mardi 31 août 2010

L’évaluation de Djezzy par Deutsch Bank remise en cause : L’Algérie doit engager des experts nationaux neutres selon l’expert Malek Serrai


Devant la polémique que suscite le dossier Orascom Telecom Algérie quant à son éventuel rachat par l’état Algérien, un expert économique international M. Mbarek Malek Serrai, président d’Algeria International Consult (AIC), nous a affirmé que la valorisation de Djezzy annoncée il ya quelques jours par Deutsch Bank est contestable.

L’on se souvient du buzz médiatique provoqué par l’évaluation de Djezzy rendue publique par l’organisme financier Allemand Deutsch Bank. Une évaluation qui portait à 3.6 milliards de dollars (contre 7 milliards prônés par l’opérateur lui-même) et qui serait, selon les dires de l’expert économique Algérien Mbarek Malek Serrai surestimé.

Contacté par nos soins, l’expert international Algérien a clairement remis en cause les chiffres de Deutsch Bank, bien qu’il souligne au passage « qu’il s’agit d’une institution à haute réputation ». Malgré cela « je n’y crois pas trop à cette étude » ajoute-t-il.

Dans sa déclaration à mobilealgerie.com, M. Serrai estime que Deutsch Bank a évalué Djezzy à un tarif nettement supérieur à sa vraie valeur en soutenant qu’une « institution étrangère agit selon des normes internationales qui ne tiennent pas compte de plusieurs paramètres tels que la valeur des impôts payés par cet opérateur, les campagnes de publicité menées jusqu’à présent … », a-t-il expliqué.

Selon lui, l’évaluation réelle de Djezzy doit être effectuée par des experts nationaux. « L’Algérie doit engager des experts nationaux neutres pour départager les deux parties sur cette affaire » tout en soulignant que son bureau d’étude se tient prêt à contribuer en coopération avec le gouvernement Algérien à une réelle évaluation de la valeur de l’opérateur Djezzy. Il ajoutera enfin que lui-même « a assisté à la naissance et à l’évolution d’OTA », un opérateur qu’il connait bien.

Source : MobileAlgérie.comau 31/08/2010

Le gouvernement lance le mois prochain l'évaluation de Djezzy


Le gouvernement va lancer le mois prohain sa propre évaluation de l'opérateur de téléphone mobile OTA (Djezzy) avec l'objectif d'acquérir la filiale algérienne du groupe égyptien puis de la rétrocéder dans un étape ultérieure à des investisseurs algériens ou étrangers. Conformément au processus de sélection et d'attribution de licence GSM, décrit par le décret exécutif du 13/05/2001, Orascom Télécom Algérie SPA (OTA) s'est vu attribuer la deuxième licence GSM pour une durée de 15 ans. Cette licence est reconductible par période de 5 ans sauf manquements graves du titulaire à ses obligations fixées dans le cahier des charges.Le décret exécutif entérinant l'attribution a été signé le 31 juillet 2001 et publié au Journal Officiel le 5 aout 2001.Premier opérateur en Algérie devant ses deux autres concurrents, OTA n'est pas moins en perte de vitesse depuis les redressements fiscaux qui lui ont été imposés et l'interdiction de transactions internationales qui le frappe. Ces deux mesures coércitives ont affecté sa valeur et le gouvernement algérien doit faire preuve de diplomatie pour ne que ces mesures ne soient pas comprises comme injustes par les investisseurs étrangers installés en Algérie ou désireux de l'être. Alors que l'Algérie vient de confirmer par la LFC le tour de vis nationaliste donnée à son économie, les entreprises étrangères restent très attentives au climat des affaires dans le pays. Elles ont besoin de sécurité juridique et le gouvernement semble avoir compris cet impératif en évitant une nationalisation autoritaire d'OTA. Le Premier ministre qui a pris personnellement en charge doit donc préserver les intérêts de l'Etat algérien tout en évitant de léser le groupe égyptien. Djezzy est détenu par Orascom Telecom Holding SA à 96,8%
et par CEVITAL SPA à 3,2%. Indirectement, environ 48% de Orascom Telecom Algerie Spa est la propriété de Weather Investments Spa (société de droit italien). La famille Sawiris qui en escomptait au moins 7 milliards de dollars s'est montrée trop gourmande. La Deutsche Bank a évalué à 3,9 milliards de dollars les actifs de Djezzy, une estimation jugée excessive par des experts algériens. Le Premier ministre qui suit personnellement le dossier a décidé de confier une mission d'évaluation à l'expert Hadj Ali Mohand Samir qui va coordoner le travail avec trois bureaux d'études étrangers. La mission dit démarrer le mois prochain pour une durée prévisible de deux mois. Des sources algériennes parelnt déjà d'une valeur estimé entre 1 et 2 milliards de dollars. Une fois acquise par l'Etat, la société Djezzy pourrait dans une seconde étape être rétrocédée à d'autres investisseurs nationaux ou étrangers. Peut-être verra-t-on à ce moement réapparaître le groupe sud-africain MTN! Qu'on le veuille ou non, Djezzy jouit d'une grande affection de la part d'une majorité de ses clients. Pour les Algériens, c'est lui qui a démocratisé l'usage du téléphone portable alors que l'opérateur publique était hors de portée du commun des citoyens. Le gouvernement a peut-être compris qu'un groupe étranger sera toujours plus performant que Mobilis.

Djezzy interdit de publicité sur les écrans télé: le cadeau financier de l’ENTV à Nessma TV


Les téléspectateurs de la télévision algérienne ont dû le constater. L’opérateur mobile Djezzy a disparu des écrans de publicité de l’ENTV. Même pendant le ramadhan, ses spots ne sont pas visibles. Réduction de budget ? Discrétion volontaire ? En fait, cette disparition de Djezzy des écrans de l’ENTV date de plus de six mois. Une décision prise d’une manière unilatérale et brutale par la direction de la chaîne qui n’a fourni aucune explication à l’opérateur.

Au-delà du caractère inédit de la décision – une entreprise activant légalement en Algérie qui est interdite d’achat d’espace de publicité à la télévision, la décision est incompréhensible sur le plan financier. Avant cette interdiction, Djezzy était le principal annonceur sur les écrans de l’ENTV, avec un budget annuel de près de 50 millions de dollars. Comment l’ENTV, qui se plaint de ne pas avoir les moyens par exemple d'acheter les droits de retransmission des matchs de l’équipe nationale, a-t-elle pu dire non à une telle somme d’argent ?

Cette décision fait en tout cas une heureuse: la chaîne tunisienne Nessma TV. Elle a récupéré les spots et le budget publicitaire de Djezzy. Un cadeau financier inespéré du management de l'ENTV à sa jeune voisine.

VENTE DE DJEZZY : Un expert algérien missionné pour une évaluation financière sous haute tension


Les choses se précisent pour l’opérateur Djezzy. Selon le quotidien El Khabar, le gouvernement algérien a confié à l’expert-comptable Mohamed Hadj Ali une mission d’évaluation de l’opérateur mobile, filiale de l’égyptien Orascom Telecom. Selon le journal, qui cite une « source gouvernementale », la mission consistant à déterminer la valeur financière de Djezzy débutera la deuxième semaine de septembre pour une durée maximale de deux mois.

Selon nos informations, le choix de l’expert Mohamed Hadj Ali a été validé lors du dernier conseil de gouvernement. Elle devrait être entérinée lors du prochain conseil des ministres. Le montant du contrat est de 500 millions de dinars dont une partie transférable en devises. Cette dernière est destinée à rémunérer des cabinets étrangers, notamment français, qui seront recrutés pour appuyer l’expert algérien. La totalité de cette somme devrait être payée par Djezzy, même si l’opérateur n’a pas été associé au choix de l’expert.

Selon El Khabar, le gouvernement algérien situe la valeur de l’opérateur entre 2 et 3 milliards de dollars. Mais cette évaluation, même si elle est proche à la fois de celle avancée récemment par la banque allemande Deutsche Bank – qui a valorisé Djezzy à 3,6 milliards de dollars (lire) - et de celle de la Bourse du Caire - au cours actuel de l'action Orascom Djezzy est valorisé à 2,6 milliards de dollars, pourrait être contestée par Orascom Telecom Holding (OTH), maison mère de Djezzy.

Pour l’opérateur égyptien, la valeur de sa filiale algérienne ne doit pas être inférieure à 6 milliards de dollars. Ce montant prend en compte l’Ebitda (Résultat brut d’exploitation avant impôts, taxes et dotation d’amortissement) de l’opérateur et les transactions récentes dans le secteur de la téléphonie mobile. Ces dernières valorisent en moyenne un opérateur 11 fois son Ebitda. Dans l’évaluation du gouvernement, cette valeur tombe à moins de 3 fois l’Ebitda. Orascom Telecom prend également comme référence les négociations avec le sud-africain MTN. Ce dernier avait valorisé Djezzy à 7 milliards de dollars. Mais les négociations ont échoué en raison de l’opposition du gouvernement algérien qui a fait valoir le droit de préemption de l’Etat.

Certes, les déboires de Djezzy – redressement fiscal en cours, interdiction de domiciliation bancaire pour des opérations de commerce extérieur…- pèsent sur sa valorisation. Mais pour Orascom Telecom, cette situation n’est pas liée aux fondamentaux de sa filiale qui restent très bons, avec un taux de rentabilité exceptionnel. Les négociations entre les deux parties s’annoncent difficiles.

Moussa Benhamadi l’a affirmé hier à Boumerdès : La procédure d’évaluation du dossier Orascom va démarrer incessamment


La procédure d’évaluation du dossier Orascom Algérie par plusieurs bureaux d’études nationaux et internationaux va bientôt démarrer, a indiqué Moussa Benhamadi, hier, lors de sa visite de travail effectuée dans la wilaya de Boumerdès. “On doit déterminer avec précision la valeur d’Orascom Algérie car il s’agit d’une offre d’achat”, a-t-il encore ajouté, et de souligner que le travail d’évaluation n’est pas aisé. “Mais nous devons faire la juste évaluation”, a-t-il, encore, précisé. À la question de connaître l’état d’avancement du dossier concernant l’Eepad, le ministre a affirmé que ce dossier n’avance pas du tout. “C’est un problème de créance et nous avons tenté de trouver une solution mais, malheureusement, c’est le statu quo encore”, a-t-il affirmé. Moussa Benhamadi a également souligné que ce sera Mobilis qui va prendre en charge la diffusion des résultats du bac et autres examens. “Le contrat entre Mobilis et le secteur de l’éducation est toujours en vigueur”, a-t-il précisé. Abordant la question du réseau Internet, le ministre a affirmé que beaucoup d’efforts restent à faire. “Ce n’est pas normal qu’on continue à enregistrer des coupures qui causent des désagréments aux citoyens et aux opérateurs”, a-t-il souligné. Le ministre s’est étonné que les établissements scolaires, notamment les écoles et les CEM, ne soient pas encore raccordés à Internet, malgré ses recommandations. Par ailleurs et lors de sa visite effectuée dans plusieurs localités de la wilaya de Boumerdès.

M. Benhamadi n’a pas été tendre avec les responsables du secteur, auxquels il reproche d’être en retard par rapport aux objectifs fixés. “La wilaya de Boumerdès n’a pas évolué, notamment dans le secteur des télécommunications et de la téléphonie ; elle a plutôt régressé”, a encore dit le ministre, qui s’est interrogé comment une localité comme Tidjellabine, distante de seulement 4 kilomètres du chef-lieu, n’est pas raccordée au téléphone, a-t-il fait remarquer. M Benhamadi n’a pas apprécié que la convention-cadre liant son ministère à celui de la Jeunesse et du Sport ne soit pas appliquée. Signée en avril dernier, cette convention, qui permet l’octroi d’accès de l’ADSL à 2 mégas à tous les établissements du MJS, n’est toujours pas mise en vigueur, du moins dans la wilaya de Boumerdès, pour la simple raison que cette dernière n’a pas reçu d’instruction de la direction générale d’Algérie Télécom.

lundi 30 août 2010

Algérie Télécom commercialise de nouveaux équipements


Un projet d’installation de FTTX est en cours ; offrant de multiples services aux usagers parmi lesquels la TVIP, l’Internet à haut débit, la voix et la téléphonie IP

L’installation de nouveaux équipements Multi Services Access, MSA, se poursuit dans plusieurs sites dans la commune de Oued Semar. Selon le directeur de l’agence commerciale de AT au niveau de cette commune, « il s’agit de mettre en place des équipements servant à la Data, à la voix et à la visiophonie ainsi qu’aux liaisons spécialisées à 100 mégas ». Ces nouveaux équipements sont en provenance de Hweii, une province chinoise. Ils seront mis au service via deux phases, précise M. Mohgane Lakhdar, responsable de ladite agence. La première est celle de développement, qui touche les nouveaux sites dépourvus de réseau filaire. Elle a commencé par le nouveau centre commercial de Babezzouar, simultanément avec la zone industrielle de Oued Semar. La deuxième phase concernera la modernisation qui consistera en la rénovation du réseau téléphonique de manière graduelle à travers la capitale. Sachant que le nombre d’abonnés à l’ADSL (AT) au niveau des deux communes de Babezzouar et Oued Samar est de 6 400 sur 15 000 titulaires de lignes téléphoniques fixes dans la même région d’Alger Est. De plus, un projet d’installation de FTTX est en cours, ajoute la même source en soulignant que cette technologie à base de fibre optique amènera le réseau et l’équipement au client. Ce projet offrira de multiples services aux usagers à l’échelle nationale. Parmi les services offerts par le FTTX, on cite TVIP, l’Internet à haut débit, la Voix et la téléphonie IP. Enfin, « la commercialisation de ces équipements est prévue avant la fin de l’année encours », conclut le directeur de l’agence commerciale d’Algérie Télécom à Oued Semar.

Source : ITMag au 30/08/2010

dimanche 29 août 2010

Echaudée par le Scandale Nokia : l’ARPT revoit son système d’agrément


Une série de mesures pour éviter une reproduction du scandale Nokia. L’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) veut récupérer tous les agréments avant le début du mois d’août en cours. Il s’agit là d’une première réaction de l’ARPT depuis l’éclatement du scandale de falsification de ses documents par les représentants de Nokia en Algérie dans le but d’inonder le marché algérien en téléphone portable. Lire également :Comment les représentants de Nokia Algérie ont mis en place une grosse fraude sur les téléphones portables

Dans une décision prise le 15 août dernier et signée par la présidente de l’ARPT, Mme Zohra Derdouri, le Conseil de cette instance publique invite tout simplement les détenteurs des agréments à les restituer. La décision prend effet dès sa publication sur le site Internet de l’ARPT, soit le 15 août 2010. « Il est enjoint aux détenteurs d’agréments délivrés par l’ARPT, encore en vigueur à la date d’effet de la présente décision, de lui restituer l’original des dits agréments, contre délivrance par les services de cette dernière, sans frais supplémentaires, d’un nouvel agrément établi selon la nouvelle formule qu’elle a adoptée », lit-on dans cette décision. Ainsi, les opérateurs sont invités à échanger leurs anciens agréments au niveau du siège de l’ARPT contre des certificats d’agrément qui seront établis selon le nouveau modèle arrêté par l’ARPT. « Seuls les certificats d’agrément établis selon le nouveau modèle sont valides. Les anciens certificats d’agrément qui n’auront pas été échangés ne feront plus foi des droits du détenteur à l’égard des tiers. La présente décision est applicable à compter de la date de sa publication sur le site web de l’ARPT », souligne encore l’ARPT. Objectif de son nouveau réglement : tenter de barrer la route aux faussaires et aux truands de l'importation.

La direction de Nokia lâche ses représentants en Algérie

Alors que l’affaire Nokia Algérie est actuellement en cours d’instruction, les responsables du plus grand constructeur de la téléphonie mobile décident de lâcher ses représentants en Algérie, notamment, Mahmoud Oubraham, impliqué dans ce scandale et actuellement détenu dans la prison d’El Harrach, Alger. De Casablanca, Maroc, où il a animé une conférence, le directeur général de Nokia pour l’Afrique du Nord, Mathia Nalappan, affirme avoir rompu toute relation avec le directeur de Nokia Algérie, Mahmoud Oubraham, quelques semaines avant que l’affaire ne soit portée devant la justice. Depuis quand? « Nous sommes arrivés à un accord, celui de ne plus continuer à travailler avec le directeur de Nokia Algérie, en juillet passé, bien avant que le scandale n’éclate. Depuis, on est en train de nommer de nouveaux fonctionnaires. Cette décision n’avait rien à voir avec le scandale », a-t-il lancé.

Le pot aux roses est découvert par un douanier

Pour Mathia Nalappan, les dirigeants de Nokia n’étaient au courant de l’affaire ni de la manière avec laquelle les opérations d’importation de téléphones mobiles se sont déroulées. « Nous n’avons aucun conflit ou problème avec les autorités algériennes, par contre, il en existe un entre les autorités et le distributeur. S’agissant du malheureux scandale, nous nous mettons à la disposition des autorités algériennes pour leur fournir des explications», a-t-il souligné. Concernant l’implication du distributeur officiel de Nokia en Algérie, Raya, Mathia Nalappan a affirmé souhaiter attendre l’issue de l’affaire avant de se prononcer. « Je ne peux pas faire de commentaire avant que l’enquête nous livre ses conclusions. Notre relation avec Raya dépendra des résultats de l’enquête», a-t-il indiqué. Le scandale Nokia a éclaté en juillet dernier lorsqu’un contrôleur des opérations commerciales au niveau de l’aéroport international d’Alger a découvert un vaste de trafic sur l’importation de téléphones portables. Les vérifications dévoileront de nombreuses fausses autorisations scannées, dans le but de réduire au minimum les droits et taxes douaniers. Ces micmacs ont duré au moins quatre ans.

Source : Dernières Nouvelle d'Algérie au 29/08/2010

Le DG DE Nokia pour l’Afrique du nord, Mathia Nalappan, affirme : «Depuis juillet passé, nous avons rompu avec le directeur de Nokia Algérie»


Le scandale des fausses autorisations d'importation de téléphones mobiles qui a éclaboussé Nokia Algérie et son distributeur Raya a fait réagir, pour la première fois, les responsables du plus grand constructeur mondial de téléphones mobiles.

Ainsi, le directeur général de Nokia pour l’Afrique du Nord, Mathia Nalappan, a révélé, lors d’une rencontre tenue, jeudi passé à Casablanca (Maroc), que Nokia avait mis un terme à ses relations de travail avec le directeur des ventes de Nokia en Algérie au mois de juillet passé. «Nous sommes arrivés à un accord, celui de ne plus continuer à travailler avec le directeur de Nokia Algérie, en juillet passé, bien avant que le scandale n’éclate. Depuis, on est en train de nommer de nouveaux fonctionnaires.» «Cette décision n’avait rien à voir avec le scandale» qui a éclaté au grand jour au début du mois d’août.


Cependant, il faut souligner que les opérations d’importation des téléphones de marque Nokia avec de fausses autorisations couvrent au moins une période de quatre années.
Fraîchement installé à la tête de Nokia pour l’Afrique du Nord, M. Mathia, originaire de Singapour, a affirmé aussi que les responsables de Nokia n’étaient pas au courant de cette affaire et de la manière avec laquelle les opérations d’importation de téléphones mobiles Nokia se sont déroulées sans donner trop de détails.


Si le directeur général de Nokia pour l’Afrique du Nord a refusé de commenter le scandale qui éclabousse sa boîte, car les autorités algériennes poursuivent leur enquête, il s’est dit, par contre, disposé à fournir des explications aux autorités algériennes «en cas de nécessité». «Nous n’avons aucun conflit ou problème avec les autorités algériennes, par contre il en existe entre les autorités et le distributeur. S’agissant du malheureux scandale, nous nous mettons à la disposition des autorités algériennes pour leur fournir des explications», a-t-il précisé.


Il faut rappeler que de fausses autorisations d'importation de téléphones mobiles supposées être délivrées par l'Autorité de régulation des postes et télécommunications se sont avérées fausses causant des pertes sèches estimées à 184 milliards de centimes. Les principaux accusés, dont le patron de Raya et le directeur général de Nokia, ont été mis sous mandat de dépôt et sont incarcérés à la prison d'El Harrach, à Alger.


S’agissant des implications du scandale avec leur principal distributeur en Algérie, Raya Algérie, une société égyptienne dont le patron est actuellement en prison, Mathia Nalappan n’a pas voulu anticiper sur les conclusions de l’enquête. «Je ne peux pas faire de commentaire avant que l’enquête nous livre ses conclusions. Notre relation avec Raya dépendra des résultats de l’enquête.» Cependant, le patron de Nokia pour l’Afrique du Nord laisse planer le doute quant à l’avenir des relations entre le constructeur de téléphones mobiles et son principal distributeur en Algérie.

«Nous avons quatre distributeurs en Algérie, mais nous sommes à la recherche d’autres distributeurs, parce que le marché algérien offre beaucoup de chances pour nous et que nous devons bien saisir.»
Quant aux conséquences du scandale sur l’image de Nokia et une éventuelle perte sur le marché local, Mathia Nalappan s’est dit rassurant : «Nous sommes convaincus que ce regrettable scandale ne va pas affecter notre position dans le marché algérien, car depuis tout le temps, nous avons présenté aux utilisateurs algériens un produit de qualité suivant des normes sûres. Cela s’est traduit par la position de leader que nous occupons en Algérie. Mais nous n’allons pas nous contenter de ça car notre objectif est de faire de l’Algérie le plus grand marché dans la région.» Pour ce faire, le patron de Nokia pour l’Afrique du Nord se rendra dans les prochains jours en Algérie pour mettre en place sa nouvelle stratégie, mais sans doute pour fournir des explications aux autorités algériennes et tenter, un tant soit peu, de mettre de l’ordre dans la maison Nokia sérieusement ébranlée par le scandale des fausses autorisations d'importation de téléphones mobiles. «Nous portons un intérêt particulier au marché algérien qui offre beaucoup d’opportunités et c’est pour ça que nous souhaitons rapidement la fin de l’épisode du scandale et revenir à une situation normale», s’est confié Mathia Nalappan.

Source : Journal El Watan du 29/08/2010

vendredi 27 août 2010

Les OS mobiles en plein frémissement

Alors qu'Apple iOS et Android continuent leur ascension, les autres systèmes d'exploitation pour smartphones déclinent inexorablement. Pour réagir, la première tactique est de faire preuve de séduction auprès des développeurs.

le rapport de Gartner sur le marché des mobiles en 2010 est tombé mi-août. Il montre une progression générale des smartphones, de 13,8 %. Mais le fait le plus notable est sans doute le chamboulement qui est en train de s'opérer dans le classement des OS qui leur sont dédiés.

Si Symbian domine toujours avec 41,2 % de parts de marché, suivi de RIM (Blackberry) avec 18,2 %, Android (17,2 %) dépasse iOS (14,2 %), prenant ainsi la troisième place. En termes de tendances, iOS et Android progressent, alors que tous les autres déclinent, notamment Symbian, qui perd 10 % en un an. Si le mouvement perdure, il est probable que l'on verra bientôt Android et iOS en tête.

Mais les concurrents ne se croisent pas les bras. Pour reconquérir le marché (dans le cas de Microsoft) ou éviter de le perdre (dans le cas de Symbian et de Blackberry), la stratégie consiste tout d'abord à attirer les développeurs sur sa plate-forme. Tous les moyens sont bons : livraison express des kits de développement, concours d'applications, conférences développeurs...

Microsoft annonce que la version bêta du kit de développement pour Windows Phone 7 a été téléchargée par plus de 300 000 développeurs en six mois, et que la version finale sera disponible le 16 septembre. En France, Microsoft organise un concours d'applications, le Challenge Windows Phone 7, en partenariat avec le site Developpez.com. Les inscriptions sont encore ouvertes jusqu'au 31 août.

HP, après avoir racheté Palm et son webOS, et déclaré qu'il n'investira pas des milliards dans le marché des smartphones, a tout de même lâché 1 million de dollars pour doter son concours d'applications PDK (plugins pour webOS), le Palm Hot Apps.

Research In Motion (RIM), qui prépare sa conférence développeurs Blackberry fin septembre, a lancé lui aussi son concours annuel d'applications, le troisième Blackberry Developer Challenge, doté de 1,5 million de dollars. Les inscriptions sont ouvertes jusqu'au 6 septembre.

Samsung, avec son petit dernier Bada, annonce que son kit de développement jusqu'alors en version bêta est désormais disponible en version finale. Et pour promouvoir son OS, il n'hésite pas à lancer son concours, le Bada Global Developer Challenge, doté de 2,7 millions de dollars.

Nokia a laissé la destinée de son OS Symbian entre les mains de la fondation Symbian.org. Celle-ci organise son second Symbian Japan Forum en octobre.

Source : 01netpro au 27/08/2010

NOUVELLE OFFRE ADSL : LE 20 MÉGAS


DISPONIBLE : Algérie Télécom s’apprête à lancer une nouvelle offre pour les pros et les particuliers, @nis pro fournira une connexion à très haut débit, allant jusqu’à 20 mégas pour les professionnels, tandis que les particuliers auront, pour leur part, la possibilité d’avoir 8 mégas de connexion.

Source : Journal El Watan Weekend du 27/08/2010

Conflit à la tête de l’ARPT : Bouteflika s’en mêle


La présidente de l’Autorité, Mme Zohra Derdouri, a fini par remporter le bras de fer l’opposant à certains membres du conseil. Quatre nouveaux membres ont été nommés par le président de la République au Conseil du gendarme des télécoms.

Zohra Derdouri, la présidente de l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) vient d’avoir raison des quatre membres du conseil de cette institution entrés en rébellion depuis plusieurs mois, causant une situation de blocage inédite. Ceci ayant eu des répercussions négatives sur les activités de plusieurs intervenants dans le secteur des télécoms. Le décret présidentiel de nomination des nouveaux membres a été signé par le président de la République et devra être publié incessamment. Les nouveaux promus sont Toufik Bessaï, qui était secrétaire général de l’ARPT, Mohamed Madour, ancien directeur des études et du développement à Télédiffusion Algérie, Samy Aït Aoudia, maître de conférences à l’Ecole nationale supérieure d’informatique (ex-INI), le même institut que dirigeait auparavant l’actuelle présidente de l’ARPT, et Mohamed Djemaï, lui aussi du secteur de l’enseignement supérieur. Ils remplacent Larbi Roumili, Mohamed Tahar Hakimi, Sidi Mohammed Bouchenak Khelladi et Adda Abbou Habib.


Conflit d’intêrets


Ces quatre derniers étaient en conflit avec la présidente de l’ARPT qui était soutenue par les deux autres membres du conseil, Salah Mahgoun et Mohamed Tayeb Doghbal. Les «hostilités» auraient commencé en novembre dernier. Selon des informations ayant circulé, ce serait un problème de conflit d’intérêts qu’auraient décelé les membres contestataires. La Société de sécurité des réseaux informatiques (SSRI), dont le PDG n’est autre que Abdelaziz Derdouri, époux de la présidente de l’ARPT, aurait soumissionné à l’appel d’offres relatif à l’assistance à la mise en œuvre de la certification électronique en Algérie et lancé par l’ARPT. «Rien de plus faux», explique une source du secteur des télécoms. Aucune soumission n’a été déposée par le SSRI. D’ailleurs, l’appel d’offres lui-même a été suspendu. La seule intervention de Abdelaziz Derdouri aurait été une conférence sur le thème de la sécurité informatique en décembre 2009.


Le blocage


Les vraies raisons de ce conflit sont à chercher dans les relations entre la présidente nommée en mai 2008 et les quatre membres dégommés. Zohra Derdouri aurait transmis à qui de droit la nécessité d’apporter du sang neuf et des profils plus adéquats à la mission de régulation. Compétences qui n’auraient pas été les points forts des anciens membres du conseil de l’ARPT. Ayant eu écho de cela, les désormais ex-membres ont fait front contre la présidente en créant une situation de blocage. Le conseil n’avait pas siégé pendant plusieurs mois jusqu’à la nomination des nouveaux membres. Depuis une quinzaine de jours, le conseil de l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) enchaîne réunion sur réunion qui durent pratiquement toute la journée. La raison : rattraper le retard dans le traitement des dossiers en suspens. Plusieurs entreprises ont souffert du blocage. Certaines ont vu, par exemple, leur matériel bloqué au niveau des douanes pour manque d’autorisation délivrée par l’ARPT. «Les choses se débloquent. Une bonne partie des dossiers en instance a été résorbée», affirme-t-on à propos des demandes d’agrément et autres dossiers.


Source : Journal El Watan Weekend du 27/08/2010

jeudi 26 août 2010

TÉLÉPHONIE FIXE : Il n’y aura pas de deuxième licence


L’octroi d’une seconde licence de téléphonie fixe n’est pas d’actualité. C’est du moins ce qu’affirme une source proche du ministère de la Poste et des Technologies de la communication et de l’information. L’actuel ministre avait déclaré alors qu’il était à la tête d’Algérie Télécom qu’une telle éventualité n’était pas viable.

Moussa Benhamadi n’a visiblement pas changé d’avis à ce sujet, puisque au niveau de son département, on affirme que l’octroi d’une autre licence de téléphonie fixe n’est même pas au stade de la réflexion. Lorsqu’il était encore à la tête d’Algérie Télécom, il avait affirmé qu’«une deuxième licence fixe en Algérie n’était plus viable. Aucun opérateur ne peut rivaliser sur notre marché avec Algérie Télécom, qui dispose d’un réseau très important». Pourtant, la question avait été évoquée. Des sources proches du ministère de tutelle affirmaient qu’une réflexion avait été engagée. Il était question de choisir entre deux formules. La première consiste à vendre l’autorisation d’exploitation d’un réseau de téléphonie fixe, comme ce fut le cas pour le Consortium algérien de télécommunications (CAT), et la seconde à accorder gratuitement la licence à un opérateur mais en lui imposant un cahier des charges sévère. Finalement, ce ne sera ni l’une ni l’autre des deux formules. Les déboires de Lacom ont-ils fini par faire changer d’avis aux autorités algériennes ? C’est visiblement le cas. Filiale d'Orascom et d'Egypte Telecom, la CAT, connue sous le nom commercial de Lacom, avait décroché en 2005 la deuxième licence de téléphonie fixe pour 65 millions de dollars. Elle a tenté sans succès de mettre en place un réseau de téléphonie sans fil (WLL) avant de connaître une série de déboires ayant finalement conduit à l’arrêt définitif de ses activités et à la liquidation de la société Consortium algérien des télécommunications (CAT). N’ayant pas dépassé le cap des 20 000 abonnés depuis son entrée sur le marché algérien, Lacom n’a cessé de revendiquer à l’ARPT le dégroupage. Ses responsables n’ont pas hésité à accuser l’ARPT d’être derrière sa faillite et affirmaient qu’ils ont enregistré une perte de 42 millions de dollars durant l’année 2006 et qu’ils ne pouvaient pas continuer à investir davantage en Algérie. De son côté, l’autorité de régulation avait réfuté ces accusations, expliquant qu’elle ne pouvait répondre favorablement à la demande de Lacom en l’absence d’un texte réglementaire sur le dégroupage. Beaucoup d’observateurs avaient alors reproché à l’opérateur de revendiquer à tout prix le dégroupage plutôt que de déployer son propre réseau technique. Ultime épisode de ce naufrage, la compression du personnel puis la fermeture des boutiques commerciales. L’aventure de Lacom s’est soldée par un cuisant échec. Si beaucoup d’observateurs estiment que l’investissement dans le fixe n’intéresse plus les opérateurs, il n’en reste pas moins que le téléphone fixe a encore de beaux jours devant lui puisque après avoir résilié leurs lignes, beaucoup d’abonnés les ont récupérées pour profiter de l’ADSL.

Pour son 6e anniversaire, Nedjma dévoile une campagne de sensibilisation citoyenne


L’opérateur de téléphonie mobile Nedjma a dévoilé, mercredi 25 août lors d’une soirée à Alger à l’occasion de son sixième anniversaire, une série de quatre spots publicitaires destinés à sensibiliser les citoyens sur plusieurs thèmes. Ces derniers portent sur prévention routière, la préservation de l’environnement, le civisme et l’usage la consommation de l’énergie électrique et de l’eau.

La campagne est intitulée « Bach yebka el mlih ». « N’ayant pas de vocation commerciale, cette campagne fait partie des nombreuses actions menées par Nedjma en vue de participer à l’amélioration de l’environnement dans lequel nous évoluons. C’est ainsi que Nedjma espère également donner le meilleur d’elle-même en dehors de la téléphonie mobile », explique l’opérateur dans un communiqué.

Les quatre films publicitaires, réalisés sur un ton humoristique et décalé, mettent en scène un père et son fils. Le père est peu respectueux des autres dans sa vie quotidienne – il refuse de faire la queue dans une boulangerie prétextant que son fils a un examen à passer-, conduit mal et se comporte dangereusement au volant, n’aime pas nettoyer après un pique-nique en forêt et abuse dans l’utilisation de l’eau et de l’électricité à la maison. Mais heureusement, à chaque fois, son fils est présent pour le rappeler à l’ordre et lui rappeler les bonnes choses à faire.

Réalisés en partenariat avec le Centre national de sécurité et de prévention routières, le ministère de l’Environnement et de l’Aménagement du Territoire et l’Agence nationale pour la promotion et la rationalisation de l’utilisation de l’énergie (APRUE), ces spots devraient être diffusés dans les prochains jours sur les écrans de l’ENTV et à la radio.

Source : Tout Sur l'Algérie au 25/08/2010

mercredi 25 août 2010

Téléphonie mobile : 58% des abonnés possèdent plus d’une puce !


L’intérêt porté par les algériens à tout ce qui touche à la téléphonie mobile n’est plus à démontrer. D’après les chiffres les plus récents, les puces opérationnelles en Algérie dépasseraient les 34 millions. Ce nombre étonnamment élevé s’explique par le fait que des abonnés disposent de plus d’une ligne téléphonique. Certaines personnes sont mêmes clientes chez les trois opérateurs à la fois.

Compréhensibles, logiques ou mêmes discutables, les raisons poussant le client à choisir plus d’un opérateur sont diverses. Il faut dire aussi que la décision d’achat d’une nouvelle puce téléphonique est souvent facilitée par l’accessibilité de son prix. Nous avons interrogé un certain nombre d’abonnés disposant d’au moins deux puces afin d’avoir une idée sur les motivations à l’origine de leur décision d’acquérir plusieurs lignes téléphoniques. Les réponses récoltées sur le terrain nous ont permis d’avoir une idée sur le comportement des utilisateurs algériens de téléphones mobiles. Beaucoup d’abonnés, souhaitant faire la part des choses entre leur vie professionnelle et leur vie familiale et sociale, optent pour plus d’une ligne téléphonique. D’autres lient leur décision d’achat à des considérations purement techniques au moment où de nombreux usagers sont à l’affût de la moindre offre proposée par les opérateurs et préfèrent mettre toutes les chances de leur côté en disposant de deux ou trois puces. « Je ne voudrais pas recevoir des appels professionnels intempestifs durant les moments que je consacre à ma famille ou à mes proches. C’est précisément pour cette raison que j’ai choisi d’acquérir une deuxième ligne», explique un cadre. « En réalité, j’ai acheté ma deuxième puce car j’ai un appareil avec de nombreuses options multimédias. Le premier opérateur chez lequel je suis abonné n’offrant pas des services multimédias adaptés à mon téléphone, je me suis abonné chez un autre. Le choix a été vite fait étant donné que les prix des puces sont très accessibles », indique un jeune père de famille. « J’ai pensé à acheter une deuxième puce tout simplement parce qu’on m’a offert un portable. Il aurait été dommage de ne pas utiliser mon nouvel appareil », informe un fonctionnaire.

Nous constatons par ailleurs que certains usagers disposent de plus d’une ligne mais chez le même opérateur. « J’ai acheté une nouvelle puce chez le même opérateur car elle m’offrait la possibilité de téléphoner gratuitement à partir d’une certaine heure le soir. La deuxième, je l’utilise en dehors des heures couvertes par l’offre en question parce qu’elle me revient moins chère lorsque je veux faire des appels durant la journée », nous dira une employée d’entreprise. Sur un autre plan, beaucoup de personnes optent pour un nouvel opérateur parce que leurs proches y sont abonnés, ce qui leur permet de communiquer avec eux à des tarifs moins élevés.

Même si de nombreux algériens sont clients chez plus d’un opérateur, le marché des téléphones portables à double SIM ne semble pas avoir le succès que nous aurions pu lui prédire. Il évolue, certes, mais de façon encore timide. Dans les boutiques de téléphonie mobile, les portables à double carte SIM sont disponibles. Leurs prix sont tout à fait abordables et une certaine catégorie de clients s’y intéresse fortement. « Depuis quelques mois, le nombre des portables à double SIM introduits en Algérie a augmenté. Cela veut dire qu’il y a un intérêt pour ce genre d’appareils. Mais nous ne pouvons pas encore parler d’un véritable engouement de la part des clients », indique un commerçant qui ajoute que le prix de ces appareils tourne autour des 12 000 dinars. Un prix assez moyen mais qui ne semble pas assez bas pour beaucoup de clients qui préfèrent, bien souvent, utiliser des appareils usagers et bas de gamme.

En outre, les téléphones double SIM contrefaits ont également fait leur entrée sur le marché algérien. Une raison supplémentaire donc d’hésiter à acquérir ce genre d’appareils, du moins, sans être bien conseillé. « Les clients risquent très facilement de tomber sur des téléphones portables double SIM contrefaits. Il est donc important de faire attention aux marques et aux origines des téléphones achetés », nous dit un commerçant. « Personnellement, je préfère avoir deux portables qu’un seul avec deux puces. Ça fait plus branché d’en avoir deux », nous dit un jeune. Cette phrase résume assez bien l’état d’esprit d’une certaine catégorie de consommateurs. D’un point de vue purement sociologique, l’acquisition d’équipements électroniques à la mode représente un élément ostentatoire de réussite même relative. La puce, quant à elle, est un choix plus ou moins pratique. Il n’en demeure pas moins que l’achat de portables double SIM représente la meilleure solution pour les détenteurs de deux puces intéressés justement par le côté pratique de ce genre d’appareils.

Constructeurs partagés et opérateurs unanimes
De leur côté, les constructeurs semblent partagés sur ce point. Alors qu’une partie d’entre eux considère le téléphone double SIM comme un produit mineur sans effets possibles sur les grands équilibres du marché, d’autres voient en lui un produit d’avenir, notamment dans des pays comme l’Algérie où le client n’a pas d’engagement à long terme avec l’opérateur téléphonique. Les clients algériens sont, notons-le, majoritairement détenteurs de lignes téléphoniques prépayées. Chez Sony Ericsson, « il n’existe aucun téléphone double SIM sur le marché algérien », dira clairement M. Younes Cherkaoui, Responsable Marketing de la marque pour la région Afrique. Contrairement à ce constructeur, chez Samsung, nous croyons dur comme fer au succès futur du double SIM. Encore discret sur le marché algérien, ce portable semble toutefois gagner du terrain, lentement mais sûrement. La société Samsung propose actuellement plusieurs modèles de portables double SIM. « Le marché algérien est dominé par le prépayé. Il s’agit d’un marché ouvert contrairement aux marchés européens qui sont des marchés d’opérateurs. C’est ce qui explique que les gens acquièrent plus d’une puce », nous dit en substance Raouf Askouri, Responsable des produits chez Samsung Mobile. Le fait que les algériens aient la possibilité de posséder plusieurs puces représente vraisemblablement une raison plus que suffisante pour des constructeurs comme Samsung pour axer une bonne partie de leurs efforts sur le segment du portable double SIM. Samsung considère déjà que le marché algérien est très porteur dans ce segment.

LG et Nokia ont également investi ce créneau en proposant des appareils à des prix relativement abordables. Nokia mise sur l’innovation en proposant des appareils double SIM avec « des fonctionnalités uniques », à en croire Mme Dana Adnani, Responsable Marketing pour la région Afrique du Nord et Moyen-Orient. Le retard accusé par la marque finlandaise dans la catégorie des doubles SIM devrait être rattrapé par la mise sur le marché d’appareil dotés de fonctionnalités adaptées aux nouveaux besoins des utilisateurs. Les représentants des opérateurs téléphoniques de leur côté sont conscients de l’orientation d’une partie des utilisateurs de téléphones mobiles vers l’acquisition de deux ou de trois lignes à la fois. Pour eux, l’explication est simple : les usagers choisissent de s’abonner chez deux ou trois opérateurs car ils ne souhaitent rater aucune offre. Améliorer la qualité de leurs services est désormais la priorité des trois opérateurs qui souhaitent fidéliser le plus grand nombre de clients possible. (Lire les entretiens du dossier).

De manière générale, la baisse des prix des cartes SIM a grandement facilité l’évolution du nombre de détenteurs de plus d’une ligne téléphonique. Nous ne pouvons pas en dire autant en ce qui concerne les téléphones double SIM puisque, aussi pratique soient-ils, leurs prix ne sont pas accessibles pour tous. Sur un autre plan, les offres proposées par les opérateurs téléphoniques conjuguées à des motivations d’ordre pratique laissent présager une augmentation du nombre des détenteurs de plus d’une puce. Il s’agit d’une catégorie de clients qui souhaite tirer le meilleur de chaque opérateur. Une attitude qui exprime, en définitive, la recherche d’une certaine liberté.

58% des abonnés algériens ne se contentent pas d’une seule mais de plusieurs puces. Tel est le constat fait par l’équipe de N’TIC Magazine suite à un sondage lancé récemment auprès de 608 algériens.

La croissance de la téléphonie mobile en Algérie s’est faite dans une relative anarchie en raison du nombre élevé de puces anonymes qui ont été vendues. L’Autorité de Régulation de la Poste et des Télécommunications a réglé ce problème en suspendant ce type de puces afin d’assainir le marché. Chose qui a marché puisque aujourd’hui, toute puce a une identité. Mais pourquoi se contenter d’une seule puce quand nous pouvons nous en offrir plusieurs sans aucun engagement de notre part envers l’opérateur ? En Algérie, les offres promotionnelles de la part des trois opérateurs existants sur le marché fusent de partout. Impossible donc de rester fidèle à seulement l’un d’entre eux. Une promotion en entraînant une autre, nous nous retrouvons avec plusieurs puces à notre actif. 58% des personnes que l’équipe de N’TIC Magazine a interrogées affirment sans complexe détenir plus d’une puce active. 9% d’entre eux ont trois puces et pire, 3% en ont plus de trois! Est-ce une façon de tester les trois opérateurs? Une manière peut-être de ne passer à côté d’aucune offre promotionnelle ? Oui selon les représentants de Djezzy, de Nedjma et de Mobilis. Une sorte de soif de la téléphonie mobile que les algériens essayent d’assouvir tant bien que mal.

Avoir plusieurs puces, d’accord, mais devons-nous passer notre temps à ouvrir le boîtier de notre téléphone, retirer sa puce pour en placer une autre à la place? Faut-il alors nous déplacer avec plusieurs téléphones dans la poche ? Pas très pratique comme solution mais surtout très encombrante ! Les téléphones à double carte SIM ont été conçus pour régler ce problème. Ces mobiles permettent d’y insérer deux puces de n’importe quel opérateur, des puces qui seront reconnues et utilisables sans aucun problème ! Embarquant des fonctionnalités très simples, l’utilisateur n’a plus à perdre un temps fou à changer ses puces mais il choisit désormais simplement à partir de quelle puce l’appel doit être passé vers le contact choisi et le tour est joué ! En Algérie, parmi les 58% de détenteurs de plusieurs puces téléphoniques, 13% déclarent justement posséder un téléphone à double puce. Ce genre de mobile est jugé comme étant très pratique parmi 80% d’entre eux car il permet de jongler entre deux puces en toute aisance. 8% d’entre eux jugent également que le prix de ces téléphones reste très attractif tandis que 26% envisagent de s’en offrir un prochainement.

Ce que pensent les trois opérateurs

Les représentants des trois opérateurs téléphoniques évoquent avec nous la question des clients détenant des lignes chez deux ou même trois opérateurs. Ils nous parlent également des raisons à l’origine de ce phénomène. Les mêmes questions leur ont été posées. Ecoutons-les.

Ramdane Djazairi, Directeur des relations publiques chez Nedjma
« Le consommateur fait jouer la concurrence pour bénéficier des meilleures offres »


Beaucoup d’algériens possèdent aujourd’hui plus d’une puce. Comment expliquez-vous cette tendance ?

Effectivement, c’est une tendance très répandue en Algérie. Elle fait maintenant partie des habitudes de consommation depuis que la concurrence existe dans le domaine de la téléphonie mobile. Cependant, il existe deux types de consommateurs: ceux qui veulent séparer leur ligne professionnelle de leur ligne personnelle, et ceux qui veulent optimiser les opportunités offertes par les opérateurs pour bénéficier d’un maximum d’avantages.

Les trois opérateurs n’offrent pas tous les mêmes services. Pensez-vous que ce soit l’une des raisons à l’origine de ce phénomène ?

Tout à fait, le consommateur algérien est très intelligent. Il comprend très vite quels sont les offres et services qui sont les plus avantageux pour lui. En étant dans un marché fortement concurrentiel et comme tous les consommateurs dans le monde, il fait jouer cette concurrence pour bénéficier des meilleurs services.

Avez-vous adopté une stratégie pour pousser vos clients à se détourner de la concurrence ?

Notre objectif à Nedjma est d’offrir le meilleur service à nos clients à 360°, une qualité de service irréprochable, des offres innovantes et simples à comprendre par le consommateur. C’est grâce à cette stratégie que nous gagnons de nouvelles parts de marché.

A l’étranger, les opérateurs proposent à leurs nouveaux clients des puces avec des portables pour un prix symbolique. Pour quelle raison cette pratique n’a pas été adoptée chez nous?

En général, ce type d’opérations avec des subventions de portables est lié au post-payé. Cette pratique n’a pas encore été adoptée en Algérie parce que le marché algérien est majoritairement dominé par le prépayé.


M. Hamid Grine, Directeur de la communication chez Djezzy
« Cette tendance exprime un intérêt pour les trois opérateurs
»


Beaucoup d’algériens possèdent aujourd’hui plus d’une puce. Comment expliquez-vous cette tendance ?

Cette tendance, comme vous dites, exprime à mon avis à la fois une soif de la téléphonie mobile dont les algériens ont été longtemps privés (ce n’est qu’avec Djezzy et le lancement en septembre 2002 du prépayé que les algériens ont eu accès au mobile) mais aussi un intérêt pour les offres des trois opérateurs.

Les trois opérateurs n’offrent pas tous les mêmes services. Pensez-vous que ce soit l’une des raisons à l’origine de ce phénomène ?

Oui. La pénurie crée toujours la boulimie. Les utilisateurs... ...de téléphones mobiles préfèrent s’abonner chez les trois opérateurs pour ne rater aucune offre.

Avez-vous adopté une stratégie pour pousser vos clients à se détourner de la concurrence ?

Nous sommes leader. Nous avons comme credo de cibler les vrais besoins des algériens en leur offrant le meilleur service, la meilleure communication et les meilleurs tarifs.

A l’étranger, les opérateurs proposent à leurs nouveaux clients des puces avec des portables pour un prix symbolique. Pour quelle raison cette pratique n’a pas été adoptée chez nous?

Il faut voir quels sont les portables offerts et pour quels cibles. En général, ce sont des pays à forte affluence de touristes qui ciblent justement ce marché de personnes étrangères qui ont déjà un portable national et veulent avoir temporairement, le temps de leurs vacances, une autre ligne qui leur reviendra moins chère que le roaming


M. Mohamed Salah DAAS, Conseiller auprès du DG de Mobilis, chargé de la Relation Presse et Relations Publiques
« Les abonnés ne veulent rater aucune offre des opérateurs »

Beaucoup d’algériens possèdent aujourd’hui plus d’une puce. Comment expliquez-vous cette tendance ?

En Algérie, comme à travers le monde entier d’ailleurs, les abonnés et plus particulièrement les jeunes sont à l’affût des promotions lancées par les opérateurs. Ils préfèrent donc acquérir deux puces voire trois pour ne rater aucune offre et basculer d’une puce à l’autre en fonction de la promotion en cours. La plupart du temps, ce sont des jeunes, lycéens ou universitaires, qui possèdent plusieurs puces.

Les trois opérateurs n’offrent pas tous les mêmes services. Pensez-vous que ce soit l’une des raisons à l’origine de ce phénomène ?

Bien sûr. Cependant, les opérateurs téléphoniques n’offrent pas tous les mêmes promotions. Elles se ressemblent certes mais ne sont pas lancées en même temps et sont surtout limitées dans le temps. Elles sont régulées par l’Autorité de Régulation de la Poste et des Télécommunications. Après, il y a un point qui reste essentiel, c’est la qualité de services. Le client va toujours faire attention à ce point primordial.

Avez-vous adopté une stratégie pour pousser vos clients à se détourner de la concurrence ?

C’est quelque chose de commun aux trois opérateurs et de tout à fait normal. Mobilis a adopté une stratégie de fidélisation dans le but de gagner des abonnés et des parts de marché. Il faut fidéliser le client en lui garantissant une qualité de services irréprochable.

A l’étranger, les opérateurs proposent à leurs nouveaux clients des puces avec des portables pour un prix symbolique. Pour quelle raison cette pratique n’a pas été adoptée chez nous?

Il faut savoir que nous offrons aux clients des packs prépayés incluant téléphone, puce et crédit de communication offerts à des prix très avantageux. Il est plus intéressant d’acheter un pack qu’un téléphone seul, le client peut ainsi faire des économies.

Oui, mais généralement, vos packs incluent des téléphones d’entrée de gamme alors qu’à l’étranger, les clients ont accès à des téléphones hauts de gamme pour un prix symbolique. Pourquoi dans ces cas-là ne pas proposer des packs postpayés avec des téléphones moyens ou hauts de gamme ?

Vous avez raison et nous y songeons sérieusement. Il ne faut pas oublier que nous avons fait une offre concernant le BlackBerry. Contre un forfait et un engagement, le client avait le téléphone pour 1 dinar. Nous arrivions à amortir le coût du téléphone via l’engagement de ces clients, des clients solvables capables de payer leurs factures. Il faut aussi savoir que les algériens ont du mal à respecter les limites de leur crédit. Ils préfèrent ainsi le prépayé, car ils ne se retrouvent pas avec des factures faramineuses. Leur proposer des packs en postpayé serait un peu dangereux, aussi bien pour eux que pour nous. Comment faire s’ils se retrouvent avec de grosses factures qu’ils ne peuvent régler ? C’est à tout ça qu’il faut réfléchir. Il faut savoir ceci étant que Mobilis est le numéro un en postpayé et comptabilise au jour d’aujourd’hui plus de 800 000 abonnés en postpayé.


Ce que pensent les constructeurs

Les constructeurs ne portent pas tous le même regard sur le portable double SIM. Ceux qui y croient n’emploient pas les mêmes « armes ». Ces derniers sont en revanche d’accord sur le fait que le marché algérien est très prometteur sur ce segment.

Salima BOUHADDI, Directrice Marketing des Produits GSM chez LG
« Une demande accrue est recensée pour les mobiles double puce »


Quelle est la position de LG sur le marché algérien ?

Pour l’année 2009 et le premier semestre 2010, LG Mobile est le Numéro 3 sur le marché algérien.

Quel est le taux des portables double puce introduits régulièrement en Algérie par rapport à l’ensemble de vos appareils importés ?

Actuellement, nous avons introduit un seul modèle dans cette catégorie. Cela dit, une demande accrue est recensée car les modèles LG double SIM offrent une très longue autonomie de batterie ainsi qu’un beau design.

Pourquoi, selon vous, les algériens commencent à s’orienter de plus en plus vers les téléphones à double cartes SIM alors que dans les autres pays (comme la France par exemple) ce marché ne fonctionne pas très bien ?

Ceci relèverait d’une étude sociologique que je ne détiens pas. Mais d’après certaines de nos études de marché, beaucoup de personnes s’orientent vers le double SIM afin de bénéficier au maximum des offres proposées par les opérateurs.

Combien de modèles double SIM LG compte-t-il commercialiser à l’avenir ?

D’ici la fin de l’année, nous aurons cinq modèles de téléphones double SIM. Le GX200, introduit et disponible sur le marché algérien, a rencontré un grand succès auprès des points de vente et consommateurs vu son rapport qualité/prix très intéressant (batterie très longue durée, beau design et prix aux environs de 10 000 dinars).

Niveau prix, vous pensez donc que ce type de téléphone est accessible à tous ?

Les téléphones à double SIM de LG répondent à toutes les bourses et des modèles sont en préparation afin de satisfaire davantage de clientèle avec une gamme allant du haut de gamme à l’entrée de gamme.

Comment vous positionnez-vous dans le marché de ce type de téléphone face à Samsung qui est le seul autre constructeur présent sur ce marché ?

Nous estimons que le marché algérien est potentiel. Les algériens sont connaisseurs et beaucoup de leurs besoins restent encore non satisfaits. Nous, LG, oeuvrons toujours pour répondre à ces besoins et être à la hauteur des attentes de nos consommateurs.

Nokia arrive aussi et s’apprête à lancer des téléphones double SIM à prix très attractifs. Cela vous fait-il peur ? Comment comptez-vous vous y prendre pour faire face à cette concurrence ?

La concurrence est pour nous une motivation supplémentaire afin d’affronter des défis au quotidien. Et nous la considérons aussi comme une richesse. Finalement, le dernier mot revient au consommateur.


DANA ADNANI, Responsable de communication Nokia Afrique du Nord et Moyen-Orient
« Des portables double SIM avec des fonctionnalités uniques »

Quelle est la position de Nokia sur le marché algérien ?

Bien que je ne ferais aucun commentaire sur la part de marché propre à chaque pays, au niveau mondial, nous avons presque 37% de parts de marché. Nokia croit fermement que la croissance à long terme est la seule façon d’occuper une position de leadership durable. Nous croyons également en notre capacité à offrir la bonne catégorie de produits, à savoir des produits abordables, ambitieux et qui répondent aux besoins du client. C’est précisément ce qui permettra de déterminer notre position sur le marché. Je peux vous dire d’autre part que Nokia reste le leader incontesté du marché au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. L’Algérie est un grand marché avec beaucoup de nouveaux consommateurs potentiels et de bonnes bases pour la diversification des offres (j’entends par là les langues locales par exemple). Le Ramadan, par exemple, est une bonne opportunité pour offrir une application spéciale. Nous continuerons de miser sur notre position de leader, de nous rapprocher de nos marchés et de nos clients et d’étendre notre réseau de distribution afin de couvrir tous les marchés dans la région. En Algérie, notre objectif est de couvrir tous les domaines et d’être présents aussi bien au niveau des zones urbaines que rurales.

Nous avons assisté au Kenya récemment au lancement de la série C comportant quelques modèles à double carte SIM. Quand seront-ils présents sur le marché algérien ? Nokia s’apprête-t-elle à commercialiser d’autres double SIM ou compte-t-elle juste se focaliser sur la série C?

La série C de Nokia sera disponible au quatrième trimestre de 2010. Elle est la première série d’appareils à double SIM et est destinée à nos consommateurs dans les marchés émergents qui cherchent un équilibre rationnel entre fonctionnalités et confort d’utilisation à moindre coût.

Pourquoi investir dans ce marché ?

En tant que leader, Nokia ne cesse d’évaluer les besoins et les exigences du marché au niveau local et mondial. En permanence, des nouveaux produits et solutions sont lancés pour répondre à la clientèle et à la demande des consommateurs. Nous vous donnerons plus d’informations à ce sujet lorsque le moment sera venu.

Niveau prix, jugez-vous que ces mobiles seront accessibles pour tous ?

Le prix va varier d’un marché à l’autre et d’un opérateur à l’autre. Comptez environ entre 30 et 45 euros hors taxes. C’est un prix très abordable pour nos clients algériens.

Comment justifiez-vous le fait que Nokia ne soit pas encore présent sur ce marché alors que LG et Samsung le sont depuis pas mal de temps déjà ? Comment comptez-vous vous y prendre pour rattraper ce retard ?

Même si nous n’avons pas été parmi les premiers fabricants à proposer des mobiles double SIM, nous avons proposé d’autres produits dotés de fonctionnalités uniques ainsi qu’un large éventail de solutions. Nous arrivons certes tardivement mais le retard accumulé ne nous fait pas peur et sera vite rattrapé.


Raouf Askouri, Responsable des produits chez Samsung Mobile
« Le double SIM va gagner encore plus de terrain »


Pouvez-vous nous donner une idée sur le volume des portables double SIM Samsung introduits en Algérie ?

Durant l’année 2010, nous avons introduit de nombreux modèles de portables double SIM. Leur pourcentage par rapport à l’ensemble de nos produits varie entre 25 et 30%, ce qui représente des milliers d’appareils. Je rappelle que l’Algérie et la Russie ont été les premiers pays où le double SIM a été introduit par Samsung. Il y a lieu de distinguer entre trois types de portables existant actuellement sur les marchés mondiaux. Il s’agit du Dual Sim ordinaire, du Dual Stand by et des modèles chinois. Ces derniers ne sont pas en mesure de faire fonctionner deux puces en même temps. Aujourd’hui, avec les modèles Dual Stand By, les deux puces fonctionnent en même temps.

Quels sont les modèles qui marchent le plus pour Samsung en Algérie ?

Je pense que le modèle B5702 marche assez bien en ce moment, un modèle pouvant recevoir quatre appels en même temps. Cependant, le C5212 Stand By est le modèle qui connait le plus de succès. C’est un appareil de moyenne gamme dont le prix de détail se situe entre 12 000 et 14 000 dinars.

Beaucoup d’algériens disposent de plus d’une puce et s’orientent naturellement vers le portable double SIM. Comment expliquez-vous cela ?

Le marché de la téléphonie mobile en Algérie est dominé par le prépayé, ce qui implique moins de contraintes pour les usagers qui peuvent facilement être clients chez deux opérateurs au moins. Les offres proposées par les opérateurs de façon régulière expliquent aussi cette orientation. En Europe, les portables double SIM ne marchent pas très bien car les marchés européens sont des marchés d’opérateurs où les abonnés ne sont pas aussi libres qu’en Algérie. Le marché algérien en revanche est un open market où les opérateurs n’imposent rien à leurs clients.

Pouvez-vous nous donner une idée sur votre position en Algérie en ce qui concerne le segment des portables double SIM ?

Samsung est le leader incontesté sur ce segment de marché. Nous sommes les premiers à avoir introduit les portables double SIM en Algérie et nous en offrons une gamme très variée.

Qu’en est-il de la concurrence avec LG et Nokia qui s’apprête à lancer ses premiers modèles à prix très attractifs ?

Nous n’avons aucune inquiétude par rapport à ces marques. Les seuls produits susceptibles de nous concurrencer réellement sont les produits chinois proposés à bas prix mais qui restent très pauvres en qualité.

Le double SIM a-t-il de l’avenir en Algérie ?

Bien sûr. Le portable double SIM va gagner encore plus de terrain dans un avenir assez proche.



Quelle conclusion pouvons-nous tirer ? Les abonnés algériens sont et resteront en quête de toute nouvelle offre promotionnelle émanant des opérateurs téléphoniques. La tendance d’acquérir plusieurs puces téléphoniques ne risquent pas de s’arrêter là, surtout que les trois opérateurs se livrent une bataille commerciale sans merci pour attirer le plus de clients. D’après nos statistiques, le téléphone double puce ne rencontre pas encore un réel succès dans notre pays, mais si l’on s’en tient aux constructeurs, ce marché devrait connaître de beaux jours à l’avenir.

Naguib Sawiris tout proche de fondre Orascom dans le groupe russe VimpelCom


C'est peut-être la fin d'un long feuilleton pour le milliardaire égyptien Naguib Sawiris. Après avoir échoué à vendre Orascom, et sa filiale italienne Wind, au sud-africain MTN, le « pharaon des télécoms » aurait trouvé un accord avec le russe VimpelCom, avec à la clé la création d'un géant des télécoms, à la tête de 200 millions d'abonnés.


C'est le journal russe Kommersant qui l'a révélé, le 12 août dernier : le groupe russe de télécommunications VimpelCom pourrait acquérir Wind, troisième opérateur de téléphonie mobile italien et acheter 51% du capital de l'égyptien Orascom Telecom au magnat

Naguib Sawiris

. L'accord, estimé à 6,5 milliards de dollars, pourrait être conclu rapidement, en numéraire et en actions.

Les analystes d'UniCredit accréditent cette thèse et la justifient : « En termes de stratégie, nous accueillons favorablement l'opération ». Ils poursuivent : « Ces accords suggèrent un quasi-doublement de la taille de VimpelCom en termes de chiffre d'affaires, la transformant en un acteur véritablement international avec une exposition géographique diversifiée ».

Le nouvel ensemble, présent aussi bien en Russie qu'en Italie, en Afrique ou au Moyen-Orient, serait valorisé autour de 25 milliards de dollars. Au 1er trimestre, il a enregistré un profit de 412 millions de dollars.

La fin des ennuis pour Sawiris ?
Pour

Naguib Sawiris
, ce serait la fin d'une longue quête, qui avait d'abord échoué avec MTN en juin dernier, en raison de l'opposition du gouvernement algérien, hostile au passage de Djeezy, filiale locale d'Orascom, sous pavillon sud-africain.


Au final, Sawiris et ses associés devraient acquérir 20% à 23% des actions à droit de vote de VimpelCom et avoir une influence certaine sur un groupe qui totaliserait plus de 200 millions d'abonnés mobiles. Les autres principaux actionnaires seraient l'opérateur norvégien Telenor, avec 27% des actions, et le russe Alfa Group, dirigé par le milliardaire Mikhail Fridman, avec 35% des actions. Auparavant, ces derniers détenaient 36% et 44,6% des titres.

Pour l'homme d'affaires égyptien, c'est surtout une bonne nouvelle si on considère sa stratégie, qui était de restructurer sa dette et de vendre des actifs, tout en conservant un droit de regard sur ses affaires. Ces dernières ont en effet été quelque peu ébranlées par les enquêtes du fisc algérien et italien, qui lui réclamaient respectivement des redressements de 596 millions de dollars et 60 millions d'euros.

NOKIA LANCE DES APPLICATIONS RAMADAN 2010 : DISPONIBLE ACTUELLEMENT SUR L’OVI STORE DE NOKIA




Les applications de cette année conçues pour Ramadan comprend notamment  le Saint Coran, les horaires de prière, Hadith, Boyoot Allah, Arabica, Mozzaker ainsi que Makkah et Madinah.


Le constructeur finlandais Nokia a annoncé, hier, le lancement d’une nouvelle gamme d’applications et de contenus pour mobiles conçu pour le mois sacré de Ramadan. C’est ce qu’a annoncé, hier, un communiqué de Nokia. Cette gamme d’applications conçue pour Ramadan 2010 est actuellement disponible sur l’Ovi Store, ajoute ce communiqué.
Les applications mobiles mises à jour spécialement conçues pour le mois sacré peuvent être téléchargées actuellement sur les appareils Nokia compatibles, précise la même source. Selon Dana adnani, responsable communication de Nokia Afrique du nord et moyen orient «le bon accueil et les retours remarquables que nous avons reçu pour nos offres l’année dernière et le nombre de téléchargements qui ont dépassé le million, nous ont permis d’améliorer et de développer l’offre d‘applications de cette année».

Et d’ajouter : «les utilisateurs de Nokia ont un accès unique et facile à plusieurs des expériences appréciées desquelles les musulmans aiment se sentir proches, et ont la possibilité de rester en lien avec le mois sacré. Les applications de cette année sont compatibles avec une gamme plus large d’appareils incluant autant les dispositifs Nokia tactiles que non tactiles, et sont disponibles dans plusieurs langues». Les applications de cette année conçues pour Ramadan comprend notamment le Saint Coran, les horaires de prière, Hadith, Boyoot Allah, Arabica, Mozzaker ainsi que Makkah et Madinah. Les nouvelles applications incluent la récitation du Coran par plusieurs lecteurs parmi lesquels les utilisateurs peuvent choisir pour télécharger au format MP3.

Les horaires de prière et l’orientation de la Qibla sont fournis pour 1.000 villes dans 200 pays, avec la possibilité d’ajouter, supprimer, mettre à jour et modifier n’importe quelle position en utilisant le GPS. Le nouveau Boyoot Allah aide les musulmans à localiser la mosquée la plus proche sur les cartes Ovi gratuites de Nokia ou en s’aidant de la plateforme de navigation. Les nouveaux services fournissent également les positions des principales mosquées d’Arabie Saoudite, tel que les deux mosquées sacrées, Masjid Al Haram à la Mecque et Masjid Al Nabawi à Médine. En plus de cela, les utilisateurs peuvent également trouver les emplacements de mosquées de par le monde en utilisant les cartes Ovi gratuites téléchargeables à partir de l’OVI Maps Updater.Les applications de Ramadan sont développées par ASGATech, un partenaire premium du Forum Nokia au Moyen-Orient.

Les applications conçues pour Ramadan 2010 sont compatibles avec une gamme d’appareils Nokia incluant Nokia N97 mini, Nokia E72, Nokia E52, Nokia X6, Nokia 5230, Nokia 5530, Nokia C5, Nokia 5235, Nokia 5800, Nokia E5, Nokia 6700 slide, Nokia 5233, Nokia X3, Nokia 6303i, Nokia 2710 et Nokia C3. L’interface utilisateur des applications est disponible en anglais, arabe, farsi, français et ourdou.

Téléchargent sur ovi : Ramadan ovi