il y aura une concurrence, forcément les prix vont être tirés vers le bas.

La 3G suppose une nouvelle génération de mobile les Smartphones en l’occurrence qui sont pour l’heure cédés à des prix inabordables pour le large public. Le consommateur ne risque-t-il pas d’être pénalisé ?
Laissons faire le marché qui sera développé par ces opérateurs. Chaque opérateur va venir avec l’offre la plus attractive, entre autres un engagement d’un abonnement d’une année en contrepartie d’un Smartphone gratuit. Et les 3 opérateurs se préparent à aller vers cette offre et trouver des mécanismes pour avoir un retour d’investissement dans les plus brefs délais.

Djezzy est frappé d’une décision d’interdiction de domiciliation par la Banque d’Algérie. Il est donc incapable d’importer les équipements. Sera-t-il exclu de fait de cette opération ?
Non il ne sera pas exclu. Djezzy peut acheter ses équipements auprès d’équipementiers qui sont installés au niveau national comme il peut acheter des équipements en l’absence d’un équipementier installé en Algérie à travers des intermédiaires algériens.
Il y a beaucoup de sociétés algériennes qui sont spécialisées dans le domaine des télécommunications. Djezzy peut commander et les importer suivant la réglementation. Et même s’agissant des équipements dits sensibles, un importateur peut les importer pour le compte de Djezzy qui est autorisé à avoir ces équipements.

On parle d’un quatrième opérateur qui serait intéressé par la 3G ?
Effectivement, il y a un opérateur étranger qui a retiré le cahier des charges chez l’ARPT mais il est inconnu. En effet, il n’est pas connu au niveau régional ou mondial.
Peut-être que c’est quelqu’un qui s’intéresse au marché algérien Et s’il venait à remplir les conditions, mabrouk alih, nous avons tout fait pour respecter la loi en termes d’ouverture du marché et d’acquisition de la licence 3G. Ce quatrième opérateur, s’il remplit toutes les conditions, est alors le bienvenu.


Source : Journal Liberté du 28/09/2011

Licence 3G : Les opérateurs en ordre dispersé

Au vu des conditions de qualification pour l’octroi des licences 3G et les dates butoirs fixées par les pouvoirs publics, les opérateurs présents sur le marché ne partent pas avec les mêmes chances.

Dans la foulée de l’euphorie qui a accompagné la décision de lancer la troisième génération de téléphonie mobile (3G), il s’agit aujourd’hui de savoir si les conditions définies pour la qualification des opérateurs en vue de l’obtention de licences 3G ainsi que les délais fixés par l’ARPT dans son appel à la concurrence pour le lancement commercial des services 3G, ce qui inclut l’achat des équipements, leur importation, leur installation et les essais nécessaires, sont raisonnablement réalisables du point de vue technique, afin d’éviter de proposer aux consommateurs, au final, un service de piètre qualité à un coût élevé. Alors que l’Algérie accuse un retard flagrant en termes de technologie de pointe dans la téléphonie mobile, il est normal que le ministère des Télécom-munications et l’ARPT veuillent moderniser l'infrastructure des télécommunications et donner aux citoyens la possibilité de faire bon usage des nouveaux services mobiles en introduisant la technologie 3G, qui a été retardée pour plusieurs années.

Des interrogations légitimes
Cependant, il est légitime de se demander pourquoi les pouvoirs publics ont décidé subitement de fixer des conditions inhabituelles de qualification pour l’octroi des licences 3G, ainsi que des dates butoirs défavorables aux opérateurs présents sur le marché, ce qui pourrait très bien avoir un impact négatif sur le secteur des télécommunications mobiles en Algérie. Des questions que des experts se posent en mettant sur un pied d’égalité les trois opérateurs, à savoir l’historique Mobilis, Djezzy et Nedjma, dans cette nouvelle course vers la 3G.
Mais, dans la réalité vue par les experts, les choses sont perçues autrement. Les trois opérateurs ne partent pas avec les mêmes chances. Pourquoi ?

Commençons par Mobilis, qui avait déjà fait les frais d’une politique d’étouffement en 2001 pour permettre à OTA de s’installer facilement dans le cadre d’une stratégie d’ouverture de l’état vers le capital étranger hors hydrocarbures.

Mobilis, encore victime ?

L’opérateur historique continue de traîner ce handicap, qui se répercute aussi bien sur la qualité du service que sur les offres, sans compter le fait qu’il ne détient pas les pleins pouvoirs pour mener une véritable offensive commerciale à l’adresse des consommateurs.

En second lieu, nous avons OTA, qui reste le premier opérateur avec plus de 16 millions d’abonnés, mais que les répercussions de la crise diplomatique algéro-égyptienne de 2009 pénalisent toujours. En effet, Djezzy est interdit de domiciliation bancaire depuis deux ans déjà, il est interdit de tout transfert de devises à l’étranger, et donc d’importation de tout matériel. Sans compter le processus lancé par l’état pour son rachat.

Nedjma, prêt depuis 4 ans

En troisième lieu, Nedjma, qui grimpe en termes d’acquisition de parts de marché et qui semble, lui, prêt pour le lancement de la 3G. Le patron de Wataniya Télécoms Algérie, Joseph Ged, avait affirmé, en août dernier, que Nedjma était prêt depuis quatre ans pour le lancement de la licence 3G, expliquant que cette technologie va contribuer au développement du marché des télécoms en Algérie. “Nedjma est prêt à investir massivement pour développer un réseau ultramoderne de téléphonie mobile de troisième génération”, avait-il assuré. Dans cette configuration, il y a un invité surprise : un 4e opérateur serait dans la course !

Des experts mettent le doigt sur plusieurs anomalies entourant le processus de l’ARPT pour la mise sur le marché de la 3G. “Le délai de l’ARPT pour répondre au cahier des charges est de deux semaines, ce qui n’est arrivé dans aucun pays de par le monde, car la réponse à un cahier des charges similaire requiert au moins deux mois. De plus, on a fixé la date de lancement commercial pour le 1er trimestre 2012, ce qui veut dire qu’un opérateur pourrait lancer son service commercial dès le 1er janvier 2012, ce qui donne aux opérateurs un délai de trois mois pour lancer la 3G, alors que Mobilis a besoin de quatre mois rien que pour effectuer les procédures d’achat du matériel, puisqu’il doit obéir au code des marchés publics, sans mentionner le temps nécessaire aux autres activités préalables au lancement commercial, ce qui le désavantage a priori”, affirme un expert qui énumère un certain nombre de difficultés qui pourraient définitivement enterrer l’opérateur historique, même s’il considère qu’il “pourrait bénéficier de mesures exceptionnelles pour faciliter l’acquisition du matériel”. Sur un autre plan beaucoup plus technique, à savoir l’expérience même de la 3G dont les deux autres opérateurs maîtrisent déjà la technologie, les mêmes experts soulignent : “En plus de la lourdeur de la procédure bureaucratique liée à l’application du code des marchés publics, Mobilis ne possède aucune expérience dans la 3G, alors que les sociétés mères des deux autres opérateurs, Djezzy et Nedjma, ont déjà mis en service cette technologie dans d’autres pays où ils sont installés.” Et d’ajouter : “L’acquisition du savoir-faire demandera beaucoup de temps, ce qui signifie que le service qu’offrira Mobilis pourrait déplaire aux consommateurs, qui ne tarderaient pas à migrer vers d’autres réseaux concurrents.”

Si l’on se base sur les conditions de qualification énoncées dans l’appel à la concurrence, Mobilis pourrait même être privé de l’octroi de licence 3G en raison de son manque d'expérience dans la technologie et les services 3G, et son incapacité à respecter l'échéance de la fin mars 2012. Par ailleurs, Orascom Télécom Algérie, que l’homme d’affaires égyptien, Naguib Sawiris, a vendu au groupe Vimpelcom basé en Hollande, serait sur le point d’être racheté par le gouvernement algérien. Sauf que la procédure entamée depuis un an déjà n’est pas encore achevée.

Les 3 obstacles d’OTA

“Si le gouvernement algérien a réellement l’intention de racheter Djezzy, il doit le faire maintenant, car si Djezzy reste dans l’impossibilité d’importer des équipements et privé de lancer les services 3G, le gouvernement finirait par acheter un cadavre en 2012”, estiment d’autres experts qui expliquent qu’OTA fait face actuellement à trois problèmes majeurs qui le bloquent sérieusement dans le processus de la 3G, au-delà de la question des délais qui, elle, est à même de pénaliser tout le monde.

“Il y a d’abord le facteur temps. Même si OTA était une entreprise privée qui pouvait importer normalement, l’installation des équipements d’ici à janvier ou février 2012 est quasiment impossible. Il y a ensuite l’interdiction d’importation. S’il y a effectivement des sociétés locales qui peuvent importer une partie du matériel, il n’en reste pas moins que l’essentiel des équipements nécessaires au lancement commercial des services 3G ne peut être importé que par l’opérateur qui détient les licences d’importation nécessaires à l’acquisition de ce genre d’équipements. Il y a enfin le fait que l’un des documents exigés par l’ARPT au préalable comme condition pour octroyer la licence 3G est une attestation de la Banque d’Algérie validant la situation d’OTA. Ce qui est évidemment improbable compte tenu du fait que la Banque d’Algérie lui bloque toujours tout transfert de fonds en devises, bien qu’il se soit acquitté du montant du redressement fiscal chiffré à 1 milliard de dollars”, disent-ils. Nous avons contacté Djezzy qui s’est refusé à tout commentaire.

Dans l’état actuel des choses, et si la situation venait à persister, avertissent les experts, le lancement de la 3G dans ces conditions pourrait aboutir aux antipodes de son objectif initial, à savoir offrir aux abonnés un service de qualité à des tarifs raisonnables. En effet, deux opérateurs, qui détiennent à eux seuls plus de 22 millions d’abonnés, risquent de trinquer, l’un à cause de la bureaucratie et l’autre à cause de calculs politiques.


Source : Journal Liberté du 28/09/2011

Concurrence et lobbying

La question est alors de savoir si les pouvoirs publics vont cette fois-ci laisser jouer la concurrence librement. Ou s’ils vont, au contraire, interférer dans le processus par un lobbying de mauvais aloi, auquel cas les jeux seraient déjà faits.

Le marché de la 3G est certainement assez juteux pour susciter une rude concurrence entre les trois opérateurs de téléphonie mobile déjà présents en Algérie et d’autres qui auraient déjà retiré le cahier des charges. Nedjma, Djezzy et Mobilis, et ces derniers dont on ne connaît pas encore l’identité vont donc, et c’est chose normale, se livrer une guerre sans merci, chacun y allant de son offre financière en faisant valoir ses atouts ou encore en s’engageant à assurer un service de meilleure qualité aux abonnés. Mais la concurrence, aussi féroce qu’elle puisse être, ne doit pas déborder du cadre strictement commercial tel qu’il est défini et régi par la loi. Pour qu’elle ne soit pas déloyale, elle suppose au moins deux conditions : une transparence absolue et une parfaite impartialité des autorités chargées de mener à bien l’opération de la licence.

Les choses se passeront-elles ainsi pour l’octroi de la licence d’exploitation de la 3G ? Rien n’est moins sûr. On sait que les considérations politiques, voire politiciennes, et le clientélisme restent des réflexes omniprésents chez certains de nos décideurs qui régentent la sphère économique et commerciale. Les cas de flagrant favoritisme, qui ont quelquefois coûté très cher à des opérateurs irréprochables à tous points de vue, mais aussi aux caisses de l’État, ne manquent pas. Pour rester dans le secteur de la téléphonie mobile, rappelons-nous de ces faveurs accordées à Orascom, au détriment de l’opérateur public Mobilis, lors de l’octroi de la première licence.

Depuis, beaucoup d’eau aura coulé sous les ponts et, dans cette course à la 3G, Djezzy n’est pas assuré de ramasser la mise, bien au contraire. La fameuse confrontation footballistique entre l’Algérie et l’Égypte et ses incidences politiques et diplomatiques sont passées par là. Même racheté par Vimpelcom, Orascom n’est plus dans les bonnes grâces de ceux-là mêmes qui l’avaient porté au pinacle et qui officient au sommet de l’État. La question est alors de savoir si les pouvoirs publics vont cette fois-ci laisser jouer la concurrence librement. Ou s’ils vont, au contraire, interférer dans le processus par un lobbying de mauvais aloi, auquel cas les jeux seraient déjà faits. Que le gouvernement n’offre pas le gâteau à Orascom en lésant les autres opérateurs comme en 2001, c’est bien. Qu’il ne le serve sur un plateau d’argent à aucun opérateur au détriment des autres prétendants, c’est mieux.


Source : Journal Liberté du 28/09/2011

Pour pouvoir être au rendez-vous Mobilis ne changera pas d’équipementier

Les discussions vont bon train depuis la confirmation du lancement de la 3G avec, pour la première fois, une échéance précise, à savoir le 1er trimestre 2012.

Des hypothèses et autres scénarios sont, depuis, développés par les uns et les autres, parfois contradictoires, souvent ambigus, mais toujours intéressants pour alimenter le débat à propos d’une technologie qui va changer le quotidien des algériens.

Pour ce qui est de l’opérateur public, qui prendra part à cette opération au même titre que ses concurrents du privé, il n’existe plus aucun doute. Mobilis ne changera pas de partenaires technologiques et lancera la 3G avec Huawei et, pourquoi pas, Ericsson. Le choix s’impose, en fait, de lui-même, comme nous l’a assuré une source proche de l’opérateur et s’explique par deux paramètres fondamentaux. Mobilis en tant qu’opérateur public, filiale du groupe Algérie Télécom, obéit au code des marchés qui soumet les entreprises publiques à certaines exigences dont l’obligation de passer par les appels d’offre pour acquérir du matériel ou s’offrir les services d’un équipementier.

Il se trouve que cette obligation pénalise lourdement l’opérateur, comme l’a attesté, par le passé, un certain nombre d’exemples, à l’image du Blackberry (pris de court par Djezzy), ou encore la Mobiconnect (pris de court par Nedjma).

Pour être en conformité avec la loi, Mobilis n’a qu’à rester avec les mêmes partenaires à plus forte raison que la commercialisation de la 3G ne signifie nullement la disparition de la 2G et la transition ne se fera que progressivement.

À souligner aussi que le déploiement de la 3G, en termes de couverture nationale, demandera du temps. Avec la 3G, l’enjeu est de taille et décidera de la future configuration du marché de la téléphonie mobile dont Mobilis ne peut en aucun cas être exclu ou sacrifié. Certains observateurs évoquent cette possibilité et pointent du doigt certaines dispositions du cahier des charges auxquelles seront soumis les opérateurs de la 3G. Son contenu, certes, n’est toujours pas rendu public mais, d’ores et déjà, l’on parle de certains articles qui constitueront un handicap s’ils viennent à se vérifier.

Il semblerait qu’il sera exigé aux opérateurs d’avoir une expérience à l’international. Il n’est un secret pour personne que le problème ne se pose pas pour les deux autres opérateurs et concerne seulement Mobilis. La question a été clairement posée à Moussa Benhamadi, ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, qui a rassuré en affirmant : “cela ne constituera pas un handicap pour Mobilis.” Et d’argumenter : “l’opérateur dispose d’assez d’expérience dans le domaine de par des tests concluants depuis déjà bien des années. Ces mêmes tests ont été repris et une démonstration nous a été faite à l’occasion du Med-IT.”

Le salon a été, en effet, l’occasion pour Mobilis de se renseigner sur ses capacités en la matière et la démonstration effectuée avec son partenaire Huawei, lors du salon, a confirmé le choix du partenaire, même si Mobilis n’écarte pas la possibilité d’opter pour deux partenaires à la fois.

Source : Journal Liberté du 28/09/2011

mardi 27 septembre 2011

HTC, LG, Motorola Mobility, RIM, Samsung Mobile, Sony Ericsson et DeviceFidelity à mettre en œuvre Isis NFC et des normes technologiques

Isis, la joint-venture entre AT & T Mobility, T-Mobile Etats-Unis et Verizon Wireless, a annoncé aujourd'hui que HTC, LG, Motorola Mobility, RIM, Samsung Mobile et Sony Ericsson va introduire NFC appareils mobiles qui mettent en œuvre NFC Isis et de normes technologiques. Pour les consommateurs qui ont ou acheter des smartphones qui ne sont pas compatibles NFC, Isis est de travailler avec DeviceFidelity pour ajouter des fonctionnalités NFC sur le périphérique mobile, assurant un large éventail de choix des consommateurs.

«Normes de la technologie d'Isis fournissent la direction et la certitude nécessaire pour le développement et le déploiement de dispositifs NFC et de l'écosystème du commerce mobile," a déclaré Scott Mulloy, chef de la technologie, Isis. «Travailler ensemble avec les fabricants d'appareils et de nos fondateurs opérateurs de téléphonie mobile, Isis peut fournir le choix du consommateur et de l'échelle nécessaire pour l'adoption généralisée du commerce mobile."

Téléphone NFC permettra aux consommateurs d'Isis effectuer des paiements en toute sécurité, stocker et présenter des cartes de fidélité et de racheter offre chez les marchands participants avec le robinet de leurs téléphones.

«L'annonce d'aujourd'hui marque l'acceptation croissante de la technologie NFC par certains des décideurs du monde dispositif de leader», a déclaré Kouji Kodera, directeur technique de HTC Corporation. "Au HTC, nous voyons d'énormes possibilités aux consommateurs et aux commerçants que nous allons au-delà de paiements traditionnels pour un avenir de NFC de commerce mobile."

"La technologie NFC sur les appareils LG va offrir aux consommateurs une expérience tout-en-un mobile qui offre une commodité sans sécurité comprenant ou la tranquillité d'esprit», a déclaré Jeff Hwang, président de téléphones mobiles LG. «Créer le portefeuille mobile idéal, LG appareils NFC va aider à changer la façon dont les consommateurs boutique, le salaire et sauver."

"La technologie NFC est l'avenir des paiements mobiles et fera en sorte que les transactions sont faites en toute sécurité à partir d'appareils mobiles", a déclaré Christy Wyatt, vice-président de logiciels et de services de gestion des produits, la mobilité de Motorola. «En travaillant avec Isis ainsi que l'écosystème Android, nous sommes impatients de fournir aux consommateurs des téléphones NFC qui font du commerce mobile une réalité."

En utilisant NFC smartphones, Isis permettra d'améliorer la manière dont les consommateurs, les banques, les réseaux de paiement et les marchands d'interagir, de manière significative la modernisation de l'expérience de paiement.

"RIM travaille en étroite collaboration avec Isis pour aider à rendre le concept de commerce mobile une réalité», a déclaré Andrew Bocking, vice-président du logiciel BlackBerry, Research In Motion. «Le nouveau line-up de 7 smartphones BlackBerry ® sont les différents modèles qui sont compatibles NFC et démontre l'engagement de RIM pour permettre NFC expériences basées sur BlackBerry."

«La clé de l'adoption généralisée du commerce mobile sera la grande disponibilité des combinés NFC», a déclaré Dale Sohn, président de Samsung Telecommunications America (Samsung Mobile). "Samsung Mobile va travailler avec Isis et les opérateurs mobiles pour assurer NFC combinés sont largement disponibles pour les consommateurs."

Isis est engagé à développer une approche globale, plate-forme ouverte de commerce mobile qui aligne les intérêts de tous les intervenants clés et offre aux consommateurs la liberté de choix et de sécurité.

«NFC offre aux consommateurs la possibilité d'élargir leur expérience de la communication au-delà du téléphone, et des normes communes et des meilleures pratiques sont essentiels pour une expérience du commerce mobile sécurisé et pratique. Sony Ericsson est sur le point de faire partie de ce mouvement et de conduire le développement de nouvelles expériences passionnantes et créatives pour offrir des smartphones les plus divertissants ", a déclaré Jan Uddenfeldt, chef de la technologie, Sony Ericsson.

"DeviceFidelity est fière d'être parmi ceux choisis par Isis pour alimenter son offre de portefeuille mobile NFC», a déclaré Deepak Jain, PDG et co-fondateur, DeviceFidelity. «Travaillant côte à côte avec Isis et fabricants de combinés de premier plan, nous visons à fournir l'échelle et le choix des appareils de consommation préféré pour enflammer l'industrie et d'assurer l'adoption massive continue du commerce mobile."

À propos d'Isis

La joint-venture entre AT & T Mobility LLC, T-Mobile Etats-Unis et Verizon Wireless et est basée à New York. Le risque est affrété avec la construction d'ISIS ™, une plateforme nationale de commerce mobile qui va transformer fondamentalement la manière dont les gens magasin, payer et économiser. Le commerce mobile Isis plateforme sera disponible pour tous les commerçants, les banques et les opérateurs mobiles. Isis est une marque de JVL Ventures, LLC aux États-Unis et / ou dans d'autres pays. Les noms d'autres logos, produits et sociétés mentionnés ici peuvent être des marques déposées de leurs propriétaires respectifs.

Source : paywithisis.com au 27/09/2011

Il sera le 4e candidat Licences 3G : la surprise Algérie Télécom

L’opérateur historique Algérie Télécom est candidat pour l’acquisition d’une licence de téléphonie de troisième génération (3G), a appris TSA de source proche du dossier. Cette candidature se fera via une nouvelle filiale nouvellement créée, a précisé notre source qui n’a pas souhaité fournir plus de détails sur la nomination ni les statuts de la nouvelle structure. Une chose est sûre : cette dernière a retiré le dossier préliminaire de candidature auprès de l’ARPT et elle retirera le cahier des charges la semaine prochaine. Mobilis, filiale mobile d’Algérie Télécom, est également candidat à l’obtention d’une licence 3G.

L’entrée en lice d’Algérie Télécom répond à une stratégie. L’arrivée de la 3G à partir de début 2012, avec des débits internet dépassant 7 méga, va relancer la concurrence dans l’internet et constituer une véritable menace pour l’opérateur historique. Aujourd’hui, Algérie Télécom peine à répondre à la forte demande en matière d’accès ADSL. En cause, la mauvaise qualité de son réseau et les lacunes des structures commerciales. Algérie Télécom va dans ce contexte utiliser sa nouvelle filiale pour commercialiser toutes ses offres internet haut débit : via la 3G et à travers l’ADSL. En somme, le choix du gouvernement semble être fait : le développement de l’internet à grande vitesse en Algérie se fera à travers la 3G.

Reste à savoir si l’Algérie va octroyer trois ou quatre licences. Lors de l’annonce du lancement du processus d’introduction de la 3G en Algérie, le gouvernement avait exclu d’accueillir un quatrième opérateur mobile, d’autant que le prix de la licence sera symbolique. Ce changement de stratégie trouve certes sa logique dans le souci de protéger Algérie Télécom dans l’internet à grande vitesse. Mais pas seulement : un quatrième acteur pourrait aussi signifier qu’un des trois opérateurs mobiles actuellement sur le marché (Djezzy, Mobilis et Nedjma) n’aurait pas sa licence 3G.

La 3G pourrait remettre de la concurrence dans l’Internet

La 3G annoncée pour le premier trimestre 2012 sera une aubaine pour les clients potentiels dans les zones non couvertes par le téléphone fixe et bien entendu pour les usagers des mobiles. Une migration des abonnés ADSL vers la 3G est envisagée. Si la concurrence entre les opérateurs joue, comme cela s’est fait au Maroc, les prix pourraient aller à la baisse. Une sortie de biais du monopole de fait exercé par Algérie Télécom sur l’accès Internet à domicile depuis la cessation de l’activité de la comète Eepad en septembre 2009.

La téléphonie 3e génération (3G) est annoncée pour le premier trimestre 2012. Il a fallu au moins trois ans à l’Algérie pour trancher entre la 3G et la 4G, décider de lancer un appel d’offre et fixer une échéance pour la mise en œuvre commerciale. Comme pour la téléphonie mobile et à un degré moindre pour l’Adsl, l’Algérie est en retard par rapport aux voisins (Maroc, Tunisie, Libye et Egypte) pour le haut débit mobile. La Tunisie est le dernier en date à avoir introduit la 3G, l’offre Internet mobile y est disponible depuis 2009. Arrivé à saturation en matière d’offres de service (texte et voix), le secteur de la téléphonie mobile en Algérie va devoir doubler d’ingéniosité pour amener les consommateurs vers l’offre data, et plus précisément au high speed data (Internet, multimédia, téléchargements…). La 3G va "amener des investissements" en Algérie et permettre de "créer des emplois" et attirer "beaucoup de petites compagnies spécialisées dans la création de contenu" nous avait déclaré Joseph Ged en août dernier.

Smartphones et pub sur le Net

Outre le développement du contenu destiné à l’abonné Internet mobile en Algérie, le déploiement de la 3G devrait permettre une hausse des ventes des smartphones (iPhone, BlackBerry et autres Android) et, même, celui des tablettes (iPad…), conçus spécialement pour des connexions mobiles à haut débit et disposant d’applications dédiées à l’Internet. En attendant la mise en place de services e-Banking et e-Commerce, qui relèvent de la compétence des pouvoirs publics, le marché des applications mobiles devrait se diriger vers celui des Webradio, de la presse online, la visioconférence, le streaming et autres téléchargements. Autant d’applications qui permettront de tirer vers le haut la publicité sur les sites Internet algériens qui offrent des contenus élaborés (texte, audio, vidéo, téléchargements) aux internautes.

Par ailleurs, le retard pris par l’Algérie dans le lancement de la 3G pourrait être converti en avantages techniques. Les équipements à déployer seront bien plus récents que ceux des opérateurs de la région qui se sont placés sur ce segment depuis plusieurs années déjà. Tunisie Telecom qui propose la technologie de 3e génération que depuis le début du 2etrimestre 2011, s’est placée d’emblée sur la norme 3G++ du très haut débit mobile (THDM) pouvant atteindre un débit (théorique) de 42 Mbps.

L’Adsl en danger ?

Depuis son lancement en 2006 et jusqu’à à septembre 2009, le nombre d’abonnés à la 3G au Maroc a dépassé les 560.000 abonnés, contre 480.000 pour l’Adsl. L’intérêt grandissant pour l’Internet mobile au Maroc est expliqué par le faible taux de pénétration du téléphone fixe (4% de la population). En Algérie, ce taux est quatre fois plus important, mais le déploiement lent de l’Adsl et des tarifs encore élevés par rapport aux débits offerts, pourraient être incitatifs pour une bonne partie des utilisateurs.

De manière générale, la 3G a des chances de bousculer l’Adsl, en particulier pour les utilisateurs mobiles, mais également dans les zones non couvertes par le téléphone fixe. Bon nombre de clients Adsl d’Algérie Télécom, qui détient le monopole sur le téléphone fixe, pourraient migrer vers la 3G. Surtout si les conditions de qualité de service (débit et couverture) et de prix le favorisent. La question des tarifs sera tout aussi déterminante que celle de la qualité de service. Si l’abonnement à la 3G suit celui en vigueur pour la 2G (en moyenne 2.500 DA/mois les 256 Kbps, soit trois fois plus cher que l’Adsl), et si la concurrence est absente sur ce segment de la téléphonie mobile, l’évolution du parc d’abonnés au haut débit mobile risque d’être lente. Au Maroc, la bataille commerciale entre les trois opérateurs fournissant des services 3G a permis une baisse de 40% des tarifs par rapport à ceux du lancement. Outre la question des tarifs, la qualité de la connexion va également jouer en faveur ou contre l’opérateur qui se lancera vers le plein d’abonnement avant de dimensionner convenablement ses réseaux 3G.

Pour quelle mise à prix ?

Tous ces paramètres dépendront de la mise à prix de la licence 3G. Selon les déclarations du ministre des PTIC, Moussa Benhamadi, les pouvoirs publics opteraient pour un partage des revenus avec les opérateurs contre une licence à bas prix. En matière de coûts, les expériences voisines sont diverses. En Tunisie la licence 3G a été attribuée à l’opérateur historique Tunisie Telecom pour un montant de 80 millions de dollars, pour un marché d’environ 11,5 millions d’abonnés aux mobiles en 2010. Ce qui correspond à un coup de licence par abonné de l’ordre de 14,2 dollars. En Egypte, le coût de la licence 3G avait été fixé en 2006 à 578 millions de dollars pour Mobinil et Vodafone Egypt, soit en moyenne 73 dollars par abonné. Toujours en 2006, la licence 3G a coûté 40 millions de dollars à chacun des trois opérateurs marocains : Maroc Telecom, Meditel et Wana. Avec un nombre total d’abonnés de la téléphonie mobile de 16 millions à cette époque, le coût d’acquisition de la licence 3G était de 7,5 dollars par abonné. En Algérie, le nombre d’abonnés des trois opérateurs mobiles était de 30 millions à fin 2009.

Source : Maghreb Émergent au 27/09/2011

lundi 26 septembre 2011

Le 2 octobre dernier délai pour le dépôt des soumissions relatives à la licence 3G (ministre)


Le dernier délai pour le dépôt des soumissions relatives à la licence de la troisième génération de téléphonie mobile (3G) a été fixé à dimanche prochain, 2 octobre, a indiqué lundi à Alger le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Moussa Benhamadi.

Lors d’une conférence de presse animée en marge de la 8ème édition du salon des technologies de l’information Med-It, M. Benhamadi a précisé que le délai de dépôt de dossiers par les opérateurs de téléphonie mobile concernant la licence relative à la 3G auprès de l’Autorité de régulation des postes et télécommunication (ARPT), fixé préalablement du 26 au 29 septembre, a été prolongé au 2 octobre.

Il a ajouté que le 31 mars 2012 sera le dernier délai pour lancer le 3G par les opérateurs, notant que les opérateurs devraient pratiquer les prix les plus bas, puisque la licence leur ai proposée à un prix bas.

Interrogé sur le passage à la 3G plutôt que la 4G, le ministre a répondu que c’est une question de pouvoir d’achat et de capacité du citoyen à s’offrir les terminaux de la 4ème génération, qui seront plus coûteux, a-t-il dit.

M. Benhamadi a également évoqué la question du contenu. "Nous ne devons pas suivre aveuglement cette nouvelle technologie (4G), nous devons d’abord mesurer son utilité", a-t-il observé.

"Les besoins actuels du citoyen ne dépassent pas l’offre de la 3G et les opérateurs ont exprimé leur préférence pour la 3G, puisque leur réseau est préparé pour la passage à cette génération", a-t-il poursuivi.

S’agissant de la connexion Internet, le ministre a appelé les internautes, qui se plaignent de coupures et de la faiblesse du débit, a être "patients", reconnaissant que le secteur accuse des retards "qu’il tâchera de combler". Il a estimé que le nombre d’abonnés à Internet actuellement se situe entre 10 millions et 12 millions.

Source : Algérie Presse Service (APS) au 26/09/2011

L’expert Farid Bourennani : "L’Internet mobile devrait pallier l’insuffisance de l’Adsl"

Qu’est ce qui va changer dans le paysage économique et dans l’accès à Internet en Algérie après l’introduction de la troisième génération de la téléphonie mobile (3G) ? Dans cet entretien, l’expert Farid Bourennani explore les évolutions possibles. Il analyse les capacités de chacun des trois opérateurs pour le déploiement de la 3G.

Quel changement peut introduire la 3G dans le paysage de la téléphonie mobile ?

Je rappelle d’emblée que le GSM 3G date déjà de 2003 et que les pays développés en sont à la 4G. L’absence délibérée de concurrence pour le fixe et l’Adsl et les piètres offres d’Algérie Telecom ont maintenu l’Algérie en état de sous-développement. Il est à espérer que nous nous orientons vers la 3G+ (HSDPA/HSUPA) et que l’Etat sera exigeant en terme de couverture et de débit minimum. Autrement, cela ne sera que de la poudre aux yeux. L’Internet mobile devrait pallier l’insuffisance des offres Adsl. Nous devrions entrer dans une ère de démocratisation réelle de l’accès à l’internet, sous réserve que les prix soient accessibles au plus grand nombre.


Qui vous parait le mieux placé parmi les opérateurs pour décrocher la licence 3G ?

Pour l’intérêt de notre pays, les 3 opérateurs doivent avoir droit à une licence. Sinon l’Etat va créer des entraves de nature compétitives entre les 3 acteurs, qui pourraient conduire à des situations d’opérateurs dominants comme ce fut le cas au démarrage du mobile et qui se sont faites au détriment des consommateurs (faible disponibilité, piètre qualité et prix élevés). Qu’un opérateur n’ait pas de licence 3G reviendrait à maintenir des millions d’algériens en marge de l’apport des services et connaissances véhiculés via Internet. Il est évident que les opérateurs affiliés à des groupes internationaux, que sont Wataniya Telecom Algérie (WTA-Nedjma) et Orascom Telecom Algérie (OTA-Djezzy), seront plus réactifs en termes de produits et services afin de bien exploiter les potentialités offertes par la 3G+. L’opérateur public qui, depuis sa création, est orphelin de partenaire technique international ne sera pas un acteur meneur mais un suiveur sur le marché.


Nedjma semble être culturellement le plus apte à dynamiser le marché. En tant que 3ème entrant sur le marché en 2004, il a mis en œuvre une stratégie de différenciation d’offre non uniquement basée sur la voix mais également sur la data et le multimédia. WTA était troisième, à présent il talonne Mobilis qu’il espère devancer sous peu pour ensuite se lancer derrière le leader OTA. WTA dispose d’une infrastructure réseau plus récente et moderne que celle de ses concurrents.


Djezzy quant à lui, et compte-tenu des obstacles de nature conflictuels auxquels il a à faire face, s’est trouvé freiné dans son développement. Ces deux dernières années, OTA a moins animé le marché et ses parts de marché se sont érodées passant de 61% à plus ou moins 50%. Néanmoins sa santé financière reste extrêmement solide et lui donne des capacités d’investissement très importante. Aujourd’hui OTA bénéficie à la fois de synergies et d’expérience de Orascom Telecom holding mais également du Groupe Vimpelcom devenu un acteur télécom de premier rang mondial. Mais il y a un détail à ne pas négliger qui constitue un obstacle majeur pour OTA qui est toujours interdit de domiciliation d’opérations d’importations. Comment, dans ce cas là, pourrait-il investir dans de nouveaux équipements ?


S’agissant de Mobilis, en dehors de son appartenance au Groupe Algérie Telecom et du nombre d’abonnés déclarés à l’ARPT, sa performance de gestion est très opaque. Pas de rapport annuel publié, nous ne connaissons pas ses états financiers, ni en terme de comptes d’exploitations, ni en terme bilanciel (actif/passif). Les services 3G+ sont une occasion de redistribution des parts de marché.


Quelle sera d'après vous la fourchette de mise à prix, comparé à celles des 3 autres pays d'Afrique du Nord ayant déjà introduit la 3G ?

Compte tenu du faible développement du secteur des TIC dans notre pays et de la nécessité de réduire les retards, chercher à maximiser le prix de la licence serait une erreur de plus. L’Etat se doit de pousser les opérateurs à acquérir la licence et à investir massivement dans les plus brefs délais dans les infrastructures nécessaires à une bonne disponibilité des accès 3G/3G+. Il devra également veiller à une accessibilité tarifaire pour les clients. Il est plus judicieux d’être attentif au coût global (coût de licence + coût de l’infrastructure) et raccourcir aux maximum les délais d’investissement.


Si l'introduction de la 3G est nécessaire, est-elle suffisante pour booster d'autres secteurs de l'économie ?

La 3G+ est un préalable structurant pour permettre l’émergence de nouvelles activités marchandes et non marchandes (eBanking, eCommerce, eGovernance, dématérialisation de tout un tas de supports). La législation doit vite adopter des lois rendant légaux les supports dématérialisés et les signatures électroniques.


Source : Maghreb Émergent au 26/09/2011

Musique: Pink Floyd déferle en version intégrale et remasterisée

























Après avoir enterré la hache de guerre avec son label EMI, Pink Floyd débute lundi la publication de son anthologie en version remasterisée, une "campagne" qui s'étalera sur plusieurs mois et s'accompagne de la sortie d'inédits.

"Why Pink Floyd '" ("Pourquoi Pink Floyd '"): c'est avec cette interrogation qu'EMI a annoncé en mai dernier la remasterisation, c'est-à-dire la restauration avec des technologies numériques, de l'ensemble du catalogue du groupe.

La question semble un brin provocatrice, alors que Pink Floyd est un des groupes les plus populaires de l'histoire du rock, avec plus de 200 millions d'albums vendus.

Fondé en 1964, le groupe signe dès son premier album un chef d'oeuvre du psychédélisme avec "The piper at the gates of dawn" (1967). Pink Floyd est alors très marqué par son leader, le chanteur et guitariste Syd Barrett.

Génie instable, dépressif et accro au LSD, Barrett (décédé en 2006) est exclu du groupe en 1968 et remplacé par un ami d'enfance David Gilmour.

Le "Floyd" s'oriente vers un rock progressif aux sonorités complexes développées sur des morceaux dépassant allègrement les dix minutes. Une esthétique qui atteint son sommet sur deux albums futuristes: "The dark side of the moon" (1973) et "The wall" (1979).

Comme les Beatles ou les Stones, il semblait donc logique que Pink Floyd fasse l'objet d'une remasterisation, d'autant que les relations toujours tendues entre Gilmour et Roger Waters rendent hypothétique une reformation du groupe.

Mais pour en arriver là, Pink Floyd et son label ont d'abord dû mettre un terme à une âpre bataille juridique.

Pour préserver son "intégrité artistique", le groupe a signé en 1967 un contrat avec EMI interdisant à la maison de disques de commercialiser ses albums sous toute autre forme que la version originale.

S'appuyant sur cette clause, Pink Floyd a attaqué EMI en justice en 2009 pour empêcher la vente en ligne de ses chansons.

Le groupe a obtenu gain de cause, mais début 2011, coup de théâtre: EMI annonce avoir conclu un accord de cinq ans avec Pink Floyd, mettant fin à leur conflit.

La "campagne" Pink Floyd -- le terme utilisé par la maison de disques -- prend la forme d'une offensive tous azimuts. Destinée à attirer aussi bien les fans de la première heure que les jeunes oreilles, elle s'étalera sur plusieurs mois.

Lundi, le coup d'envoi sera donné avec la réédition en version remasterisée des 14 albums studios du groupe de "The piper at the gates of dawn" (1967) à "The division bell" (1994).

"The Dark Side of the moon" fera l'objet d'un traitement spécial, avec des rééditions en version "Deluxe double-CD", en coffret collector de six disques, en vinyle et en téléchargement.

Le 7 novembre, paraîtra un best-of ainsi que la réédition de l'album "Wish you were here" en multiples versions.

Enfin, le 27 février 2012, c'est "The Wall" qui sortira en édition "Deluxe triple-CD", coffret collector de sept disques, en vinyl et en téléchargement.

Pour cette anthologie, les collaborateurs du "Floyd" ont exhumé et restaurés des dizaines de prises alternatives, les films très novateurs projetés pendant les concerts, des enregistrements live (dont "Dark Side of the moon" à Wembley en 1974) et des inédits.

L'un d'entre eux aiguise particulièrement la curiosité des fans: une version de "Wish you were here" à laquelle a participé Stéphane Grappelli. Le violoniste de jazz français enregistrait dans un studio voisin de Pink Floyd et avait accepté de venir improviser un solo sur ce titre mélancolique dédié à Syd Barrett.










Source : L'EXPRESS.fr au 26/09/2011

En Italie, les enchères 4G explosent

Trois opérateurs ont remporté le pactole de la 4G italienne. Ils ont dépensé au total 2,9 milliards d’euros pour les fréquences de la bande 800 Mhz dites en or. Telecom Italia, Wind et Vodafone ont remporté la première phase des enchères et ce n’est pas finit puisqu’il reste les fréquences additionnelles (1800, 2000 et 2600 MHz). Au total, la 4G italienne pourrait atteindre 3,718 milliards d’Euros.

En France les premières enchères de la 4G ont été cédées pour 936 millions d’euros à Orange, Free, SFR et Bouygues Télécom alors que l’Etat en attendait 700 millions. Reste les fréquences les plus recherchées, la bande des 800 MHz qui seront ouvertes le 15 décembre prochain et commenceront au prix de départ de 1,8 milliards d’euros.

Mais il faudra encore attendre pour profiter de la 4G, du haut débit mobile. Free Mobile a obtenu 20 MHz dans la 4G sur l’appel d’offre des fréquences mobiles 2600 MHz permettant ainsi au quatrième entrant de proposer ses services de téléphonie mobile à un plus grand nombre d’abonnés et de développer rapidement une offre 4G.

Concernant ce lot, les 2,6 Ghz sont tout à fait désignées pour les grandes villes puisque la très haute fréquence permet de diffuser avec puissance sur un périmètre réduit. Cela dit, pour couvrir le territoire français, la bande des 800 Mhz s’avère nécessaire. Cette dernière diffuse des ondes longues et permettent de mieux desservir le territoire.

[MàJ] La LTE dans son mobile :
Les premiers mobiles 4G feront rapidement leur apparition en France, et l’adoption de la 4G serait probante d’ici 2014. Certes l’ensemble des licences seront attribuées d’ici janvier ou février 2012 et la fin de la TV analogique laisse le champ libre aux fréquences.

Au delà de l’attribution des fréquences, il faut que les opérateurs développent leur réseau. A priori, Free devrait être l’un des premier opérateur mobile à gagner cette course compte tenu de la jeunesse et de la compatibilité de son réseau. Et sauf surprise, les opérateurs devraient exploiter encore la 3G durant quelques années avant d’utiliser leurs nouvelles fréquences pour la 4G.

Source : Univers Freebox au 26/09/2011

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En Italie, le prix des fréquences 4G explose

Chez nos voisins transalpins, le prix des fréquences 4G a explosé suite aux enchères remportées par trois opérateurs. Ils ont dépensé au total 2,9 milliards d’euros uniquement pour les fréquences de la bande 800 MHz.

En Italie, les opérateurs ont sorti les oursins de leurs poches pour s’offrir les fréquences de la bande 800 MHz, les plus recherchées. C’est donc Telecom Italia, Wind et Vodafone qui ont remporté les enchères. Au total, ils auront déboursé à eux trois 2,9 milliards d’euros pour ces fréquences, et ce n’est pas terminé ! Effectivement, d’autres offres ont été déposées pour les bandes de fréquences additionnelles (1800, 2000 et 2600 MHz). Ainsi, le montant total des enchères pourrait atteindre 3,718 milliards d’euros.

En France et ailleurs

En France, la vente des fréquences de la bande 2,6 GHz ont été cédées pour 936 millions d’euros aux quatre opérateurs (Orange, SFR, Bouygues et Free), pour une mise à prix qui était de 700 millions. Les enchères pour les fréquences de la bande 800 MHz, qui seront ouvertes en décembre prochain, commenceront à un prix fixé à 1,8 milliard d’euros.

Dans les autres pays, les enchères ont commencé, ou sont terminées comme en Allemagne par exemple. Outre-Manche, elles débuteront au cours du premier trimestre 2012. Alors qu’aux Etats-Unis, elles ont été attribuées en 2008. Le réseau 4G de Verizon couvre déjà 160 millions d’américains. Selon ABI Research, 28 réseaux mobiles 4G sont déjà ouverts dans le monde.

Source : L’INFORMATICIEN au 26/09/2011