jeudi 30 juin 2011

Google + : cette fois-ci, c'est la bonne ?

Après plusieurs tentatives infructueuses, Google tente une énième fois l'aventure du web social, toujours à sa manière. Les différents services proposés par Google + ont beau ressembler d'un peu trop près à Facebook, la firme risque bien de réussir con coup, en tentant l'intégration transversale.

Rester à tout prix le point d'entrée le plus dominant possible sur le web. Le défi de Google semble à la fois aisé et quasi impossible à relever, ses potentialités créatives n'ayant d'égal que la perte inexorable (bien que très relative) de son hégémonie absolue, au profit de Facebook.

Ambiance fin de règne

Google + a déjà des casseroles à traîner dès son lancement : ses aînés Google Wave et Google Buzz ont tous les deux capoté, le premier n'étant qu'un amalgame de services mal reliés entre eux, et le second ayant été banni de la plupart des comptes Gmail en une semaine, pour cause d'intrusion exacerbée dans la vie des gens, qui ne demandaient rien à personne. Deux ratés, donc, qui semblaient prouver l'échec assez général de Google dans le domaine du web social. Sauf que là, et même si Facebook ne peut plus vraiment se targuer d'avoir des augmentations de statistiques exponentielles, le réseau social commence à supplanter Google sur ses plates-bandes (le search, pardi !) et grâce à sa seule communauté. Et ça, Google n'aime pas.

Malgré des outils globalement assez faibles (on sera tous d'accord là dessus, la barre de recherche est toujours aussi désastreuse), Facebook a réussi à porter la diffusion sociale de contenu en tant que concept, et à le faire accepter par la plupart de ses utilisateurs. Mais Google a un atout de taille pour se lancer dans le grand bain du social sans déraper sur le plongeoir : son moteur de recherche. Réponse évidente de prime abord, mais si Google+ est si bien pensé que ça, cela rendra forcément le social plus éditorial, et vice-versa. Et ces deux aspects, s'ils s'entremêlent et se nourrissent suffisamment, pourront donner les meilleurs résultats jamais obtenus en terme de social search.

Google + simple

L'humain étant meilleur que les algorithmes de Google, aussi talentueux soient-ils, pour repérer les bonnes URLs, le moteur de recherche va naturellement remonter le contenu dont le bouton "+1" aura été davantage sollicité. D'autant plus, évidemment, s'il s'agit de vos accointances gérées dans l'application "Circles" de Google +, qui permettra de gérer vos groupes de contacts de façon un peu plus futée que Facebook. Quand à "Sparks", bien qu'on ne saisisse pas clairement sa plus-value, il propose de partager ses intérêts via un moteur de recherche directement intégré dans l'interface de Google +, ce qui facilite encore davantage l'interaction humaine. L'option de chat vidéo proposée présente un intérêt plus standard, certains pourront y voir une tentative de la part du géant de Mountain View de concurrencer le partenariat Facebook - Skype, et ils n'auront pas tort. Mais on doute que ça marche réellement, à moins que ce ne soit vraiment facile à utiliser. "Huddle", un simple service de messagerie instantanée en groupe, aura son intérêt si ce service est couplé intelligemment aux autres, et surtout s'il est facile à utiliser. Auquel cas, on pourra applaudir l'une des premières interfaces de chat en ligne qui soit enfin intuitive, en plus d'être utilisable en groupe.

Le web social, version humaine ?

Ce qui semble se dégager prime abord des premiers tests (si on en croit les déclarations des utilisateurs précoces qui ont eu la chance d'être invités à faire joujou), c'est la dose d'humanité ressentie à l'utilisation (ça tombe bien, Google voulait rendre son usine à gaz "la plus proche possible de vraies relations entre personnes"). Lorsque Facebok joue l'écran de fumée et blinde son interface de fonctionnalités plus ou moins utiles (franchement, qui utilise encore Facebook Questions quelques semaines après son lancement ?), Google a préféré épurer le tableau et laisser les gens structurer les liens qu'ils veulent tisser eux-mêmes, en leur donnant quelques outils simples, et sans les forcer à utiliser une boîte pleine de gadgets plus ou moins défaillants.

Mais ce qui fait la force de Google+ en tant qu'entité, c'est sa vocation à ne pas devenir "stand-alone", mais bel et bien de s'intégrer transversalement à la multitude se services que Google propose déjà. Évidemment, YouTube et Picasa seront mis à contribution, on imagine que Google Agenda aussi, bref, les potentialités sont énormes. Autre chose encore : Google+ ne remplacera pas Facebook, car il n'en a pas l'intention. Si certains outils se ressemblent, on décèle une grande différence d'interfaces, et donc d'usages. Les ados vont s'ennuyer, mais les jeunes actifs sur-connectés (avec smartphone Androïd sans la poche, of course), on l'imagine, y trouveront leur compte.

Ci-dessous, les vidéos de présentation des différents services proposés par Google +.










Source : fluctuat.net au 30/06/2011

Naguib Sawaris aux prises avec les salafistes de son pays : Il a habillé Mickey et Minnie en kamis et niqab

Pour avoir posté sur son compte Twitter une image de Mickey et Minnie habillés en tenue islamiste, le magnat des télécoms égyptiens, Naguib Sawiris, affronte une tempête de protestations, une campagne pour son boycott et un procès en justice. Des plaintes pour “insulte envers l’Islam” ont été déposées contre l’homme d’affaires, tandis que des appels sont lancés par les salafistes pour boycotter sa compagnie de téléphonie mobile, Mobinil. Sawiris, un chrétien copte qui affiche des ambitions politiques depuis la chute de l’ex-pharaon du Caire (Moubarak), avait posté sur son compte Twitter une image représentant Mickey avec une barbe fournie et vêtu d’une djellaba, aux côtés d’une Minnie en niqab intégral. Le milliardaire a beau faire amende honorable, les islamistes jugent ses excuses inacceptables. L’image des deux souris de Walt Disney vêtues comme des islamistes s’est répandue comme une traînée de poudre avec la mention “est-ce l’avenir de l’égypte ?”, alors que l’égypte connaît un regain de tensions confessionnelles entre musulmans et minorité chrétienne (Coptes).

Source : Journal Liberté au 30/06/2011

mercredi 29 juin 2011

Ericsson téléphone à 1 Gbit/s en 4G

Ericsson, un des pionniers de la téléphonie mobile vient de faire une démonstration impressionnante des capacités des réseaux LTE Advanced, autrement dit la véritable 4G (le LTE "pas Advanced" étant pour sa part la 3.9 G). Les ingénieurs d'Ericsson ont atteint un débit global de presque 1 Gbit/s entre une station de base et une camionnette en mouvement.

Rappelons quelques données de comparaison : la 3G plafonne généralement à 384 kbit/s, la 3G+ atteint aujourd'hui 21 Mbit/s dans les villes les plus chanceuses. Pour atteindre 1 Gbit/s, Ericsson a néanmoins dû se placer dans des conditions idéales : la transmission utilisait une bande de 60 MHz de large (trois canaux de 20 MHz agrégés) et 8 canaux d'émissions (MIMO 8x8). Rappelons que les enchères pour les réseaux LTE qui se sont ouvertes au début du mois proposent aux opérateurs des canaux de 10 MHz ou 5 MHz dans la bande 800 MHz (celle que les opérateurs utiliseront pour couvrir la majorité du territoire), pour un total de 30 MHz. Avec moins de spectre disponible, les débits maximum seraient bien inférieurs. Ericsson pense être prêt à déployer des réseaux LTE Advanced en 2013. Le LTE est déjà disponible en Suède depuis décembre 2009.

Source : Tom's Hardware au 29/06/2011

Géolocalisation : une cartographie détaillée sur l’Algérie déjà mise au point

« La société Garmin Algérie dispose aujourd’hui d’une cartographie englobant l’ensemble du territoire nationale et grâce à laquelle nous pouvons proposer les services de navigation par GPS », a déclaré dernièrement le directeur général de la société, M. Amar Teraï.

M. Teraï, qui intervenait lors du dernier séminaire sur la géolocalisation, a affirmé que la société qu’il représente est aujourd’hui la seule à disposer de cette cartographie et n’attend que le feu vert des autorités algériennes pour mettre les services de navigation par GPS à la disposition des utilisateurs algériens.

« La cartographie que nous avons mis au point couvre l’ensemble des wilayas du pays et décrit non seulement les rues mais donne aussi des informations détaillées sur l’emplacement des hôpitaux, des mosquées ou encore des magasins dans chaque ville du pays », explique-t-il.

Notons, en outre, que les animateurs du séminaire sur la géolocalisation ont mis l’accent sur le fait que le problème de la compétence ne se posait pas en Algérie et que le seul vrai obstacle se dressant face à la généralisation de la navigation par GPS est celui de la législation. Une législation plus souple pour tout ce qui concerne les services GPS est donc la principale revendication des acteurs de ce domaine.

Source : nticweb.com au 29/06/2011

Les nouvelles technologies de l’information et de la communication La transition de l’Algérie vers une économie de savoir

La mise en œuvre de la stratégie e.algérie 2013 permettra de mettre à la disposition des citoyens un certain nombre de services en ligne (état civil, impôts, justice).

La notion des NTIC (nouvelles technologies de l'information et de la communication) représente l'ensemble des technologies informatiques qui contribuent à une véritable révolution socio-culturelle, surtout leurs applications dans le champ économique.

Ces technologies ne sont plus vraiment nouvelles, d'où le nom de TIC.

Elles regroupent les techniques utilisées dans le traitement et la transmission des informations, principalement de l'informatique, de l'Internet et des télécommunications. Par extension, elles désignent leur secteur d'activité économique. Les TIC regroupent un ensemble de ressources nécessaires pour manipuler de l'information, particulièrement les ordinateurs, programmes et réseaux nécessaires pour la convertir, la stocker, la gérer, la transmettre et la retrouver. L'avènement de l'Internet, et principalement du web, comme média des masses, confère aux TIC une dimension planétaire. Se sont les TIC qui ont, en quelque sorte, “démocratisé” le web et l’ont rendu accessible aux “masses”.

La naissance des NTIC est due notamment à la convergence de l'informatique, des télécommunications et de l'audiovisuel. Cette convergence génère une multitude de nouvelles possibilités. Dans cette perspective, la nouvelle stratégie du secteur de la technologie de l’information et de la communication e-algérie 2013 s’est fixé des objectifs ambitieux. Le plus important de ces objectifs est de mettre à la disposition de toutes les catégories de la société un certain nombre de services en ligne (état civil, impôts, justice, etc.) permettant d’en finir avec la bureaucratie administrative pour assister à la naissance de l’e-administration. À terme, l’objectif est de hisser l'Algérie au niveau des standards internationaux.

Le plan prévoit une généralisation de l’introduction des TIC au sein de l’administration publique afin de transformer ses modes d’organisation et de travail. Dans ce cadre, une réforme des processus administratifs et une décentralisation de la gouvernance seront entrepris avec l’introduction de nouveaux outils de gestion et de prise de décision. Plus de 370 actions seront ainsi entreprises, visant notamment au parachèvement des réseaux intranet, le renouvellement des parcs informatiques en Algérie, la mise en œuvre de solutions de numérisation de fichiers et la gestion électronique des documents. Pour accompagner ces actions, la stratégie quinquennale e-algérie 2013 prévoit également la mise à niveau de l’infrastructure nationale des télécommunications dans ses compartiments commutation, transmission et réseau d’accès.

Ce programme couvre également plusieurs volets, notamment l’équipement des entreprises et des administrations par la facilitation des procédures pour la création de PME dédiées aux TIC et l’acquisition des outils TIC dans les meilleurs délais. Il s’agit également de la prise de mesures incitatives pour encourager les investissements dans les TIC, le renforcement des capacités de formation en TIC dans l’enseignement supérieur, et la généralisation de l’utilisation de l’outil informatique en équipant les enseignants et les étudiants.

La création à Alger du premier parc technologique, le cyber parc de Sidi Abdallah, s’inscrit dans le cadre de cette stratégie nationale visant à édifier une société de l’information et accélérer la transition de l’Algérie vers une économie du savoir. Il s’agit d’un projet d’envergure nationale, il est à la fois un catalyseur du secteur des TIC et un propulseur de l’innovation. Sa création s'inscrit dans un contexte politique particulier. Il s'agit de concrétiser les choix technologiques du gouvernement algérien en matière de télécommunications.

Disposant d’une infrastructure high-tech, de services d’aide à la création d’entreprises, de locaux de formation et de bureaux, son rôle est de créer un espace d’accueil dynamique pour les entreprises TIC; un “laboratoire” facilitant l’innovation en réunissant des partenaires stratégiques tels que des sociétés privées et publiques qui abritera, ainsi, le premier incubateur d’entreprises TIC en Algérie ; une zone bénéficiant d’avantages à même d’attirer des investisseurs étrangers et de faciliter les transferts technologiques.

Un projet de cyber parc dans la wilaya de Sétif a également été annoncé par le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication. Ce projet sera un soutien important aux activités des universités des wilayas de l’Est ainsi qu’aux secteurs économique et Pour ce faire, le rôle de l’État est primordial, il devra afficher une volonté politique qui sera déterminante dans la réussite de cette mutation vitale pour assurer l’après-pétrole.


Source : Journal Liberté au 29/06/2011

Mme Zohra Derdouri, Présidente de l’ARPT : “Nous avons les moyens d’identifier les délinquants électroniques”

C’est un message fort contenu dans son discours d’hier, à l’ouverture de la 2e édition du séminaire international sur la certification électronique, au Cercle national de l’armée, à Béni Messous.

Mme Derdouri est directement entrée dans le vif du sujet en annonçant une nouvelle politique visant la protection des biens et des personnes, la lutte contre la cybercriminalité et l’identification électronique. La présidente de l’ARPT reste réaliste par rapport aux risques que représente la cybercriminalité car, pour elle, rien ne peut garantir une protection irréprochable. “Comme nous l’avons expliqué dans notre présentation, il y a des précautions à prendre, des habitudes à mettre en place”, dit-elle. Concernant l’identification, elle explique : “L’identité électronique est l’adresse IP. En parlant de menace, j’ai évoqué tout à l’heure la traçabilité. Car les gens s’imaginent que nous ne sommes pas capables de repérer celui qui fait une transaction sur Internet. En réalité, il existe une possibilité d’établir une traçabilité et de reconnaître l’identité de l’utilisateur à travers son adresse IP. S’agissant de la certification électronique, c’est autre chose, les gens sont identifiés à travers leurs numéros. Ce sera une clé, privée ou publique, qui sera répertoriée. Et là, il existe une liste exhaustive pour les utilisateurs de la certification électronique.” Pour ce qui est du rôle de l’Autorité de régulation qu’elle préside, il s’agit surtout de fournir des autorisations pour les prestataires. “Le rôle de l’Autorité de régulation est de fournir les autorisations pour les prestataires des certifications électroniques. éventuellement, l’Autorité de régulation peut-être elle-même un prestataire de certification électronique lors du démarrage et, dans certains cas, faire de la prestation. Mais l’objectif dans le futur, c’est que l’Autorité garde sa position d’autorité racine qui délivre des certifications à d’autres autorités, à l’exemple des banques et du ministère de l’Intérieur qui s’occupe des passeports et des cartes d’identité biométriques”, dit-elle à ce sujet. Mais combien cela coûtera-t-il aux pouvoirs publics ? Sans donner de détails, Mme Derdouri se contentera de dire que l’état mettra ce qu’il faut et qu’il n’y aura pas de limites pour les dépenses. “Le budget, c’est important. L’état mettra ce qu’il faut pour sécuriser les informations et les données qui seront, dans la plupart des cas, importantes, à l’image des échanges bancaires”, estime-t-elle.

Enfin, concernant la certification électronique, Mme Derdouri dira que l’ARPT est prête pour cette nouvelle étape. “La finalisation du projet n’est pas pour demain, mais ce que je peux vous dire, c’est que nous sommes prêts pour une nouvelle étape et l’Autorité de régulation va mettre en place le cadre nécessaire.”


Source : Journal Liberté au 29/06/2011

mardi 28 juin 2011

Alcatel-Lucent : dévoile un nouveau processeur réseau qui multiplie par quatre la performance des réseaux IP les plus rapides

Alcatel-Lucent a dévoilé un nouveau processeur réseau qui multiplie par quatre la performance des réseaux IP (Internet Protocol) les plus rapides...

Alcatel-Lucent a dévoilé un nouveau processeur réseau qui multiplie par quatre la performance des réseaux IP (Internet Protocol) les plus rapides. Conçu pour des vitesses de transmission de 400 gigabits par seconde (400G), le processeur FP3 ouvre de nouvelles perspectives en matière de services, d'applications et de contenus très consommateurs de bande passante, tout en réduisant de moitié la consommation d'énergie. Aujourd'hui présenté en démonstration, il sera commercialisé en 2012 avec le portefeuille de routeurs de services d'Alcatel-Lucent. Inaugurant une nouvelle génération de technologies de routage IP, le processeur FP3 a été conçu pour répondre à la demande qui s'annonce pour des réseaux IP publics et privés à ultrahautes performances. Un seul processeur FP3 peut par exemple gérer simultanément 70.000 flux vidéo haute définition ou encore 8,4 millions de sessions Web simultanées. Alcatel-Lucent est le premier à développer la technologie 400G pour les réseaux IP. Sa démarche va accélérer l'adoption du 100 Gigabit Ethernet (100 GE, standardisé en 2010) et préparera l'évolution vers des vitesses futures encore plus élevées. D'après de récentes prévisions de Dell'Oro Group, les livraisons de ports 100GE devraient progresser de plus de 200 % par an entre 2010 et 2015.

Source : L'AGEFI au 28/06/2011

Windows 8 : la plateforme Intel Atom Clover Trail ne laissera aucun répit à ARM



La suprématie du « Wintel » devrait prendre fin avec Windows 8. La prise en charge de l'architecture ARM remettra effectivement en cause l'inséparable couple Windows + processeur Intel (ou x86) duquel est tiré ce mot-valise. Mais le fondeur de Santa Clara ne compte pas se laisser abattre et prépare « un beau couple puce-logiciel coup de poing ».

Un lancement simultané

C'est effectivement ce qu'a déclaré à un confrère le directeur des relations média d'Intel, Bill Kircos. La future plateforme Atom Clover Trail et son processeur Cloverview seront effectivement spécifiquement conçus et programmés pour faire la paire avec Windows 8. Le porte parole d'Intel indique que le lancement de cette plateforme, et de nombreuses tablettes ou ordinateurs l'adoptant, coïncidera volontairement avec celui de Windows 8. L'objectif étant de ne pas laisser une seule seconde la voie libre aux dispositifs ARM.

« Clover Trail » succèdera à la jeune Oak Trail au rang de plateforme pour tablette et autre ordinateur convertible. Rapidement évoquée à l'IDF en avril dernier, elle s'en tiendra au procédé de fabrication en 32 nm. Le fondeur devra donc optimiser son architecture pour espérer rivaliser sur le plan performance/watt avec les puces ARM qui bénéficieront d'ici là de la même finesse de gravure.

Le lancement de Windows 8, prévu pour l'automne 2012, marquera quoi qu'il en soit l'entrée en guerre des fabricants de puces ARM, comment en témoignent déjà leurs annonces, avec ceux de puces x86. Cette concurrence acerbe devrait accélérer l'innovation et bénéficier rapidement au consommateur.

Source : Clubic.com au 28/06/2011

Intel arme sa plateforme Atom avec le Cloverview

Intel prévoit de sortir sa nouvelle plateforme Atom Cloverview avant l’arrivée de Windows 8. Le challenge est de taille pour Intel depuis l’annonce historique de Microsoft de réaliser une nouvelle version de Windows à la fois compatible avec les architectures ARM et x86.


Le microprocesseur Clover Trail gravé en 32nm devrait sortir dans des tablettes et des netbooks dès 2012. Sa particularité est un TDP (enveloppe thermique) très faible lui permettant de rivaliser avec les CPU basés sur des architectures ARM. On pense notamment au quadruple cœur Kal-El de Nvidia basé sur l’architecture ARM Cortex A15 ou encore à l’OMAP5 quad cœur ou au Qualcomm Snapdragon également quad cœur.

Les Atom Clover Trail devraient arriver début 2012 et Intel aura l’avantage de la finesse de gravure avec sa technologie 32nm. Cela devrait lui permettre
notamment de proposer ses SoC à des prix concurrentiels comparativement aux SoC ARM, même si Ti devrait graver son OMAP5 en 28nm.

En termes de produits adressés, le Clover Trail se situera entre le Cedar Trail destinés aux netbooks et le Medfield destinés aux smartphones. Le Clover Trail sera probablement une version shrinkée de 45nm à 32nm de l’actuel Atom Z670 (Oak Trail). Ce shrink permettra de réduire la consommation et d’améliorer le rendement (plus de puces sur un même wafer) et donc le prix de vente au final.

Ils se destineront donc à des produits (tablettes et netbooks) tournant sur différents OS dont Honeycomb (Intel a déjà commencé son portage pour architecture x86) et Windows 8 dans le courant 2012.

Source : gizmodo au 28/06/2011

Belgacom déploie le 1er réseau 4G en Belgique

Le système devrait être lancé "dans le courant du deuxième semestre" de cette année, a-t-il ajouté sans davantage de précisions.

Belgacom a annoncé ce mardi le déploiement du premier réseau 4G en Belgique, uniquement accessible dans un premier temps à un groupe de clients professionnels de l'opérateur. Ce dernier a par ailleurs conclu un accord avec la société espagnole Fon, "la plus grande communauté wifi au monde". La technologie 4G permettra un trafic de données jusqu'à 10 fois plus rapide qu'avec le 3G, réduisant notamment à néant les délais de téléchargement des vidéos sur les smartphones, les tablettes ou les ordinateurs portables, a expliqué Belgacom.

Quant au lancement d'une offre commerciale, il n'interviendra que lorsqu'un nombre suffisant d'appareils seront compatibles avec la 4G. En d'autres mots, "pas avant l'année prochaine", a commenté Bart Van Den Meersche, l'un des responsables de l'opérateur.

"Nous sommes prêts pour la 4G", a-t-il encore affirmé. Dans ce cadre, les villes de Mons, Wavre et Hasselt ainsi que le zoning de Haasrode seront les premières zones couvertes par cette technologie, réservée dans une première phase à un groupe ciblé de clients professionnels, dont la RTBF, la VRT ou encore De Lijn.

Quant au lancement d'une offre commerciale, il n'interviendra que lorsqu'un nombre suffisant d'appareils seront compatibles avec la 4G et que les marchés, tant résidentiel que professionnel, seront "mûrs" pour cette demande. En d'autres mots, "pas avant l'année prochaine, l'arrivée des premières tablettes Samsung compatibles n'étant prévue qu'à la fin de cette année", a estimé M. Van Den Meersche.

Outre ce lancement, Belgacom a également annoncé ce mardi la conclusion d'un partenariat avec la société espagnole Fon, ce qui lui permettra de construire "d'ici la fin de l'année, la plus grande communauté wifi en Belgique".

Concrètement, les clients de Belgacom pourront bientôt "partager" leur connexion internet sans fil à domicile avec les autres clients de l'opérateur en échange de quoi ils auront eux-mêmes accès à des centaines de milliers de points d'accès wifi. "Le principe est simple: les clients Belgacom ouvriront leur connexion internet sans fil à la maison via leur b-box - le modem sans fil de Belgacom - de manière sécurisée aux autres clients Belgacom. Techniquement, cette opération est rendue possible par la création de 2 points d'accès sur une même b-box, un point d'accès privé et l'autre public pour le partage", a détaillé Martin Varsavsky, l'administrateur délégué de Fon. "De cette manière, nous allons créer une véritable communauté d'utilisateurs wifi, avec des centaines de milliers de points d'accès", s'est pour sa part réjoui Belgacom.

Source : lalibre.be au 28/06/2011

120 Mo/s: Ericsson présente son LTE Advanced

Alors que les opérateurs canadiens fignolent leurs futurs réseaux LTE, Ericsson a démontré aujourd’hui à Stockholm en Suède les performances qu’il sera possible d’atteindre avec les futurs réseaux LTE Advanced – ceux qui détenaient jusqu’à récemment l’appellation 4G. Dans un camion en mouvement, les ingénieurs d’Ericsson ont obtenu une vitesse impressionnante de 954 Mbit/s en téléchargement, soit environ 120 Mo/s.

Évidemment, les opérateurs devront probablement revoir leurs forfaits lorsque de telles vitesses seront possibles, s’ils ne veulent pas que des usagers insouciants dépassent leur limite en moins de 5 secondes!

Selon les estimations d’Ericsson, les premiers réseaux LTE Advanced devraient commencer à voir le jour vers 2013. Considérant que les premiers réseaux LTE ont été lancés en 2009, mais seulement en 2011 au Canada, il ne faudrait toutefois pas s’étonner s’il fallait attendre jusqu’en 2015 avant d’avoir accès à cette technologie au pays.

Évidemment, il faut se rappeler qu’il existe souvent des différences entre les vitesses maximales théoriques et pratiques.

Si certains opérateurs dans le monde arrivent à offrir une vitesse frôlant les 100 Mbit/s avec leur réseau LTE, je n’ai par exemple jamais été capable de dépasser les 8 ou 10 Mbit/s sur le réseau LTE de Verizon aux États-Unis.

À titre indicatif, selon les réseaux et les appareils, j’obtiens environ 4 Mbit/s à Montréal à l’heure actuelle.

Source : maximejohnson.com/techno au 28/06/2011

Ericsson teste LTE-Advanced, dix fois plus rapide que LTE

L'équipementier Ericsson teste déjà LTE-Advanced (la "vraie" 4G) en Suède, avec des débits 10 fois supérieurs aux réseaux commerciaux LTE actuels.

Les réseaux mobiles LTE ( Long Term Evolution ) ont commencé à être déployés commercialement depuis 2010, le premier au monde ayant été lancé en Suède par TeliaSonera, en décembre 2009. Ils offrent des débits descendants de plusieurs Mbps à plusieurs dizaines de Mbps et présentent une infrastructure optimisée pour les réseaux tout-IP par rapport aux réseaux HSPA+.

Si aux Etats-Unis et dans quelques pays, les déploiements ont commencé, il faudra attendre 2012 au mieux en France pour voir les premiers réseaux LTE. Mais déjà se profile la suite avec la technologie LTE-Advanced qui correspond dans ses caractéristiques à la " vraie " 4G, à savoir des débits descendants de 100 Mbps en mobilité et de 1 Gbps en position fixe, tandis que LTE est à cheval entre 3G et 4G ( c'est un réseau 3,9G ).

Maintenant que les grandes lignes de LTE-Advanced ont été définies par l' ITU ( Union Internationale des Télécommunications ), les expérimentations commencent à sortir plus franchement des laboratoires.


Avec LTE-Advanced, la 4G se lâche
L'équipementier Ericsson a ainsi réalisé une démonstration de réseau LTE-Advanced à Kista, en Suède, capable de proposer des débits 10 fois plus rapides que les réseaux commerciaux LTE actuels.

L'expérimentation a été réalisée sur une bande de fréquences de test fournie par la Poste suédoise ( PTS ) et en agrégeant 3 bandes de 20 MHz, créant une bande passante de 60 MHz agrégée, une première ( LTE ne fonctionne que sur une bande passante de 20 MHz maximum et HSPA+ sur 5 MHz ), et en utilisant des équipements commerciaux standard, notamment des stations de base Ericsson RBS 6000, et en faisant appel à la technologie MIMO ( Multiple Input, Multiple Output ) 8x8.

Ericsson, déjà très présent sur les déploiements LTE, compte bien conserver son leadership sur la génération suivante LTE-Advanced dont les premières phases commerciales pourraient intervenir dès 2013. Mais les déploiements massifs n'interviendront pas avant la fin de la seconde moitié de la décennie.

Source : Génération Nouvelles Technologies au 28/06/2011

Un jour, un sondage

Résultats du dernier sondage : Pensez-vous que pour la téléphonie mobile, l’Algérie doit passer directement à la 4 G sans passer par la 3 G ?

OUI : 56,93%

NON : 26,56%

SANS OPINION : 16,51%



Source : Le Soir d'Algérie au 28/06/2011

lundi 27 juin 2011

Mise en garde contre l’utilisation prolongée du téléphone mobile : «Risque» de cancer spécifique

La publication du dernier rapport de l’Agence internationale pour la recherche sur le cancer (AIRC), dans lequel elle faisait monter d’un échelon la classification quant à un impact supposé des ondes électromagnétiques émises par nos téléphones sur la santé humaine, a quasiment laissé indifférent de part et d’autre des continents et est pratiquement passée inaperçue en Algérie. L’institution de recherche, rattachée à l’Organisation mondiale de la santé (OMS), reposant sur des études menées qu’un groupe de travail constitué de 31 scientifiques issus de 14 pays a passées au crible, avait conclu au « possible » effet carcinogène de l’utilisation de nos téléphones potables. Le lien est encore plus fort en ce qui concerne le gliome ou le neurinome acoustique, du moins pour les gros utilisateurs. Le groupe de travail n’a pas « quantifié » le risque, cependant, les études consultées ont montré une augmentation de 40% des risques de ces deux pathogènes dans la catégorie la plus élevée des utilisateurs assidus (moyenne rapportée : 30 minutes par jour sur une période de 10 ans). Un « cancer spécifique », selon les propos du directeur général de l’AIRC, Christopher Wild, qui précise que « c’est dans les parties du cerveau où l’on met le plus souvent son téléphone que [le gliome] a plus de chances d’apparaître ». Pour sa part, le Dr Jonathan Samet, le président du groupe de travail, avait indiqué que « les preuves dont nous disposions, tout en continuant à en accumuler, sont suffisamment solides pour nous mener à la classification 2B [des ondes électromagnétiques] ». A vrai dire, « il pourrait y avoir certains risques et nous devons donc, compte tenu des conséquences potentielles pour la santé publique de ce classement et les résultats obtenus, surveiller de plus près le lien entre téléphones cellulaires et risque de cancer ».

Ce n’est pas la première fois et le centre, voire l’OMS, n’en est pas à sa première étude sur la question. D’ailleurs, d’autres organismes et de laboratoires ont mené d’autres études en parallèle, parfois se confortant les unes avec les autres et d’autres fois se contredisant. Pour le moment, encore une fois, l’institution reste dans le « peut-être » tout en affirmant, par la voix de son dirigeant, qu’il « est important que des recherches supplémentaires soient effectuées dans le long terme sur une utilisation intensive des téléphones mobiles ». « En attendant la disponibilité de ces informations, il est important de prendre des mesures pragmatiques pour réduire l’exposition [aux ondes] tels que l’utilisation du kit mains-libres ou d’envoyer des SMS », poursuit le Dr Wild. Qu’en est-il alors de cette classification « Groupe 2b », qui voit un nouvel arrivant ; les ondes électromagnétiques ? Concrètement, cette catégorie renfermait déjà d’autres agents pathogènes dont la description liée est la suivante : « Eléments d’information limités d’une association avec le cancer chez les humains, mais éléments d’information insuffisants sur la présence d’un cancer dans des animaux de laboratoire. » En première lecture, ce sont des éléments dont on ne peut trancher leur effet néfaste avéré sur la santé humaine. D’ailleurs, le « Groupe 2b » renferme une liste de 266 agents, entre autres le café, le fioul et les combustibles marins, les champs magnétiques (ondes méga-métriques) donc, ainsi que les légumes en saumure. Ce sont ces agents justement que l’industrie de la téléphonie mobile, assise sur un marché mondial évalué à plus de 1 000 milliards de dollars, met en avant pour « relativiser » le rapport de l’agence. A sa tête la CTIA-The Wireless Association (association internationale des technologies sans fil) qui n’a pas tardé à signifier sa position dans un communiqué publié sur son site Web, allant jusqu’à « minimiser » les conclusions de l’IARC. L’association écrit que « le groupe de l’IARC n’a pas mené de nouvelles recherches mais plutôt passé en revue des études déjà publiées ». « Basé sur des évaluations antérieures de la preuve scientifique, la Federal Communications Commission a conclu qu’aucune preuve scientifique ne démontre que l’utilisation du téléphone sans fil peut mener au cancer », poursuit l’association en se basant sur l’avis de la FCC. Et ce n’est pas la seule à monter au créneau. Pourtant, seulement un échelon sépare le « Groupe 2b » du « Groupe 1 », groupe dans lequel nous retrouvons les boissons alcoolisées, l’amiante sous toutes ses formes et enfin le tabagisme, avec fumée et sans fumée, des agents cancérigènes ! Si jamais les ondes électromagnétiques rejoignent les agents carcinogènes, devrions-nous tous, ce jour-là, jeter nos téléphones et saluer de la main toute une révolution numérique qui, au final, nous aura coûté notre santé ? Un scénario quasi-impossible à imaginer tant les téléphones mobiles, quelle qu’en soit la technologie, et donc les champs magnétiques qu’ils émettent, font partie de nous. Il est encore plus cocasse que d’imaginer les industriels poussés à mettre sur les appareils qu’ils produisent une estampe « Téléphoner nuit à votre santé ou à votre entourage », comme le fait l’industrie du tabac.

Source : Hebdomadaire ITMag au 27/06/2011

[France] Licences 4G : désaccords sur le brouillage de la TNT

Le réseau mobile de quatrième génération pourrait créer des problèmes de brouillages avec la télévision pour une partie de la population. Une situation qui pourrait engendrer des frais supplémentaires pour les opérateur télécoms se lançant dans la 4G, ce que Bouygues veut éviter alors que le ministère de l'Industrie ne compte pas bouger.

A peine le lancement des enchères a-t-il été officialisé que les licences 4G suscitent déjà du rififi. Le Figaro révélait la semaine dernière que Martin Bouygues, PDG du groupe du même nom, avait saisit le Conseil d’Etat à propos des licences qui vont succéder à la 3G.

En cause, la quatrième génération de réseau mobile pourrait brouiller la réception de la télévision – 20% des foyers pourraient être affecté – et ce serait aux opérateurs télécoms de prendre en charge les coûts supplémentaires que cela pourrait occasionner. Un problème déjà connu depuis un certain temps comme nous le rapportions dans cet article : Vers une nouvelle norme TNT pour libérer des fréquences mobiles ?

Bouygues voudrait que les frais liés au brouillage soient pris en charge par l’Etat ou qu'il y ait au moins un éclaircissement de la responsabilité de chacun quant à ce sujet.

Eric Besson, le ministre de l’Industrie, ne l’entend pas de la même oreille. Dans des propos rapportés par Le Figaro, le ministre de l'Industrie a déclaré aujourd'hui que «Les risques de brouillages concernent essentiellement un lot de fréquences 4G sur les quatre lots possibles. Bouygues pourra se porter candidat sur tous les autres lots s'il estime que les risques sont trop importants».

L’Etat ne serait donc pas prêt à prendre à sa charge les frais du brouillage. La situation est donc au point mort en attendant la réponse du Conseil d’Etat qui interviendra d’ici le 14 juillet.

Source : Cnet France au 27/06/2011

Moussa Benhamadi l’a affirmé hier : Le GPS accessible au grand public avant fin 2011


GPS (Global Positioning System), actuellement réservé au domaine professionnel, devrait être accessible au public algérien avant la fin de l’année 2011, a indiqué hier le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, M. Moussa Benhamadi.

“La généralisation du GPS au large public devrait intervenir avant la fin de l’année en cours”, a indiqué le ministre en marge d’un séminaire sur “la géolocalisation au service de l’économie nationale”, tenu au cyberparc de Sidi-Abdallah. “Nous n’avons pas de problème de compétence, nous avons les moyens technique et humains. En 1977, on avait déjà un laboratoire qui travaillait sur la télédétection. Il faut aller vers l’application. Il faut qu’il y ait des applications pour le citoyen”, a encore souligné le ministre.

M. Benhamadi a, cependant, reconnu que l’Algérie accusait un retard dans le secteur, essentiellement dans le volet juridique. “Nous avons un retard dans l’application du GPS. Il faut qu’il y ait des lois pour encadrer l’utilisation d’une telle technologie et pour qu’elle ne sorte pas de sa vocation première.

Pour cela, nous devons préconiser l’identification, comme ce fut le cas pour les puces téléphoniques. Chose qui nous permettra de reconnaître l’utilisateur du terminal. De plus, ce ne sera pas gratuit”, a-t-il expliqué.

Le ministre ajoute que “les éléments moteur de la réussite d’une cette politique sont l’ouverture vers le public, la connaissance des acteurs, la définition des responsabilités et l’homologation des terminaux”. Par ailleurs, le ministre a émis le souhait que “les participants puissent proposer des textes de loi pour accélérer le processus et permettre au citoyen d’utiliser le plus rapidement le GPS”. Il y a 40 entreprises qui détiennent des licences de commercialisation mais elles ne sont pas toutes opérationnelles, faute de cartographie ou de licence qui tarde à être délivrée. D’ici la fin de l’année, il y aura une utilisation réelle et une mise en application. L’autre problème à même d’entraver le bon fonctionnement du GSP en Algérie est lié au fait que les sens interdits poussent comme des champignons ou que des routes à double voie deviennent à sens unique, a relevé le ministre.

Dans un autre registre, le ministre est revenu sur Algérie Poste en précisant que “le départ du DG n’avait rien à voir avec la crise qu’a vécue l’entreprise. L’ancien directeur avait très bien su gérer la situation”.

“Il y a eu une perturbation dans quelques centres de la poste et non dans tous les bureaux. Pas plus de 6% des bureaux étaient touchés par la grève”, a-t-il déclaré, avant d’aborder le problème de liquidité dans les bureaux de poste en perspective du Ramadhan, le ministre a tenu à rassurer les citoyens. “Cette année, il n’y aura aucun problème du moment que le service du paiement par carte sera généralisé.”

Mobilis occupera prochainement son nouveau siège

Avec deux ans de retard, Mobilis va bientôt déménager et occuper son nouveau siège. L’immeuble, construit par une entreprise chinoise en collaboration avec un bureau d’études tunisien et qui a coûté 4 milliards de DA, est situé au quartier des affaires Bab-Ezzouar à Alger. Il s’étend sur une surface de 6 438 m2 avec une surface hors occupation de 27 701 m2 (16 433 m2 en superstructure, 11 268 m2 en sous-sols). Le bâtiment est composé de 16 niveaux : rdc + 12 étages + 3 sous-sols.

L’édifice compte 557 bureaux, dont 21 open space et une salle de conférences de 250 places. Les lieux vont être occupés par 841 personnes. Pour le parking, Mobilis a pris ses devants : 253 places au sous-sol et 30 autres à l’extérieur. Le nouveau siège compte, également, un restaurant et une salle de sport.


Source : Journal Liberté au 27/06/2011

dimanche 26 juin 2011

Géolocalisation par satellite : Le GPS bientôt accessible au grand public

En prévision de l’ouverture des services de géolocalisation par satellite (GPS) au grand public, le ministre de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Commu-nication, M. Moussa Benhamadi, a présidé hier un séminaire national sur les technologies de géolocalisation et le GPS au niveau du Cyberparc de Sidi Abdellah.

M. Moussa Benhamadi, qui s’est déclaré, d’emblée, très confiant en la capacité des compétences nationales à faire profiter le citoyen algérien de la technologie, a mis l’accent sur la nécessité de prendre en charge au préala-ble l’aspect juridique et de mettre en place des solutions locales adaptées à la réalité algérienne. La démocratisation du GPS et des autres moyens de géolocalisation comme outil de repérage et de gestion de parcs roulants, passe inéluctablement, selon le mi-nistre, par l’élaboration d’une cartographie fiable et sa mise à jour suivant les changements ur-banistiques, ainsi que par le règlement du problème d’adres-ses et d’appellation des rues d’une manière définitive.

Il ne suffit plus d’acquérir des technologies, note-t-il, mais il faut encourager les développeurs nationaux à mettre en place des solutions locales. «Le cœur d’un système d’information, c’est sa crédibilité», devait-il ajouter, plaidant pour une collaboration étroite entre tous les intervenants dans le domaine en vue d’offrir, dans les meilleurs délais, un service fiable et sécurisé. La sécurité des systèmes et l’identification de tous les terminaux de localisation qui seront mis sur le marché est primordial, soutient-il encore, afin d’éviter leur utilisation à d’autres fins pouvant porter atteinte à la sécurité nationale.

Faisant un état des lieux du déploiement de la technologie en Algérie, le ministre rappellera qu’une quarantaine de licences GPS ont été attribuées et que les applications de géolocalisation, offertes notamment par Algérie Télécom Satellite (ATS), sont actuellement destinées uniquement aux entreprises opérant dans le secteur des services, et plus particulièrement les transports. Des applications qui permettent notamment de suivre en permanence et en temps réel la position des parcs roulants.

S’agissant du lancement de ces prestations au grand public, tout en reconnaissant le retard pris, le ministre estime que son département est prêt à le faire pour peu que les conditions déjà citées soient réunies, sans tout de même annoncer une date quelconque. «Il est indéniable que la vulgarisation de ce type de technologies à destination du grand public apportera des retombées positives sur l’économie nationale, et notre département ministériel, s’inscrivant dans la politique gouvernementale, a la charge de mettre en œuvre les mécanismes nécessaires devant concourir à ce développement», a encore déclaré le ministre qui présentera la solution de la géolocalisation comme outil économique efficient aidant à la prise de la bonne décision. Il informera à ce titre que 10% d’accès au haut débit garantirait un accroissement de près de 3 milliards de dollars du produit intérieur brut (PIB).

Source : Journal El Moudjahid au 26/06/2011

vendredi 24 juin 2011

Internet haut debit en 2013 : Objectif, 6 millions de lignes

Considérant l’infrastructure haut débit et très haut débit comme véritable locomotive de développement de l’internet rapide et des services en ligne, le département ministériel de la Poste et des Technologies de l’information et de communication souligne à chacune de ses sorties médiatiques la nécessité d’agir en profondeur sur les axes majeurs du projet e-Algérie qui prennent en charge ce volet important dans l’édification de la société d’information et de l’économie numérique que l’Algérie aspirer à concrétiser dans les toutes prochaines années.

La principale caractéristique du haut débit et très haut débit se situe dans la largeur de la bande passante pour la transmission des données pouvant dépasser les 1000 mégabits/seconde. Plusieurs technologies de raccordement supportent cet accès haut débit à l’instar de la fibre optique FTTH (fibre to the home), le câble à paires métalliques recommandé dans les zones urbaines à forte densité de population, le satellite, la DSL, ADSL et autres XDSL s’appuyant notamment sur le réseau téléphonique commuté ainsi que le LTE en déploiement dans plusieurs pays. Mais au-delà d’acquérir ces technologies de pointes, adaptée chacune à un contexte social donné, il est aussi impératif de garantir des coûts accessibles à toutes les couches de la population. Tout le monde s’accorde à dire aujourd’hui que le rang mondial, de nos jours, ne se mesure plus, comme par le passé, par le produit intérieur brut (PIB) mais par l’indice de développement technologique (IDT) et son corolaire l’indice de développement humain (IDH), d’où la nécessité d’introduire et de démocratiser l’utilisation des TIC à tous les niveaux.

Et pour assurer ce développement technologique qui ouvre grand l’accès à la société numérique, les spécialistes préconisent avant tout la création locale des contenus, l’amélioration du cadre juridique et la mise en place d’incitations tarifaires et fiscales.

Faudra-t-il noter, par ailleurs, que le déploiement du haut débit est freiné en Algérie par la complexité du réseau d’accès dans les grandes agglomérations, causée notamment par la dégradation de l’état des câbles alors que le réseau sans fil fait face à des contraintes liées à la propagation des ondes radioélectriques et aux interférences des fréquences avec d’autres systèmes.

Au-delà de la mise à niveau donc de toute cette infrastructure de télécommunications, le renforcement et la sécurisation des infrastructures des TIC ainsi que l’amélioration de la qualité de service, il est aussi question de l’amélioration de la visibilité de l’Algérie sur Internet à travers une gestion efficace du domaine (.dz) qui devrait être optimiser de manière à accueillir en 2013, selon les estimations du ministère de la Poste et des Tic, un million de sites.

L’autre grand objectif du projet e-Algérie est d’arriver à offrir 6 millions d’accès haut débit à Internet en 2013.

Les efforts seront aussi orientés vers le renforcement des points d’accès à la toile pour doubler la capacité d’accès à 640 GB/seconde.

Source : Journal El Moudjahid au 24/06/2011

jeudi 23 juin 2011

Qtel nie l'augmentation de sa part dans le capital de Tunisiana

M. Taoufik Jelassi, président du conseil d'administration de la compagnie privée de téléphonie mobile «Tunisiana», a démenti l'information concernant la conclusion d'un accord de principe entre Qtel et le gouvernement tunisien pour l'augmentation de la part du groupe qatari dans le capital de Tunisiana.

Wataniya, filiale de Qtel dans «Orascom Telecom Tunisie» (OTT) détient 75% du capital de Tunisiana, alors que l'Etat tunisien gère 25% des actions qui appartenaient au gendre du président déchu.

Dans une déclaration à l'agence TAP, M. Jelassi a rappelé qu'au cours de l'entretien qu'il a eu le 14 juin 2011 avec le Premier ministre, cheikh Abdallah Ben Mohamed Ben Saoud Al-Thani, président du conseil d'administration du groupe Qtel, a exprimé son appui à la décision qui sera prise par le gouvernement tunisien concernant le rachat des 25% détenus par l'Etat tunisien dans Tunisiana.

D'autre part, Qtel a émis sa volonté de renforcer ses investissements en Tunisie, notamment avec l'acquisition par Tunisiana de licences 3G et 4G et le déploiement des réseaux correspondants.

Les demandes de Tunisiana seront traitées par les administrations concernées, précise le groupe Qatari dans un communiqué dont une copie est parvenue à l'agence TAP.

Cette volonté d'investissement du groupe, démontre la confiance du groupe en le futur de la révolution tunisienne en général et le secteur des TIC en particulier, secteur propice à l'innovation et à la jeunesse, ajoute la même source.


Sources : Maghreb Émergent et TAP au 23/06/2011

Internet en Algérie : la cherté sans la vitesse

«Anis Plus», l’autre service internet d’Algérie Télécom est entré en vigueur officiellement depuis septembre 2010. Mais à ce jour, il demeure spécifique à quelques bureaux, avec des tarifs à faire chuter votre tension, plus le débit monte : le 8 méga est proposé à plus de 9 000 DA.


Bonne nouvelle : vous pouvez avoir 1, 2, 4, 8 et même 20 méga bits/secondes à moitié prix en ce mois de juin. Une connexion ADSL pour l’équivalent de 1500 DA par mois. Mais pour cela, il faut être au Maroc, où Menara, le service Internet de Maroc Télécom a gratuitement doublé les débits Internet allant de 1 à 4 pour tous ses clients. Dorénavant pour 99 DH par mois (équivalent de 1000 DA) un Marocain peut s’offrir la connexion d’entrée de gamme, la 2 méga bits/seconde, par conséquent, l’offre 1 méga n’existe plus.

Pendant ce temps, en Algérie, le 1 méga demeure le plus haut débit que peut espérer l’abonné pour un prix qui lui permettrait de multiplier par 8 son débit au Maroc.

La différence avec le voisin est importante. Il suffit de se balader dans Casablanca pour s’en rendre compte. Les bornes wifi très nombreuses vous permettent de vous connecter facilement, vous remarquerez alors la différence dans l’utilisation : des pages web qui s’affichent plus vite, des vidéos en HD que vous regarderez en direct streaming sans devoir «patienter» et des téléchargements beaucoup plus rapides.

«Anis Plus», l’autre service internet d’Algérie Télécom est entré en vigueur officiellement depuis septembre 2010. Mais à ce jour, il demeure spécifique à quelques bureaux, avec des tarifs à faire chuter votre tension plus le débit monte : le 8 méga est proposé à plus de 9 000 DA ! Des prix qui n’ont pas manqué de faire réagir les internautes algériens qui s’insurgent sur les forums: «la nouvelle offre de Djaweb, soi disant l'entrée de l'Algérie enfin dans le monde du très haut débit, mais comme toujours, ces derniers nous prennent pour des imbéciles, ils nous font payer un service wifi qui n'existe pas, question matériel, ils nous proposent des PC pourris à des prix inimaginables et des connexions Internet au prix d’un salaire.»

Un autre client raconte l’absurdité de l’offre ADSL wifi de Djaweb : «je suis un abonné depuis plusieurs années de Anis ADSL, j’ai le 1 Méga, pas le choix, j’ai un vieux modem que j’ai hérité de feu l’opérateur privé Eepad, dont j’ai gardé aussi la box TV en souvenir d’un espoir perdu, je voulais prendre le nouveau modem wifi de Djaweb, après avoir attendu mon tour des lustres à cause de l’opératrice qui a décidé d’aller se balader, on me dit qu’il faut que je m’abonne pour 6 mois pour l’avoir gratuitement, je dis ok, mais l’opératrice m’explique que le prix de l’ADSL wifi est quand même plus élevé que l’ADSL «normal» avec fil, je demande : pourquoi, est-ce parce que la connexion est meilleure ? Elle me répond que non.»

Depuis quelques mois, Maroc Télécom a aussi lancé internet 3G+, la connexion mobile à partir de 99 DH. En Algérie, la 3G est encore en phase d’étude mais le ministère des Télécoms nous promet de passer directement à la 4G. En attendant, plus de débit pour les promesses.


Source : Maghreb Émergent au 23/06/2011

mercredi 22 juin 2011

Télécommunications à l’horizoN 2025 : 30.000 km supplémentaires de fibre optique

Algérie Télécom investira 80 milliards de dinars dans le renforcement et la modernisation de son réseau.

Pour les besoins du renforcement de son infrastructure de base et la modernisation du réseau télécom, Algérie Télécom a soumis à l’appréciation du gouvernement un large programme d’investissement de 80 milliards de dinars. Un important financement que l’entreprise compte mobiliser en recourant à un crédit bonifié auprès des banques, avait annoncé récemment le ministre de la Poste et Technologies de l’information et de la communication.

Destiné donc à l’amélioration de l’infrastructure de base, le nouveau programme quinquennal d’Algérie Télécom qui attend toujours l’approbation du gouvernement, devra servir notamment à la réalisation de 15.000 km de fibre optique.

L’objectif étant d’élargir d’ici l’horizon 2025 l’actuel réseau de quelque 52.000 km, couvrant pratiquement toutes les wilayas et communes, de 30.000 km supplémentaires de fibre optique et de raccorder l’ensemble des localités enclavées du Sud et des Hauts plateaux.

Ce réseau qui devrait progresser au fil des années avec le maillage routier et autoroutier a notamment l’avantage de permettre une nette amélioration du service public en matière de téléphonie et de l’accès à Internet haut débit.

L’utilisation de la fibre optique pour offrir les services de la téléphonie, de l’Internet et de la télévision aux citoyens est d’ailleurs à l’état expérimental en Algérie.

Dans le but de résorber le phénomène de prolifération anarchique des antennes paraboliques sur les immeubles qui gâchent le paysage des villes et des villages et d’offrir le service triple play (téléphonie, accès internet et la télévision), quelques cités algéroises ainsi que la ville de Médéa expérimentent actuellement un projet d’utilisation de la fibre optique dit FTTX et FTTH.

Cette technologie, très adaptée aux nouvelles agglomérations permettra de passer à de meilleurs débits d’Internet et d’introduite la télévision numérique terrestre (TNT) auprès des particuliers, ce qui fait de la fibre l’un des enjeux majeurs pour les principaux fournisseurs d’accès à Internet au même titre que l’était l’ADSL en son temps.

Le FTTH (câble de fibre optique à domicile) offre accès à Internet et aux services associés à des débits atteignant jusqu’à 100 Mbit/s symétriques, soit des débits très supérieurs à ceux de la paire de cuivre.

Par ailleurs, le déploiement de la fibre optique à l’échelle continentale est inscrit comme projet d’envergure régionale dans le cadre du Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique (NEPAD), tout comme les projets de l’autoroute transsaharienne et le gazoduc.

Faudra-t-il rappeler que l’Algérie joue un rôle important dans le déploiement de ce réseau africain d’une importance certaine pour l’économie.

Il y a un an exactement, les trois pays (Algérie, Niger et Nigeria) se sont engagés, à l’initiative de l’Algérie, à réactiver le projet de fibre optique Alger-Zinder-Abuja, une liaison de 4.500 km qui s’étendra à hauteur de 60 % (2.700 km) sur le territoire national.

C’est d’ailleurs notre pays qui supportera également 60 % du coût nécessaire pour la réalisation de cette autoroute électronique figurant parmi les projets stratégiques, fédérateurs et structurants du continent noir.

Evalué dans un premier temps à 65 millions de dollars, dont 40 millions pour la partie algérienne, 12 millions pour le Nigeria et 15 millions pour le Niger, le coût de la liaison fibre optique Alger - Zinder - Abuja a été réévalué l’an dernier à 80 millions de dollars.

Source : Journal El Moudjahid au 22/06/2011

LTE : Verizon équipe un nombre croissant de villes américaines Vers la fin des offres illimitées ?

La technologie LTE est désignée le plus souvent comme Super 3G ou 4G. Cette norme peut être décrite en fait comme étant à mi-chemin entre les 3G et 4G car elle représente une évolution très nette vis-à-vis de l’UMTS actuel, tout en n’étant pas tout à fait encore de la 4G, contrairement à la LTE Advanced. L’opérateur Verizon continue dans tous les cas son déploiement aux États-Unis et annonce la mise en service de son réseau dans une nouvelle série de villes.

LTE, l'étape suivante

LTE signifie Long Term Evolution, un nom qui a été choisi par l’institut européen des standards de télécommunications (ETSI), mais la norme LTE elle-même est le résultat d’un travail du 3rd Generation Partnership Project (3GPP). Le nom-même de la LTE suggère une avancée car cette technologie est un point de départ vers de prochaines modifications puisqu’elle ne remplit pas en l’état le cahier des charges d’une vraie norme 4G. Une 4G pour laquelle l'ARCEP invite en France les opérateurs à déposer leurs candidatures en ce moment.

Pourtant, la LTE dispose de nombreux atouts vis-à-vis de la 3G classique. Ses débits maximums théoriques sont de 323,4 Mb/s en descendant (downaload) et 86,4 Mb/s en montant (upload). Bien entendu dans la pratique les plafonds visés seront beaucoup moins importants. Autre avantage : la bande passante pour un utilisateur peut osciller de 1,25 Mhz à 20 MHz, alors qu’elle est d’une valeur fixe (5 MHz) dans le cas du CDMA par exemple. La LTE permet en outre de maintenir beaucoup plus efficacement la connexion active pendant les déplacements à grande vitesse, en voiture ou en train, jusqu’à plusieurs centaines de kilomètres par heure.

Verizon très actif sur le déploiement...

Et c’est cette technologie que Verizon implémente actuellement aux États-Unis, en commençant par les villes principales avant de s’occuper des autres. Car la LTE a beau être une évolution de l’UMTS/HSPA, elle nécessite des équipements appropriés. À partir du 21 juillet, les zones de couverture de Los Angeles et San Diego seront ainsi particulièrement étendues. Les nouvelles villes équipées comprendront entre autres :
  • Charleston (Caroline du Sud)
  • Raleigh (Caroline du Nord)
  • Chattanooga et Knoxville (Tennessee)
  • Augusta (Géorgie)
  • Huntsville (Alabama)
Parmi les villes déjà intégrées au réseau LTE depuis quelques semaines, on trouve notamment New York, Detroit, San Francisco, Washington, Atlanta, Phoenix, la Nouvelle-Orléans, Chicago, Boston ou encore Baltimore.

Un grand nombre de nouveaux smartphones vendus aux États-Unis sont compatibles LTE. Une fois qu’un téléphone utilise le nouveau réseau, Verizon autorise des débits allant de 5 à 12 Mb/s en descendant et de 2 à 5 Mb/s en montant. Ces vitesses sont valables pour les ordinateurs portables disposant de puces cellulaires compatibles LTE.

... mais tout n'est pas rose

Mais Verizon n’est pas vierge de toute critique. L’opérateur a en effet annoncé le mois dernier qu’à compter du 7 juillet, tous les nouveaux abonnés devraient obligatoirement choisir un plafond pour les données consommées, puisque l’illimité va disparaître. Ceux qui possèdent actuellement un illimité y resteront, mais il n’est pas dit que la situation perdure indéfiniment. Les nouveaux arrivants paieront en revanche en fonction du plafond choisi.

La question mérite du coup d’être posée : le marché mobile évolue profondément et accroit la pression sur les réseaux cellulaires. L’augmentation des débits permet de nouveaux usages et booste l’utilisation qui est faite de ces réseaux, plaçant les opérateurs devant certaines limites. Va-t-on vers un durcissement des paliers ?

Source : PCINpact au 22/06/2011

L'Algérie à la traîne de la révolution technologique

La coïncidence est frappante. Le géant franco-américain des télécommunications Alcatel-Lucent a annoncé, mardi 21 juin, qu’il tiendrait une conférence de presse mondiale, le 28 juin, afin de présenter une « avancée majeure » dans l’Internet. Le groupe franco-américain a indiqué que sa démonstration donnera un avant-goût des performances de l'Internet de demain. Le même jour, à Alger, Moussa Benhamadi, ministre des télécommunications, promettait le GPS pour bientôt. Le GPS est un système de géolocalisation commercialisé depuis plusieurs années dans les pays développés.

Ce décalage entre les annonces d’Alcatel-Lucent et celle du ministre algérien illustre le retard de l’Algérie en matière d’introduction des technologies. Alors que le monde s’apprête à inaugurer une nouvelle ère en matière d’Internet, le réseau d’Algérie Télécom n’a toujours pas migré vers le tout IP (Internet protocole). L’Algérien doit toujours attendre plusieurs semaines pour avoir une ligne téléphonique fixe et un accès Internet. Et quand ce dernier est disponible, le faible débit limite fortement l’utilisation de cet outil. Car Internet n’est plus seulement le réseau d’il y a dix ans qui permettaient d’échanger des e-mails ou de lire la presse. Ce média est la porte d’entrée pour de nombreuses technologies comme la télévision haute définition, la télévision et la vidéo à la demande, la téléphonie sur Internet, l’enseignement à distance, les transactions financières sécurisées, etc.

Le même constat s’applique pour le mobile. En bridant les opérateurs et en repoussant sans cesse l’introduction des nouvelles générations de mobiles (3G et 4G), le gouvernement prive les Algériens d’accès aux dernières innovations, comme les tablettes. Mais pas seulement : les applications vont au-delà des loisirs. Elles s’étendent à des domaines sensibles comme la santé. Grâce à Internet, le patient n’aura plus besoin de se déplacer pour effectuer des analyses et suivre l’évolution de sa tension ou de sa glycémie. Et grâce à des bracelets intelligents liés aux réseaux mobiles, les malades d’Alzheimer ne courent plus le risque de se perdre une fois à l’extérieur.

Ce constat contraste avec le discours de nos dirigeants qui se targuent du dynamisme de notre développement économique et de la richesse du pays. Mais dans la réalité, nos autorités semblent se satisfaire de ce développement au ralenti. Reste à savoir si ce choix est lié à l’incompétence des dirigeants du secteur ou à une volonté politique de freiner le développement de l’Internet et des technologies mobiles, désormais perçues comme des dangers après les révolutions arabes.

Source : Tout Sur l'Algérie au 22/06/2011

mardi 21 juin 2011

Le GPS bientôt accessible au grand public algérien

Les services de géolocalisation par satellite (GPS) en Algérie seront accessibles au grand public à l’avenir, a annoncé mardi à Alger le ministre de la Poste et des technologies de l’information et de la communication (Mptic), Moussa Benhammadi. « Le citoyen est le premier bénéficiaire du nouveau système GPS. A l’avenir cette technologie sera à la portée de tous les citoyens, tout comme les autres moyens de communication utilisés actuellement », a-t-il déclaréen marge de la réunion du groupe de travail commun entre le ministère des Travaux publics et le Mptic.

A l’aide de cet outil, l’utilisateur « pourra être guidé dans son déplacement d’un point à un autre sur le réseau routier, même si l’itinéraire emprunté est inconnu pour l’automobiliste », a-t-il expliqué, sans donner, toutefois, d’échéance pour le lancement de cette prestation au grand public. Interrogé sur les prix qui seront appliqués à ces services pour le grand public, le ministre a affirmé qu’ »ils seront déterminés en fonction notamment du nombre d’opérateurs intervenant dans ce créneau ». « C’est la concurrence qui détermine le coût (des prestations GPS). (…) Et plus il y aura des clients utilisant cette technologie, on pourra maîtriser les coûts », a dit encore le ministre.

Mais à terme, a-t-il assuré, le citoyen n’aura à payer qu’une » modique somme » pour l’utilisation de ce système. Selon lui, les services GPS offerts actuellement en Algérie par l’unique opérateur public (Algérie télécom satellite ATS), sont destinés uniquement aux entreprises opérant notamment dans le secteur des services, et plus particulièrement les transports. M. Benhammadi a expliqué, à ce propos, que les applications du GPS permettent aux entreprises « de suivre en permanence et en temps réel la position de leurs parcs roulants, comme les autobus, les camions et les ambulances, ce qui permet à ces entreprises d’optimiser leur gestion

Source : Algérie Plus au 21/06/2011

Réseaux de téléphonie mobile: des quartiers d’Alger pratiquement sans couverture

En dépit des efforts déployés par les opérateurs de téléphonie mobile en Algérie pour assurer la meilleure couverture possible, il reste encore des zones non couvertes ou dont la qualité du réseau laisse encore à désirer. Aussi surprenant que cela puisse paraître, certaines de ces zones ne sont pas si enclavées qu’on serait tenté de le croire.

Sans aller très loin des sièges même des opérateurs, certains quartiers de la capitale sont loin d’être convenablement couverts par le réseau d’un opérateur ou d’un autre. Une petite virée dans les quartiers de l’est d’Alger nous a permis de constater que, dans certains secteurs, le téléphone mobile n’est pas toujours le moyen le plus fiable pour communiquer.

Il ne s’agit donc pas de quitter la capitale pour se retrouver dans des zones non couvertes ou, au mieux, plus ou moins couvertes. Beaucoup de travail reste donc à faire pour les opérateurs de téléphonie mobile.

Notons, en outre, que l’Agence marocaine de réglementation des télécommunications (ANRT) vient de publier un rapport sur la qualité des réseaux des opérateurs téléphoniques du royaume. Le document, brossant un tableau précis sur la situation des réseaux téléphoniques mobiles, permet d’identifier les lacunes de chacun des opérateurs et de connaître avec précision les régions ayant des couvertures plus ou moins faibles. Un rapport du même genre pourrait être précieux pour les opérateurs algériens qui disposeraient alors d’une véritable feuille de route leur permettant de prendre les bonnes mesures dans les bons endroits.

Source: NTICWEB.COM au 21/06/2011

lundi 20 juin 2011

ARM et Linux : une pagaille dans la communauté du noyau

La montée en puissance de ARM et de Linux dans le monde de la mobilité et de l'embarqué a provoqué une multiplication incontrôlée des lignes de code au sein de la communauté du noyau Linux. A tel point que la branche ARM du noyau se retrouve aujourd'hui noyée par des contributions, souvent incohérentes. Linus Torvalds appelle à plus de discipline.

Une sacré pagaille ! "Linux sur ARM est victime de son succès et traverse ainsi des moments pénibles". C'est ainsi que Jonathan Corbet, contributeur au noyau Linux au sein de la Linux Foundation a résumé la situation que vit la branche ARM du noyau Linux. Si la montée en puissance de ARM sous le terrain de la mobilité et de l'embarqué est flagrante, la communauté Linux, en charge du noyau, a dans la foulée vu les lignes de code s'accumuler de façon incontrôlée. Donnant naissance à une véritable une base de code embrouillée, un véritable fourre-tout spaghetti d'une taille trois plus importante que les développements pour x86.

La raison ? Le manque de contributions régulées et un isolement des développeurs ARM qui préfèrent travailler en solo, plutôt que de coordonner leurs travaux avec la communauté, explique-t-il en substance, tout en rappelant que le taux de contributions chez certaines entreprises spécialisées dans le monde de l'embarqué a considérablement augmenté.

ARM souffre du "problème de l'embarqué" : "chaque constructeur développe de son côté [sans intervention de la communauté, NDLR] et mais ne se précipite pas à entretenir ses contributions. Cela a donc entrainé fragmentation et duplication de code", souligne Jonathan Corbet. Et d'ajouter : "de nombreuses personnes appliquées et attentionnées sont bien en charge de la maintenance, mais la tâche est tout simplement devenue trop importante pour elles. Ainsi le noyau a accumulé beaucoup de code […]".

Il faut dire qu'ARM reste aujourd’hui l’architecture de référence dans les terminaux mobiles et les tablettes tactiles, comme l’iPad. Les puces ARM développées par Qualcomm (avec son processeur Snapdragon), Nvidia (Tegra), Texas Instruments (Omap 4), Freescale, ST Micro ou Samsung équipent aujourd’hui la plupart des smartphones. Côté OS, Google et Apple avaient déjà montré le chemin à suivre en taillant leurs OS respectifs pour ARM. Linux supporte depuis longtemps cette même architecture.

Notons également que le poids du consortium Linaro, qui réunit les principaux constructeurs du monde du SoC (System-on-a-chip), a également contribué au développement de pilotes, middleware et outils de développements pour les architectures ARM. Ce qui a certainement eu pour effet alourdir la base de code de la Linux Foundation.

Du coup, Linus Torvalds, le patron de la Foundation Linux, aurait lui-même tiré la sonnette d'alarme, demandant davantage de discipline dans les développements ARM et, face à une telle gestion incontrôlée, a menacé la communauté de retarder la fusion de nouveau code à la branche ARM", souligne Jonathan Corbet.

En mai dernier, Linus Torvald avait confié lors d'un entretien avec nos confrères de LinuxFr que "le monde de l’embarqué a toujours eu tendance à éviter les plateformes standardisées : ils avaient trop de contraintes de ressources, etc., donc ils ont conçu des puces et des chipsets sur mesure, et ils ont toujours pensé qu’ils ne pouvaient pas se permettre une trop grande abstraction de la plateforme, parlant de "prolifération sauvage du code des platesformes pour l’embarqué” et surtout de ARM qui connait un engouement certain.

La prochaine étape ? Passer un bon coup de balai, poursuit Jonathan Corbet, expliquant que c'est certainement cela, la rançon du succès de Linux dans l'embarqué.

Source : LeMagIT au 20/06/2011

Des cybergendarmes surveillent facebook !

Attention, vous êtes surveillés par les gendarmes sur Facebook ? Ce n’est guère une blague de mauvais goût, mais une amère réalité. Et pour cause, selon plusieurs informations concordantes, les services de la Gendarmerie Nationale ont mis en place une brigade chargée de traquer les fléaux sociaux sur Facebook ! Et ben oui, en Algérie, la Gendarmerie s’est dotée d’une brigade de cybergendarmes ! Si en soi l’initiative est louable, il n’en demeure pas moins qu’aucun responsable du gouvernement n’a expliqué aux citoyens de quels fléaux il faut traquer sur le premier réseau social au Monde. Dans ce contexte obscur, il est impossible de ne pas se poser certaines questions cruciales pour l’avenir des libertés publiques. Mais pour calmer notre peur, c’est plutôt le journal Echorouk qui révèle lundi que la mission de ces cybergendarmes est de conduire des «investigations sur un nouveau phénomène dangereux qui s’est répandu ces derniers mois au sein de la société algérienne». Ce phénomène a pour nom «le chantage et le ternissement de la réputation» sur facebook ! Et ben quelle révolution, maintenant les services de sécurité algériens se préoccupent de la réputation de leurs citoyens ! Echorouk va encore plus dans ses explications et raconte : «Pour remonter jusqu’aux auteurs de ces crimes, ces services utilisent des moyens technologiques très sophistiqués. Dans ce contexte, le commandant de l’unité de recherche relevant de la Gendarmerie nationale à Alger, a indiqué que ce corps de sécurité a créé une unité spéciale appelée : Gendarmerie du Net » !

S’abandonnant volontiers à une terminologie guerrière, ce commandant explique que son unité est chargée d’exécuter des «patrouilles sécuritaires sur la Toile» ! Le projet est donc sérieux et la traque a bel et bien commencé. Doit-on alors s’en réjouir ou, au contraire, s’en indigner ? Il faut dire qu’au moment où on aurait aimé que notre Gendarmerie soit davantage plus efficace dans la lutte contre la corruption et le crime organisé, des fléaux bien réels et qui font reculer chaque jour encore notre pays, celle-ci joue aux cow-boys sur le net ! Dans un pays dont les abonnés ADSL ne dépassent même pas les 850 mille personnes, peut-on parler réellement parler d’une cybercriminalité ! Des régions entières de l’Algérie ne disposent même pas d’une connexion internet correcte. Des pans entiers de notre société ne savent même pas comment manier un micro-ordinateur. Cette réalité, nos autorités l’ignorent-t-elles ? Certainement pas. La situation en Algérie nécessite-t-elle des lors la mise en place de « patrouilles sécuritaires sur la Toile» ? La réponse est évidente. Par contre, les intentions de cette offensive sécuritaire sur Facebook sont beaucoup moins évidentes. Et de la répression des fléaux, on peut facilement passer à la répression des libertés. L’Algérien est loin d’être dupe…

Source : ALGÉRIE-FOCUS au 20/06/2011

Il publiait des photos truquées d’une dame : Un facebookiste maître-chanteur arrêté à Alger

N. A. et son voisin ont été arrêtés et risquent de lourdes peines pour notamment atteinte à la vie privée, diffusion de photos d’autrui et d’images pornographiques sur le Net.

Tout a commencé quand une jeune dame, A. D. âgée de 24 ans, habitant Chéraga, dépose une plainte contre X à la Gendarmerie nationale pour diffusion de photos personnelles sur facebook et YouTube. L’affaire jugée grave vu sa portée sur la vie privée et la moralité de la victime, l’enquête est vite confiée à la section de recherche (SRGN) qui met immédiatement une équipe de cyber-gendarmes, spécialisée dans la cybercriminalité, pour pister l’adresse IP du maître-chanteur. Celui-ci est une vieille connaissance de la victime, un certain N. A., âgé de 26 ans, qui exploitait des photos pornographiques téléchargées via le réseau Wifi d’un voisin qui lui avait donné le mot de passe.

Le mis en cause traitait les images et les diffusait sur le Net. Il ne s’arrêtera pas là puisqu’il va alors créer une nouvelle adresse e-mail et harceler sa “proie” en lui envoyant les photos en question. C’est alors qu’elle découvre son visage “collé” sur un corps nu, c’est-à-dire des Fake (un mot dérivé de l’anglais et qui signifie faux). Il définit en informatique toute chose truquée relevant de plusieurs domaines dont la photographie). Objectif de l’auteur : la faire chanter et lui faire regretter de ne pas l’avoir épousé !

Le concerné, habitant à Alger-Centre, le savait pertinemment : le mal est fait. Surtout que lesdites images ont été visionnées et téléchargées par 960 internautes. Le premier responsable de la SRGN d’Alger précisera que “dès le début de l’enquête, l’IP du mis en cause était sous surveillance électronique de jour comme de nuit. Suite à quoi, on a pu identifier le domicile d’où partaient ces Fake qui relèvent du crime”. La perquisition du domicile du mis en cause aboutira à la découverte, dans un premier temps, d’un micro-ordinateur où sont dissimulées les fausses images de la victime, et ce, après avoir effectué une fouille chez le propriétaire de l’IP, c’est-à-dire son voisin. Selon les éléments de l’enquête, N. A. a commencé les téléchargements et les Fake au mois de mai dernier avant de décider de menacer la victime qui, selon les investigations, avait refusé d’épouser ce jeune homme pour une différence de niveau d’études, sachant que A. D. est universitaire et que N. A. a quitté l’école au cycle moyen.

C’est ainsi que N. A. et son voisin ont été arrêtés et risquent de lourdes peines pour notamment atteinte à la vie privée, diffusion de photos d’autrui et d’images pornographiques sur le Net. Selon le patron de la SRGN, deux affaires similaires sont en cours de traitement dans le Grand-Alger.

Ce qui signifie que ce procédé criminel commence à prendre de l’ampleur. “Nous exhortons les victimes à venir déposer une plainte. Car cela va de la réputation des familles et de la vie privée des personnes qui ont souvent peur d’aller vers les services de sécurité en se laissant faire par ces énergumènes. Ces personnes sont des cybercriminels qui croient qu’elles ne seront jamais identifiées. Il faut casser le tabou !”, dira le lieutenant-colonel, Abdelhamid Keroud, du commandement de la GN.


Source : Journal Liberté du 20/06/2011

samedi 18 juin 2011

Le test IPV6 et l’étoile filante

Un important événement de portée mondiale a eu lieu la semaine dernière : un test grandeur nature de l’IPv6. Près de 400 organisations, dont Google, Facebook et Yahoo!, ont participé à ce test de 24 heures visant à introduire une nouvelle génération d’adresses IP (Internet Protocol). Ces numéros d’identification d’appareils branchés dans le monde sont en effet en manque. Un nouveau standard IPv6 (actuellement IPv4) permettra d’augmenter le nombre d’IP disponibles sur la planète du Web. Et l’Algérie dans tout cela ? Il semble que nos décideurs ont la tête ailleurs. Peut-être à une autre version d’e-Algérie qui n’en finit pas d’être reportée d’année en année, faisant naître des horizons jamais égalés. Après tout, est-ce une urgence ? En tout cas, pensent certains tout bas, « le sujet n’est pas politiquement porteur », alors pourquoi en parler ? On est loin de l’allocution de Hamid Bessallah, ex-ministre des PTIC, qui annonçait pompeusement : « L’Algérie souhaite accélérer vivement le passage de l’IPv4 [Internet Protocol Version 4], qui a atteint un niveau de saturation, vers l’IPv6 qui permet un nombre d’adressages illimité. » Pour les uns, c’est de l’histoire ancienne, pour les autres, c’est l’avenir…

Par contre, il y a un autre événement qui a fait secouer le cocotier : la grève des postiers. Ces derniers sont montés au créneau pour faire entendre leur voix. Leur message est parvenu aux autorités comme une lettre à la poste mais sous d’autres cieux. La Fédération a su bien négocier en signant un accord portant sur l’augmentation de 30% du salaire de base des travailleurs de l’entreprise ainsi que la révision de leur régime indemnitaire. Les postiers vont-ils se mettre au travail avec plus d’ardeur ? On a du mal à croire qu’il y a à peine une semaine, le dossier qui était sur la table à l’occasion de la visite de Jean-Pierre Raffarin, ancien Premier ministre français, chargé du suivi de la coopération économique entre l’Algérie et la France, était la banque postale. Comment l’opérateur envisage-t-il cette option alors qu’il a toutes les peines du monde à motiver ses travailleurs ?

C’est une manière de brûler les étapes alors qu’il sera plus sage de consolider l’existant. Nedjma, quant à elle, à décidé de sponsoriser le 1er Salon national de la photographie insolite. Une manière comme une autre de se consoler de la déroute de l’équipe nationale de football où l’opérateur a joué gros et dépensé sans compter pour accompagner cette équipe au Mondial Sud-Africain. A Marrakech, l’étoile s’est éteinte. La marque de téléphonie mobile a subi aussi une défaite sur le terrain du marketing. Il y avait effectivement une photographie insolite sur le terrain à prendre : des joueurs, les deux genoux à terre, avait le regard vide. Ce jour-là, ils n’étaient pas assez bons, la réussite les a fuis à vous écœurer du ballon. Nedjma aura plus de chances en appuyant ce Salon : au moins, il y aura des talents qui croient en leur bonne étoile. Sans jeu de mots…

Source : ITMag au 18/06/2011

Journal d’un geek : Maroc 2 - Algérie 1

Je le dis d’emblée, on n’est pas encore à niveau avec les Marocains… ils sont trop rapides pour nous. Je ne sais pas vraiment pourquoi, peut-être une question d’équipements, de volonté ou peut-être une question financière : le dirham qui prend sa revanche sur le dinar !

Pour tout vous dire, je sais un peu de quoi je parle, je suis venu les voir de plus près, je suis à Casablanca…et d’ici, je peux affirmer qu’on ne peut même pas essayer, ils sont trop forts, ils sont passés à un autre niveau…

Allez, j’arrête de tourner autour du pot, je ne parle pas de football. Si je me mets à vous parler de foot, je parlerai de jouabilité, de graphisme et d’intelligence artificielle améliorée, de PES quoi ! Je ne parle pas non plus de mouvement social qui arrive à s’organiser pour bien occuper le terrain. D’ailleurs, là aussi, quand un geek vous parle de mouvement social, il parlera de réseau, de tweet, de bombardement numérique. Donc, si je vous parle de vitesse je parle forcément de débit ; quand je parle de volonté et d’équipement, je parle de modem Wifi dernière génération et de box triple ou quadriplay…

Même si le dirham est dans une meilleure forme que le dinar, s’offrir une connexion internet au Maroc coûte moins cher qu’en Algérie et surtout avec une meilleure qualité… et croyez-moi, ça change tout. Pour 200 DH équivalent de 2000 DA, au Maroc on se paye une connexion de 2 méga avec un super modem Wifi, en Algérie, pour 2400 DAa, on arrive tout juste à se procurer une connexion d’un petit méga. On gagne quoi, de l’argent d’abord, du temps surtout, donc de l’argent encore, et la HD…AHHHH la HD, la vidéo en HD en direct streaming…


Source : Journal Liberté au 18/06/2011

vendredi 17 juin 2011

TSMC pourrait battre Intel dans la course aux puces 3D


La Taiwan Semiconductor Manufacturing Co. (TSMC), le plus gros fabricant de puces au niveau mondial, veut être le premier fondeur à mettre sur le marché des processeurs en trois dimensions, et coiffer Intel, avec qui l'entreprise est en compétition, sur le poteau.

Selon une personne proche du dossier, qui a requis l'anonymat, TSMC pourrait commercialiser ses premières puces 3D, dans lesquelles la densité de chaque transistor est multipliée par 1 000, avant la fin de l'année 2011. Ce calendrier correspond précisément à celui prévu par Intel pour le lancement de ses puces Tri-Gate 3D. Le fondeur de Santa Clara compte bien faire en sorte que ses transistors, construits sur la nouvelle architecture 3D, soient les premiers à arriver sur le marché. Cette architecture est une des plus significatives avancées dans la technologie des processeurs depuis la création du transistor dans les années 1950.

Grâce à l'empilement de plusieurs couches de silicium, la puce 3D peut permettre des gains en performance d'environ un tiers, tout en consommant 50 % d'énergie en moins. Pour cette raison, les processeurs 3D sont particulièrement bien adaptés pour équiper les prochaines générations de dispositifs mobiles - tablettes et smartphones - des secteurs où Intel n'a pas encore réussi à établir une présence significative.

Un grand pas en avant pour le fondeur taiwainais

« C'est sans conteste une nouvelle opportunité commerciale pour TSMC, » a déclaré Shang Yi-Chiang, senior vice-président R&D chez TSMC, dans une interview. « Nous mettons aujourd'hui sur pied notre propre portefeuille de brevets, » a-t-il ajouté. Les puces 3D devraient aider les fabricants de composants à résoudre un certain nombre de problèmes, notamment réussir à augmenter les performances tout en réduisant la taille des processeurs. Au fur et à mesure que la densité des transistors augmente, la taille des fils qui servent à établir les connexions diminue, et ceux-ci sont plus proches les uns des autres. D'où une résistance accrue et une surchauffe. Ces problèmes entraînent des retards dans la transmission du signal, avec un effet limitatif sur la vitesse d'horloge des unités centrales de traitement. « Les processeurs 3D sont très séduisants en raison de leur plus grande densité, mais ils sont aussi plus difficiles à fabriquer. Si, sur cinq couches de silicium, l'une s'avère défectueuse, il faut tout recommencer, » a expliqué le vice-président de TSMC.

C'est la raison pour laquelle le fondeur taïwanais a aussi entrepris de développer des puces dites 2D, dans lesquelles le substrat organique est remplacé par du silicium pour augmenter la densité des transistors. Xilinx, un fabricant de puces pour les réseaux de communications, a conclu un contrat avec TSMC pour rendre son processeur Virtex-7 programmable (field programmable gate array - FPGA) en utilisant la technologie des puces 2D de TSMC qui permet d'empiler trois couches processeurs sur un substrat de silicium. Selon Xilinx, les premiers échantillons de sa puce Virtex-7 485T FPGA devraient être disponibles en août. Shang Yi-Chiang a déclaré que TSMC avait travaillé en étroite collaboration avec les distributeurs et les fournisseurs de logiciels d'automatisation pour contribuer au développement de la technologie des puces 3D.

Puces 3D, une découverte IBM

C'est en avril 2007 que des chercheurs d'IBM et du Rensselaer Polytechnic Institute (RPI) ont annoncé les premières versions de puces 3D, réalisées avec le soutien de l'agence Defense Advanced Research Project Agency (DARPA). Les puces 3D combinaient plusieurs couches de silicium selon un procédé appelé collage de plaques. La technique d'IBM consistait à empiler des couches de plaques actives sur une base de silicium. Cette technologie a permis de placer un processeur à la base de la pile, et d'intégrer des éléments mémoire et autres dans les couches supérieures, avec pour effet la réduction par mille de la longueur du connecteur. Plus la densité du transistor est élevée, plus la distance que les données ont à parcourir se réduit, d'où un temps de traitement beaucoup plus rapide. IBM a utilisé sa technologie « through-silicon vias » (TSV) pour connecter des piles de plusieurs composants processeurs. Les TSV permettent une meilleure dissipation de la chaleur à travers les piles, les systèmes sont mieux refroidis et les performances plus élevées.

Source : LeMondeInformatique.fr au 17/06/2011

Windows 8 : aux ARM et caetera

En plus des architectures x86 et AMD64, Windows 8 supportera l'architecture ARM. Dans quelle mesure cette nouveauté influence-t-elle le développement de Windows et les développeurs de son écosystème ?

L'arrivée de l'architecture ARM dans l'écosystème de Windows est une petite révolution. Elle soulève aussi des questions légitimes à propos de la portabilité des applications existantes ou la compatibilité du matériel. Sur le blog getwired.com, un billet, intitulé Windows 8 – crossing the chasm essaie de répondre à ces questions.

Qu'ils s'agisse des pilotes ou des applications déjà disponibles pour Windows, tous devront être recompilés pour pouvoir fonctionner sur Windows 8 ARM. Certains (et même une majorité) pilotes devront en plus être modifiés. Il en va de même pour les applications, surtout pour celles qui dépendent de composants exotiques. D'ailleurs, il se peut que certaines ne puissent pas être portés sur ARM en raison de l'absence de composants recompilés pour cette architecture. Dans la même veine, n'espérez pas pouvoir profiter des anciennes applications 16 bits.

Jusqu'à présent, je n'ai abordé que les points négatifs. Mais si les applications classiques devront être modifiée et recompilées, il en ira de même pour les virus et autres programmes malicieux. Gageons que pendant quelques mois, les utilisateurs de Windows 8 sur ARM seront à l'abri de ces problèmes.

Mais alors, le support d'une nouvelle architecture implique-t-elle que les éditeurs vont devoir développer au moins deux versions différentes de leurs applications (x86/AMD64 et ARM) ? Il semble bien que oui. A moins que l'application soit basée sur la nouvelle interface graphique et utilise les briques communes aux trois architectures.

Source : cnet France au 17/06/2011

jeudi 16 juin 2011

Sumitomo Electric développe un émetteur-récepteur sans fil pour les stations de base LTE

Sumitomo Electric Industries, Ltd. (TOKYO:5802) (ISIN:JP3407400005) vient de développer avec succès un émetteur-récepteur sans fil (Remote Radio Head - RRH) qui sera utilisé dans une station de base cellulaire destinée à assurer un service LTE (Long Term Evolution), la nouvelle génération de communications mobiles. Avec ce RRH, Sumitomo Electric permet d'obtenir une puissance de sortie sans fil de 80 W à 2,1 GHz avec une faible consommation inférieure à 270 W, soit le meilleur rendement du marché.

Contexte de développement du RRH
Les réseaux à haut débit sans fil de type LTE et WiMAX sont depuis peu utilisés dans la pratique. Ces réseaux mettent de plus en plus en œuvre un nouveau schéma de conception selon lequel l'émetteur-récepteur sans fil, connu sous le nom de RRH, est séparé de la station de base pour être placé sous l'antenne. Ce schéma est désormais le plus utilisé dans ce domaine car il présente les avantages suivants :
- La mise en place du RRH près de l'antenne prévient la perte de puissance causée par un long câble de transmission. La sortie de l'amplificateur vers l'antenne est par conséquent réduite, et la consommation électrique totale du RRH l'est donc également.
- Le principal équipement de la station de base doit traditionnellement être installé près de l'antenne. Avec un RRH indépendant, ce n'est plus nécessaire, ce qui augmente sensiblement les possibilités d'installation.

En réponse à cette tendance, Sumitomo Electric a développé en 2010 le RRH pour une station de base WiMAX. La société a également développé cette année un nouveau RRH pour une station de base LTE intégrant un amplificateur de puissance à haut rendement et l'unité de prédistorsion initiale. Ce RRH nouvellement développé présente une sortie sans fil de 80 W pour une faible consommation électrique inférieure à 270 W, ce qui porte le rendement à plus de 30 %.


Caractéristiques du nouveau RRH
1.
Un amplificateur de puissance à haut rendement utilisant la technique de poursuite d'enveloppe


Dans le système de multiplexage par répartition orthogonale de la fréquence (MROF), utilisé par les normes de communication sans fil LTE et WiMAX, l'amplitude de modulation du signal varie grandement dans le temps. La technique de poursuite d'enveloppe contrôle la tension d'alimentation à l'amplificateur en réponse à cette variation, ce qui améliore nettement le rendement de l'amplificateur de puissance.

2.
Une consommation électrique, un encombrement et un poids réduits


L'utilisation combinée d'un amplificateur à haut rendement et de l'unité de prédistorsion initiale réduit sensiblement la consommation du RRH. Cette amélioration minimise l'énergie consommée par tout le système ainsi que les coûts d'exploitation encourus par les sociétés de communication. Les stations de base en bénéficient également, car elles continuent de fonctionner plus longtemps après une panne de courant.


Par ailleurs, le corps plus petit et plus léger (il pèse moins de 20 kg) facilite l'installation, ce qui permet d'avoir un poteau ou un pylône d'antenne moins important.

3.
Système multi-porteur


Le RRH utilise un système multi-porteur pour desservir de multiples utilisateurs lorsque le nombre d'abonnés augmente.

4.
Interface optique


La station de base emploie l'interface radio publique commune (CPRI) standard.


En exploitant les spécifications de ce produit, Sumitomo Electric compte poursuivre son effort de développement pour arriver à commercialiser le plus tôt possible son RRH pour stations de base LTE. La société a également créé un site web présentant le RRH dans le but d'introduire sa gamme de RRH sur le marché mondial.

Site présentant le RRH de Sumitomo Electric : http://global-sei.com/rrh/

Source : Business Wire au 16/06/2011